A�N DEFLA Quand les h�pitaux ne r�pondent pas aux appels d�urgence de nuit Samedi dernier, dans la soir�e, une parturiente �tait sur le point d�accoucher. Ses parents l�accompagnaient au service de gyn�cologie de l�h�pital de Khemis Miliana � 22 h 30. Comme � l�accoutum�e, nombreuses �taient les femmes dans la m�me situation, en plein travail, qui attendaient dans le couloir du service essayant tant bien que mal de patienter malgr� les douleurs des contractions. Selon des t�moignages tr�s cr�dibles, les parents de la future m�re qui nous ont contact�s voyant que leur fille �tait sur le point d�accoucher dans le couloir, ont d�cid� de la transf�rer sur l�h�pital de Miliana, tandis que des proches tentaient de contacter par t�l�phone les h�pitaux de Miliana et de Ain Defla pour savoir si les services de gyn�cologie pouvaient prendre la jeune femme en charge. Alors que la future maman �tait sur le chemin de l�h�pital de Miliana, pendant de longs moments, de nombreux appels ont �t� �mis en direction de ces 2 h�pitaux sans qu�aucun ne r�ponde. Devant cette carence, les proches prennent contact avec les services de la s�ret� de da�ra de Miliana pour �ventuellement s�enqu�rir sur les raisons du silence d�un h�pital pourtant sollicit� pour un cas d�extr�me urgence. Il s�est av�r� que m�me la police n�a pu obtenir de r�ponse au t�l�phone. M�me silence de la part de l�h�pital de A�n Defla. Quand, selon le p�re de la jeune femme, la parturiente arrive a l�h�pital de Miliana, elle �tait sur le point d��tre prise en charge mais, au dernier moment quand la responsable s�est rendue compte, au vu de la carte d�identit�, qu�elle r�sidait � Khemis Miliana, un refus cat�gorique lui a �t� signifi�, l�orientant vers l�hopital de Khemis Miliana. La jeune femme fut alors de nouveau transf�r�e sur l�h�pital de Khemis Miliana o� enfin elle a pu �tre prise en charge vers 1 h du matin, ayant failli accoucher dans la voiture. Voila donc des structures de sant�, cens�es �tre au service du citoyen, de jour comme de nuit, qui ne daignent m�me pas r�pondre au t�l�phone, la nuit en cas d�urgence� Il y a de quoi s�inqui�ter de cette situation ; le directeur du secteur de la Sant� et de la Population de Ain Defla est vivement interpel� pour rem�dier � cette pratique du silence�, car une simple r�ponse au t�l�phone peut sauver une vie humaine voire m�me plusieurs. Karim O. L�INSTALLATION DE L�APW DE B�JA�A REPORT�E Les �lus du FFS contestent la circulaire minist�rielle de d�signation du pr�sident Pr�vue initialement pour la matin�e d�hier, l�installation de la nouvelle Assembl�e populaire de la wilaya de B�ja�a, issue des locales du 29 novembre, a �t� finalement report�e. Et pour cause, une vive contestation du FFS, de la derni�re circulaire n� 3561 du 8 d�cembre �manant du minist�re de l�Int�rieur portant sur le mode d��lection des maires et P/APW pour parer d��ventuels blocages dans les localit�s o� aucune liste n�a obtenu la majorit� absolue. La note minist�rielle en question stipule que le candidat � l��lection du pr�sident est issu de la liste ayant obtenu la majorit� absolue. Ce qui n�est pas le cas � B�ja�a o� aucune liste n�a remport� la majorit� absolue. Candidat potentiel � la pr�sidence de l�APW, le FFS ne s�est adjug� qu�une majorit� relative de 20 si�ges sur les 43 que compte l�assembl�e. Dans ce cas, la circulaire fixe la majorit� � 23 �lus, explique le wali, faisant lecture de ladite instruction mentionnant le calcul �tabli par le d�partement de Ould Kablia pour la d�signation du candidat � la pr�sidence de l�assembl�e, � savoir �21,5 arrondi � 22 plus un si�ge�. �Une v�ritable aberration�, se sont indign�s les �lus du FFS. �J�ai �t� �lu en 2005 � la t�te de la m�me APW avec une majorit� absolue de 22 si�ges sur 43 et les m�mes modalit�s d��lection ont �t� reproduites en 2007�, fulmine Bettache Mohamed, r��lu �galement pour un autre mandat sur la liste du FFS. Les d�put�s du FFS, pr�sents aussi en force pour pr�ter main forte � leurs camarades, fustigeant l�administration d�Ould Kablia, estiment qu�un calcul �l�mentaire pour d�finir la majorit�, conviendrait que 22 si�ges constituent, on ne peut plus clair, une majorit� absolue pour le cas de l�APW de B�ja�a avec ses 43 �lus. R�solument oppos�s � l�installation de l�assembl�e conform�ment � ladite instruction minist�rielle, les �lus du FFS ont exig� une suspension de s�ance pour saisir le ministre de l�Int�rieur. Apr�s une heure de d�bat houleux entre les parlementaires, les �lus du FFS et le wali, qui s�est content� de rappeler pour se d�fendre contre les violentes attaques des �lus du parti d�A�t Ahmed, qu�il �ne faisait qu�appliquer les d�cisions de sa hi�rarchie�, le minist�re de l�Int�rieur, saisi de l��imbroglio � suscit� par cette note, a d�cid� une suspension de la circulaire objet de discorde. Une circulaire qui aura, � la lumi�re de l�installation de nombreuses assembl�es, contribu� � compliquer un peu plus qu�elle ne r�soudra la crise, fait-on observer am�rement du c�t� du FFS. A la lumi�re des difficult�s observ�es lors de l�application de sa derni�re circulaire portant sur les modalit�s d��lection du pr�sident des assembl�es �lues, le wali de B�ja�a a, dans une br�ve d�claration � la presse, signal� que les installations des APC et APW ont �t� suspendues temporairement � travers le pays par le ministre de l�Int�rieur. A. K. TIZI-OUZOU : C�R�MONIE D�INVESTITURE DU P/APW Alors que le RCD boycotte, le FLN et le RND pl�biscitent le candidat du FFS Le wali de Tizi-Ouzou a proc�d�, dans l�apr�s-midi d�hier dimanche, � l�installation de l�APW de Tizi-Ouzou dont la pr�sidence est revenue � Moussa Tamadartaza, �lu du FFS et seul candidat au perchoir de l�Assembl�e. Celui-ci a �t� port� � ce poste, en vertu du protocole d�accord sign� quelques jours avant par une coalition constitu�e autour du FFS par le FLN le RND et le FFS. Le nouveau P/APW a �t� pl�biscit�, avant m�me que le wali, Bouazgui, n�eut fini de faire lecture des dispositions l�gales pr�vues par le code de wilaya pour le d�roulement du scrutin, par les deux alli�s, enlevant tout suspense � une c�r�monie o� le RCD a brill� par son absence. Dans une d�claration remise � la presse, le RCD pr�cise qu�il n�a nullement l�intention de d�serter l�APW mais parle d�un boycott de la c�r�monie qualifi�e de �mascarade d�installation�. Pour le parti de Mohcine Bellabas qui s�indigne de la coalition constitu�e de �partis assujettis au pouvoir�, celle-ci (l�installation) n�est que �la confirmation d�une strat�gie du pouvoir consistant � �touffer politiquement et �conomiquement la r�gion�. Le RCD qui se dit victime d�une machination visant � l��carter du pouvoir, parle, en outre, de �vote � l�APW (qui a �t�) tritur� afin de gratifier ceux qui ont gentiment particip� aux l�gislatives pass�es�. Dans son la�us d�adieux, M. Bellabas, P/APW du RCD sortant, n�a pas manqu� de saluer le professionnalisme des �lus et la collaboration du wali durant son mandat. Il d�noncera, cependant, les blocages de certains directeurs de l�ex�cutif. Le nouveau P/APW insistera, pour sa part, dans son discours d�investiture, sur �la coh�rence dans l�action collective� qui doit pr�valoir au sein de l�Assembl�e. Donnant un aper�u sur son programme d�action, M. Tamadartaza annoncera que les citoyens et les universitaires doivent �tre les acteurs du d�veloppement local de la wilaya, � travers leur participation aux travaux des commissions de l�Assembl�e. S. A. M. ALLIANCE DU FFS AVEC LE FLN ET LE RND Inadmissible, selon les dissidents Dans une d�claration diffus�e hier, Samir Bouakouir, ancien porte-parole du FFS ayant ralli� la dissidence qui s�est produite dans les rangs du parti au lendemain des l�gislatives de mai dernier, a appel� Hocine A�t-Ahmed � �mettre un terme au processus de sabordage d�un mouvement qu�il a fond� en 1963 pour r�sister � la dictature du clan d�Oujda et construire l�alternative d�mocratique�. M. Bouakouir estime que l�alliance politique scell�e avec les �partis du syst�me�, le FLN et le RND, pour g�rer l�APC de Tizi Ouzou, �porte un coup suppl�mentaire � la r�sistance d�mocratique dans notre pays�.