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IL SE SITUE � TALA HAMZA ET DEVAIT PRODUIRE DU ZINC ET DU PLOMB
Le 5e plus grand gisement du monde brad�
Publié dans Le Soir d'Algérie le 09 - 12 - 2012

Un nouveau scandale vient s�ajouter aux autres concernant Chakib Khelil � la suite de la mise � nu des comptes de la soci�t� australienne Terramin, � laquelle il est reproch� d�avoir brad� le cinqui�me plus grand gisement mondial de zinc.
La soci�t�, qui g�re le gisement de Tala Hamza (Amizour, wilaya de B�ja�a) pour la production du zinc et du plomb, se trouve dans l�incapacit� financi�re d�honorer ses engagements envers l�Etat alg�rien. Depuis quelques jours, cette minuscule entreprise ne cesse de se d�mener sur les places boursi�res internationales pour r�colter la modique somme de 15 millions de dollars, en faisant miroiter � d��ventuels pr�teurs une prise de participation dans la mine de B�ja�a, susceptible de rapporter � ses investisseurs pas moins de 10 milliards de dollars. En d�pit de la d�sapprobation, qu�il a manifest�e publiquement lors de sa visite � B�ja�a, le ministre de l�Energie et des Mines, Youcef Yousfi, tarde � prendre une d�cision de remise en cause de l�association avec la soci�t� australienne Comme pour l�Enor, qui a vu une soci�t� australienne inconnue piller dans l�impunit� les r�serves alg�riennes en or, Chakib Khelil a impliqu� l'Entreprise nationale des produits miniers non ferreux et des substances utiles (Enof) dans une aventure similaire, lors du montage du projet d�exploitation du gisement de Oued Amizour qui figure au top 5 des gisements mondiaux de zinc et de plomb. Selon les experts, la soci�t� Terramin, qui n�avait alors jamais produit un seul gramme de produits miniers en dehors de l�Australie, s�est vu accueillir en Alg�rie pour la gestion d�un gigantesque gisement, alors que ses ressources sont tr�s limit�es. L�histoire a commenc� en 2004 lorsque l�ancien ministre de l�Energie et des Mines avait d�cid� de booster la production mini�re en faisant appel � l�expertise �trang�re. La soci�t� australienne a montr� un vif int�r�t pour l�exploitation du gisement de Tala Hamza � B�ja�a. Le dossier ne sera finalis� qu�en 2006, avec une perspective initiale d�investissement de l�ordre de 107 millions de dollars. On cr�e alors la soci�t� Western Mediterranean Zinc (WMZ, de droit alg�rien) pour l�exploitation de ce gisement. L�australienne Terramin d�tient 65% des actions alors que le reste du capital, soit 35%, revient � deux soci�t�s publiques : 32,5% pour l'Entreprise nationale des produits miniers non ferreux et des substances utiles (Enof) et 2,5% pour l'Office de recherche g�ologique et mini�re (ORGM). Le permis, qui s��tale sur une superficie de 125 kilom�tres, devait permettre l�exploitation de la mine � un co�t hautement rentable et la production d�un concentr� de zinc de qualit� sup�rieure. On �voquait alors des co�ts d'extraction mini�re � hauteur de 2,97 dollars la tonne avec un co�t de traitement avoisinant 9,62 dollars la tonne. Ce qui allait placer le co�t d�exploitation de Tala Hamza parmi les plus faibles au monde et lui permettre de rapporter 10 milliards de dollars apr�s 12 ans d�exploitation. Mais, au lendemain de l��clatement des affaires de Sonatrach et l�affaiblissement de Chakib Khelil, les choses allaient se compliquer progressivement pour Terramin. A commencer d�abord par cette �tude de faisabilit�, lanc�e par la partie australienne, qui a d�termin� une r�serve probable de 38,1 millions de tonnes � 4,78% de zinc et 1,36% de plomb alors qu�au d�part, on parlait de 68,6 millions de tonnes � 5,7% de densit� pour les m�taux en question. D�autre part, l��tude n�avait pas r�gl� les probl�mes li�s � l�environnement. L�exploitation � ciel ouvert de cette mine situ�e dans une zone hautement dense en population, devait d�abord garantir la pr�servation de la nature et surtout les terres agricoles. Il fallait, en outre, trouver un proc�d� ad�quat au stockage et � la d�contamination de quelque 52 millions de tonnes de rejets miniers. Ce qui �tait donc, au d�part, un investissement rentable devenait une lourde entreprise que la partie australienne ne pouvait assumer aussi bien financi�rement que sur le plan technique. Par