Le FFS, le FLN et le RND se sont alli�s � Tizi-Ouzou Dans la wilaya de Tizi-Ouzou, ils �taient 40,56 % des inscrits � avoir exerc� leur droit de vote pour le renouvellement des APC. Ce n��tait donc pas la majorit� des �lecteurs, mais le comble pour eux, c�est que leurs voix risquent de compter pour du beurre. Une autre injustice de la d�mocratie, en somme. Car comment expliquer que ces citoyens qui ont port� � la premi�re place un parti et, au bout du compte, ce m�me parti se retrouve minoritaire par la gr�ce d�un jeu o� �l�int�r�t de la collectivit� n�est pas la premi�re des pr�occupations. C�est la grande interrogation qui s�est pos�e presque dans l�int�gralit� des 67 communes que compte la wilaya de Tizi-Ouzou. A l�arriv�e, c�est un jeu d�alliances, que beaucoup qualifient de troublantes, qui a �t� entam� au d�sarroi, notamment, de ces �lecteurs qui n�auraient sans doute pas voulu que leurs voix aillent � un parti dans lequel ils ne se reconnaissent pas. Ainsi, depuis jeudi, c�est une singuli�re alliance qui a vu le jour puisque les responsables locaux du FFS, du FLN et du RND se sont quitt�s � l�issue d�une r�union avec un accord stipulant qu�ils allaient appuyer, pour la pr�sidence des APC, la candidature de celui parmi les trois partis ayant arrach� le plus de si�ges, ou � d�faut le plus grand nombre de voix. Pour l�exemple, � Tizi-Ouzou- Ville, commune �videmment tr�s convoit�e, le RND et le FFS devront appuyer la candidature du FLN qui a eu le m�me nombre de si�ges que le FFS, mais avec un nombre de voix plus cons�quent, 2 474 pour le FLN alors que le FFS n�en a r�colt� que 2 390. Ainsi, � eux trois, ces partis, avec le concours de la liste ind�pendante parrain�e par le MEN, se sont offert l�APC de Tizi- Ouzou avec � sa t�te un pr�sident FLN. Dans l�accord paraph� jeudi, m�me les commissions de l�ex�cutif communal ont �t� r�parties. Et en r�compense de sa tr�s pr�cieuse collaboration, le MEN en a gagn� une. Tizi-Ouzou n�est en fait qu�un exemple parmi tant d�autres qui risquent de bouleverser la donne dans plusieurs communes de la wilaya o� les citoyens ayant pris la r�solution de voter ne doivent pas se sentir mieux qu�ils ne l��taient avant les �lections d�il y a une semaine. M. Azedine ASSEMBL�E POPULAIRE DE LA WILAYA D'ALGER Le FFS cautionne le FLN Alors que le FFS (Front des forces socialistes) parle de fraude lors des �lections locales du 29 novembre dernier, il cr�e la surprise en cautionnant le candidat du groupe FLN (Front de lib�ration nationale) � l�Assembl�e populaire de la wilaya d'Alger. Une position que le repr�sentant du FFS, Madjid Lamdani, argue par �l�int�r�t du citoyen et de la wilaya�. �Tous les membres du parti soutiennent le candidat du FLN afin de permettre � l'assembl�e de travailler pour l�int�r�t du citoyen et l�am�lioration de ses conditions de vie et aussi pour le d�veloppement de la wilaya�, explique-t-il. La candidature du FLN a �t� �galement soutenue par le RND (Rassemblement national d�mocratique). Remport�e avec la majorit� absolue, la pr�sidence de l�APW d�Alger revient ainsi � l�ex-pr�sident de l�APC de Hydra, Karim Bennour. Par ailleurs, le wali d'Alger, Mohamed Kebir Addou, a affirm� �sa disposition � aider les nouveaux �lus pour la satisfaction des attentes des citoyens�. Il a ainsi assur� que l'ensemble des structures et instances ex�cutives sont � leur disposition pour �servir l'int�r�t g�n�ral�. Install�e ce jeudi, l�APW d�Alger est compos�e de 55 membres dont 29 �lus sont issus