ORAN / LES NOUVEAUX MAIRES SERONT CONNUS AUJOURD�HUI La fin des tractations Une source proche de la wilaya nous a r�v�l�, jeudi dernier, que l�installation des nouveaux �lus dans les Assembl�es populaires communales aura lieu aujourd�hui, exception faite de la commune d�Oran, dont le nouveau maire ne sera install� que demain. C�en est donc fini de la phase des tractations. En tout, 24 maires des diff�rentes communes de la wilaya d�Oran devront prendre leurs fonctions � la suite de s�ances de vote. A Oran, aucun parti politique n�a r�ussi � atteindre les 35% de suffrages exprim�s, et de requ�rir de facto le droit � la pr�sidence de l�APC, ce seront donc � nouveau les urnes qui devront d�signer les nouveaux maires de la wilaya. Ceci �tant dit, ce syst�me de proc�dure, comme on s�en doute, a favoris� la politique de la tractation chez certains �lus, d�sireux � tout prix pr�sider les Assembl�es populaires communales, m�me � coups de grosses sommes d�argent. Selon les rumeurs de coulisses, la voix d�un �lu s�ach�te � pr�sent � coups de millions de centimes. A titre d�exemple, dans certaines communes, la somme d�un milliard de centimes a �t� propos�e aux membres des listes �lus, pour s�assurer la pr�sidence de l�APC, et partant, des postes-cl�s au sein de l�assembl�e. En somme, il s�agit l� de la politique du plus offrant ! La commune qui attire le plus l�attention est Bousfer, qui vit, depuis le 29 novembre au soir, sous une pression permanente, du fait de la pol�mique sur le vote des militaires en faveur de la maire sortante (FNA), Sadok Nadera. La seule municipalit�, de toute la wilaya, � avoir �chapp� � cette situation inextricable, est Ben Okba, sachant que le PRA a d�croch� 10 si�ges sur les 15 que compte cette commune, obtenant alors une majorit� �crasante. Pour les autres localit�s, les n�gociations s�annoncent serr�es. Amel Bentolba Le FFS d�nonce les irr�gularit�s lors des �lections locales Les membres du bureau du FFS d� Oran ont choisi de sortir du mutisme pour d�noncer les irr�gularit�s et les fraudes qui ont entach� les locales du 29 novembre � Oran et qui auraient eu pour cons�quence de les spolier de si�ges. De retour dans la participation � des �lections, en ayant pr�sent� une liste APW et 3 autres dans les communes de Boufatis, Sidi BenYebka et Messerghin, le FFS a, dans un point de presse, d�nonc� �les irr�gularit�s, les nombreuses anomalies constat�es dans les proc�s-verbaux, les manipulations de l�administration, l�emp�chement d�assister au d�pouillement ayant �t� signifi� � leurs repr�sentants, ainsi que les batailles rang�es dans certains bureaux de vote qui n�ont fait que d�cr�dibiliser les r�sultats du scrutins et priver notre parti de si�ges � l�APW�. En effet, les animateurs du FFS ont assur� que le soir m�me du d�pouillement, ils ont eu des informations affirmant que la liste FFS avait obtenu 8 si�ges � l�APW. �A deux heures du matin dans les coulisses du centre de d�pouillement, tout le monde nous disait que nous avions 8 si�ges et � 5 heures du matin nous n�avions plus rien !...�, a d�clar� celui qui fut la t�te de liste. Pour �tayer leurs propos, les repr�sentants du FFS ont montr� des P-V r�cup�r�s de certains bureaux de vote d�Es-Senia. �La seule da�ra o� nous avons pu r�cup�rer les PV�, ont-ils expliqu�. �Tous ces P-V comportent des irr�gularit�s flagrantes sur les chiffres qui ont �t� modifi�s apr�s coup, c�est tellement grossier que vous constatez que le second parti se retrouve avec plus de voix que le premier, ou encore que le nombre de voix est sup�rieur aux votants ou aux suffrages exprim�s�, insiste