cons�quent, Terramin devait trouver un assureur pour garantir les risques li�s � l�environnement. Au terme de l��tude r�alis�e, il s�est av�r� que la soci�t� australienne ne disposait pas des fonds n�cessaires � cette assurance. Par ailleurs, l�exploitation des minerais de B�ja�a n�cessitait un budget �valu� � 589 millions de dollars. Lorsque Chakib Khelil est parti, une banque publique alg�rienne s�est de suite r�tract�e et a refus� de financer le projet, alors que Terramin �tait incapable d�emprunter une somme pareille � l��tranger. A quelques jours du d�part de Chakib Khelil, l�Enof a r�agi en lan�ant un appel d�offres pour la r�alisation d�une expertise de l��tude de faisabilit� r�alis�e par Terramin. Il fallait s'assurer de la conformit� de tous les travaux d'exploration, de la fiabilit� des r�sultats et de tous les param�tres ayant servi � la projection d'une exploitation souterraine du gisement. Cette expertise devait conclure sur l'acceptation de l'�tude pour le lancement des travaux de mise en exploitation ou faire ressortir tous les compl�ments n�cessaires pour son ach�vement. Trois ans plus tard, la situation est au point mort et l�exploitation de la mine de Tala Hamza n�a pas encore commenc�. Faute de d�cision politique ferme, l�Enof continue de g�rer un partenaire australien qui se trouve au bord du gouffre.
Sp�culations boursi�res
Les retards cumul�s sur l�exploitation de Tala Hamza ont lourdement pes� pour la tr�sorerie de Terramin. En plus de son faible portefeuille, la soci�t� a enregistr� en 2011 une perte s�che de 19,6 millions de dollars. En avril dernier, l�entreprise australienne �tait en n�gociation avec la China Non-Ferrous Metal Industry's Foreign Engineering and Construction Co., Ltd sur un �ventuel rachat de sa participation dans le projet Tala Hamza. Terramin voulait vendre la totalit� de ses actions, mais la loi de finances compl�mentaire de 2009 ne le permettait pas. Au lieu de saisir cette occasion pour racheter les participations de Terramin, la partie alg�rienne continuait de trouver des solutions interm�diaires qui ne servaient aucunement ses int�r�ts. La semaine derni�re, Terramin a annonc� la lev�e en Bourse de 10 millions de dollars en capital, non pas pour lancer son projet en Alg�rie mais surtout pour restructurer et rembourser partiellement une dette ant�rieure et �viter l�asphyxie. Le 19 octobre dernier, la soci�t� tenait un solde de tr�sorerie de l�ordre 2,3 millions de dollars. Nous sommes donc dans une logique d�une entreprise de la taille de celles cr��es dans le cadre de l�Ansej. Mais, devant l�absence d�une d�cision alg�rienne, Terramin continue de jouer au flambeur. Apr�s les Chinois, Terramin a re�u, en novembre dernier, une offre de 60 millions de dollars, faite par son ancien patron, Kevin Moriarty, au profit de soumissionnaires anonymes. M�me si cette offre a �t� rejet�e, il faut s�attendre � d�autres surprises, car Terramin est incapable d�engager les moyens financiers n�cessaires � l�exploitation du gisement de Tala Hamza et se trouve dans l�obligation de c�der sa participation � des tiers.
On continue de vendre les gisements
Cette triste aventure dans laquelle s�est engag� Chakib Khelil devait en principe donner � r�fl�chir pour nos d�cideurs. Mais, finalement, on se rend compte que la politique n�a pas chang�. Pour preuve, au cours du mois dernier, l�Enof a lanc� plusieurs appels � manifestation d�int�r�t � l�adresse des investisseurs nationaux et �trangers, pour une prise de participation dans l�exploitation du gisement de plomb-baryte de Ichemoul (wilaya de Batna). Idem pour le projet de production de bentonites et de terres d�colorantes � partir des gisements de Hammam Boughrara (wilaya de Tlemcen) qui a fait l�objet, en novembre 2011, d'une �tude de faisabilit� technique et �conomique. Le m�me sort est �galement r�serv� aux gisements de plomb et de zinc qui se trouvent dans la wilaya de S�tif. Les sites de Kherzet Youcef, de A�n Kahla et de Cha�bet El Hamra sont susceptibles de trouver bient�t de nouveaux acqu�reurs. Un pays qui dispose d�autant de ressources, a-t-il besoin de recourir au financement ext�rieur pour faire avancer ses exploitations mini�res ?


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