du FLN, 14 du FFS et 12 du RND Rym Nasri ROUINA (A�N DEFLA) Le voleur de la mosqu�e pris en flagrant d�lit Mardi dernier, vers 3 h du matin, un individu, �g� de 28 ans, s�est introduit par effraction � l�int�rieur de la mosqu�e El Atik. Manque de chance pour lui, le gardien des lieux, vigilant, alert� par le bruit, a surpris l�intrus et est arriv� � le ma�triser avant de prendre son t�l�phone et d�appeler le commissariat de la ville, situ� non loin. Les policiers sont intervenus et proc�d� � l�arrestation du malfrat sur lequel ils ont trouv� un couteau. Ce dernier a �t� transf�r� au poste de police et soumis � l�interrogatoire. En fait, c�est un repris de justice qui demeurait dans le voisinage de la mosqu�e. Selon les informations que nous avons pu recueillir, l�individu �tait venu dans la journ�e accomplir la pri�re du d�hor et avait rep�r� le lieu o� �tait d�pos�e la somme d�argent remise au responsable de la mosqu�e par un fid�le, qu�il croyait tr�s importante alors qu�elle n��tait que de 2 000 DA. Pr�sent� au procureur de la R�publique mercredi dernier, l�individu, accus� de vol aggrav� et de port d�arme blanche et de violation de lieu de culte par effraction, de nuit, a �t� plac� sous mandat de d�p�t. Ce genre d�individus, repris de justice, r�cidivistes, ne respectent ni les personnes, ni leurs biens ni m�me les lieux de culte. Il faut dire qu�ici et l�, on signale des vols dans des mosqu�es. Plus d�une fois, des fid�les, apr�s avoir accompli leur pri�re, ne retrouvent plus leurs chaussures � la sortie. Alors, les fid�les en rentrant dans la salle de pri�re mettent leurs chaussures dans un sac en plastique qu�ils accrochent � un panneau d�abord par mesure d�hygi�ne pour �viter les d�sagr�ments des odeurs et ensuite pour les surveiller. La mosqu�e est un lieu de culte public mais aussi un bien qui appartient � tous et c�est � tous d�en prendre soin. K. O. KHEMIS MILIANA Une autre bande arm�e de sabres et de haches sous les verrous C�est l� la quatri�me fois qu�une bande de ce genre est d�mantel�e par la police. Des groupes compos�es de repris de justice qui tant�t s�affrontent entre eux pour marquer leurs territoires tant�t s�en prennent � des citoyens paisibles, d�truisent leurs biens ou s�en accaparent sous la menace d�armes blanches quand ce ne sont pas des r�glements de comptes entre ca�ds Cependant, il faut dire qu�� peine une bande est d�mantel�e qu�une autre se constitue, compos�e souvent par des individus ayant eu d�j� des d�m�l�s avec la justice et qui, � la faveur d�une gr�ce, se retrouvent en libert� et se remettent dans le circuit de l�agression en terrorisant les citoyens. Et c�est ce qui vient de se produire, encore une fois, � Khemis Miliana. Dans la nuit du 4 au 5 d�cembre, un citoyen a vu son v�hicule saccag�, rue Mazouz M�hamed, en plein centre-ville vers 22 h 30, par une bande de 4 individus arm�s de sabres et de haches. Ce dernier a d�pos� une plainte au niveau du si�ge de la S�ret� de da�ra. Les policiers ont pris en chasse alors le v�hicule � bord duquel op�rait la bande qu�ils ont rep�r� dans un quartier de la ville et immobilis�. L�identit� des quatre occupants, en �tat d��bri�t� avanc�e, fut v�rifi�e et la voiture, une Hyunda� Athos, fouill�e. Les policiers y ont d�couvert tout un arsenal d�armes blanches, notamment des sabres et des haches. Les quatre individus ont �t� d�f�r�s au parquet de Khemis Miliana. Le procureur de la R�publique, apr�s les avoir entendus, les a plac�s sous mandat de d�p�t.