l�intervenant. Bien s�r, des recours ont �t� d�pos�s par le FFS et ont �t� rejet�s dans la forme, ont encore expliqu� les repr�sentants du parti d�A�t Ahmed, qui n�ont pu � ce jour obtenir le jugement du rejet �faute d�un magistrat pr�sent, ou pour cause de panne informatique�. Ainsi, tout en regrettant que cette fraude soit venue d�truire tout espoir de construire une d�mocratie et avec pour cons�quence imm�diate de d�mobiliser toujours un peu plus les citoyens, le FFS annonce vouloir saisir le Conseil constitutionnel. Fay�al M. TLEMCEN Saisie de 18 tonnes de kif et arrestation d�un baron de la drogue recherch� depuis 20 ans Les �l�ments du service r�gional de lutte contre les stup�fiants ont visiblement r�ussi un coup de ma�tre, en cette fin d�ann�e. En effet, ils on pu faire �chec � la plus grosse tentative de transit de drogue � travers le territoire alg�rien. Le responsable de cette brigade qui a men� cette op�ration souligne dans un point de presse, � Hammam Boughrara, que cette op�ration a n�cessit� de minutieux pr�paratifs, pendant plusieurs jours, faisant suite � des renseignements qui ont permis de mener des investigations... C�est dans la soir�e du mercredi que les �l�ments de cette brigade ont investi les lieux. La drogue �tait dissimul�e dans un camion-citerne dans une ferme situ�e sur la bande frontali�re du village Akid Lotfi. Les �l�ments qui ont men� cette op�ration ont choisi le moment opportun pour lancer l�assaut ; le propri�taire de la ferme et son fils s�appr�taient � charger la marchandise dans deux v�hicules l�gers et un camion Quatre personnes �g�es de 20 ans � 50 ans ont �t� arr�t�es, dont un ressortissant malien. Les 18 tonnes saisies �taient destin�es au Moyen- Orient et � l�Europe. Une fois n�est pas coutume, cette fois-ci, les convoyeurs de drogue ne se sont pas volatilis�s. La strat�gie mise en place par les services de s�curit� s�est av�r�e payante. Les trafiquants ont �t� pris en flagrant d�lit et de ce fait, n�avaient aucune chance de prendre la fuite. Le principal auteur dans cette affaire est consid�r� comme un vrai baron de la drogue vu qu�il �tait recherch� depuis la fin des ann�es 80 ; il vivait sous une fausse identit�. On s�attend � ce que les mis en cause fassent des r�v�lations pour permettre le d�mant�lement des r�seaux qui activent au-del� des fronti�res alg�riennes. Il semble que les noms de grands narcotrafiquants int�ressent de pr�s Interpol qui sollicitera certainement les services de s�curit� alg�riens M. Zenasni AIN-T�MOUCHENT Journ�e sur les accidents scolaires La Mutualit� d'assurance scolaire (MAS) a organis�, mercredi, au lyc�e de Sidi Ben Adda (A�n-t�mouchent), une journ�e d��tude sur les accidents scolaires et les proc�dures de traitement sur les plans administratif et judiciaire � laquelle �taient pr�sents une centaine de chefs d'�tablissement du moyen et du secondaire ainsi que des inspecteurs du cycle primaire. Le pr�sident du MAS r�gional ouest, M. Ammiche Ahmed, a expliqu� les diff�rents cas des accidents scolaires que subit l��l�ve � l�int�rieur des �tablissements scolaires et les modalit�s d��tablissement des rapports d�accidents en conformit� avec le syst�me scolaire. L'orateur a mis l�accent sur l�importance des trois composantes : le temps, le lieu et l�activit�, la responsabilit� civile incombe au chef de l��tablissement. Enfin, il a dress� un bilan relatif au secteur �ducatif de la wilaya d�A�n T�mouchent o� il explique que le MAS traite en moyenne 45 cas sans recours � la justice, 3 autres accidents scolaires ont n�cessit� le recours � la justice et que ces cas ont provoqu� des d�g�ts corporels n�cessitant une indemnisation. M. Ammiche a ajout� que la wilaya d�A�n-T�mouchent enregistre un nombre peu �lev� d'accidents scolaires. Un d�bat fructueux s'en est suivi lors duquel des chefs d��tablissement ont expos� des cas ayant trait � l�erreur professionnelle, � l�accident du travail et � l�accident en milieu scolaire. D'autres questions relatives � la mission des unit�s de d�pistage et de soins ont �t� abord�es par les intervenants, ce � quoi le d�l�gu� du MAS de A�n- T�mouchent, M. Boualia, a expliqu� qu��une nouvelle proc�dure entrera en vigueur d�s janvier prochain qui consistera � la consultation g�n�rale de l��l�ve. Elle concernera en premi�re �tape les enfants du pr�scolaire et de la premi�re ann�e primaire�. De l'avis de nombre de directeurs de CEM, �cette journ�e �tait b�n�fique notamment pour nous, nouveaux directeurs. Nous avons d�couvert les diff�rentes responsabilit�s civiles des fonctionnaires de l��tablissement, des �l�ves et de leurs parents. Beaucoup d�entre nous ont souhait� la pr�sence des repr�sentants des associations des parents d��l�ves.� S. B. Un automobiliste heurte violemment un cycliste � A�n- El- Be�da Un automobiliste a heurt� violemment un cycliste sur le tron�on routier A�n-El Be�da/Hammam-Bou-Hadjar, dans la nuit de mercredi � jeudi, apprend-on aupr�s de sources concordantes. L'automobiliste, g�n� par les phares d'un v�hicule venant en sens inverse, n�a pu voir le cycliste qui roulait � quelques m�tres devant lui. Il heurta violemment le cycliste, �g� d'une trentaine d'ann�es. Le chauffeur avisa ensuite les �l�ments de la Protection civile de la ville de Hammam-Bou-Hadjar qui se rendirent sur les lieux et transport�rent le bless� aux urgences m�dicales de l'h�pital de la Cit� des Thermes. La victime succomba � ses blessures vers dix heures du matin jeudi dernier. La Gendarmerie nationale territorialement comp�tente a ouvert une enqu�te pour d�terminer les causes et les circonstances de cet accident. S. B. RELIZANE Une d�charge � ciel ouvert au march� d�El Graba Les marchands de fruits et l�gumes disposant d��tals au sein du march� populaire d�El Graba, � deux cents m�tres du centre-ville de Relizane, n�ont plus de benne o� d�verser les d�tritus. En effet, � perte de vue, pas la moindre benne � ordures. Il ne leur restait donc qu�un petit espace, � l�entr�e du march�, non encore squatt� par les vendeurs informels. Cet endroit s�est donc transform� en d�charge depuis d�j� quelques jours. Il y a fort � parier que cette d�charge sera appel�e � prendre des proportions alarmantes en l�absence d�une intervention rapide des autorit�s communales. Il faut expliquer que les autorit�s concern�es ont fait proc�der � l�enl�vement de la benne � ordures qui occupait les lieux depuis des ann�es. Initiative louable en soi vu l��tat indescriptible de cette benne, mais encore fallait-il la faire remplacer ou mettre en place, provisoirement, des poubelles � vider imp�rativement chaque soir � d�faut de le faire plusieurs fois par jour. Les riverains nous disent � ce propos que �l�ancienne benne n�a jamais �t� vid�e ou nettoy�e depuis son installation qui remonte � la nuit des temps. On r�pugnait m�me � y jeter nos ordures m�nag�res tellement elle �tait repoussante de salet� et d�gageait des odeurs insupportables�. Mieux vaut tard que jamais, dirons-nous, maintenant il reste � la remplacer. Les r�sidents mitoyens de ce march� populaire d�El Graba lancent un appel au premier responsable de la commune pour une intervention rapide afin de trouver des solutions avant que la saison des grandes chaleurs n�arrive.