OUM-EL-BOUAGHI Une m�re de famille �gorg�e par son mari Un terrible drame s'est produit hier en d�but de matin�e, dans la paisible localit� de Henchir-Toumghani, un petit patelin � 65 km � l'ouest du chef-lieu de wilaya. La nouvelle du crime s'est propag�e telle une tra�n�e de poudre, cr�ant �moi et consternation chez la population. Le drame a eu lieu vers 8 h. Les �l�ments de la Protection civile, alert�s par les riverains, se d�plac�rent sur les lieux o� ils ont d�couvert le corps sans vie d�une jeune femme, H. S. �g�e de 30 ans et m�re de deux filles en bas �ge, gisant dans une mare de sang. Le corps de la d�funte a �t� d�pos� � l'unit� sanitaire de A�n Kercha o� le m�decin consultant confirma le d�c�s. Selon des sources, la t�te de la victime a failli se d�tacher du reste du corps tellement les multiples coups de couteaux qui lui ont �t� port�s �taient profonds. Les services s�curitaires charg�s de l'enqu�te nous ont confirm� que l'horrible assassinat de la jeune dame est l'�uvre de son mari nomm� M. G. et �g� de 35 ans. Ce dernier, apr�s avoir commis son forfait, s'est rendu � la brigade de la gendarmerie, dans un �tat quasi d�pressif et en possession de l'arme du crime, un couteau. Selon les premiers �l�ments de l'enqu�te, les causes de ce meurtre, commis par cet ing�nieur de formation employ� � l�APC de sa r�sidence, seraient l'insistance de sa d�funte femme, � laquelle il �tait mari� depuis 2006, � acqu�rir un logement et d�en finir avec la location. Ce conflit persistait et devenait le quotidien du couple, au point de rendre le climat invivable. Le mari ne pouvait pas acc�der au v�u de sa femme, faute de moyens financiers. Dans un �tat de d�sespoir, il commit alors l'irr�parable. Moussa Chtatha HABITAT PR�CAIRE Relogement de pr�s de 50 familles � Skikda Quarante-huit familles r�sidant dans de vieilles habitations, construites durant l��poque coloniale, � Stora (Skikda), ont �t� relog�es, hier lundi, au cours d�une op�ration pilot�e par l�Office de promotion et de gestion immobili�re (OPGI), a-t-on constat�. L�op�ration de d�m�nagement vers des habitations neuves r�alis�es � l�entr�e de la localit� de Hammadi- Krouma (sud de Skikda) a �t� men�e dans de bonnes conditions. La commune de Skikda a r�quisitionn� pour ce faire un nombre de camions suffisant pour le transport des effets et du mobilier des familles relog�es. Ces derni�res, qui r�sident depuis des d�cennies dans des habitations v�tustes et mena�ant ruine, ont fait part de leur profonde satisfaction de pouvoir vivre dans des logements d�cents, ce qui leur permettront de vivre dignement. Parmi les b�n�ficiaires, Mme Karima N. (50 ans), n��tait pas la moins heureuse : �J�ai v�cu 34 ans avec mes enfants dans un petit appartement dont les murs, gorg�s d�eau � cause de l�humidit�, mena�aient chaque jour de s�effondrer, plongeant toute la famille dans une angoisse quotidienne. � Selon les services de l�OPGI, cinquante autres familles r�sidant dans des habitations pr�caires � Stora seront relog�es �prochainement � au titre d�une op�ration similaire. Plus de 2 000 habitations pr�caires ont �t� recens�es � Skikda, �parpill�es notamment � Stora, le Quartier italien, Souika et dans les rues Mekki Ourtilani, Youcef-Kedid et Amar-Boucha�la. Une enveloppe financi�re de 1,5 milliard de dinars a �t� octroy�e � la wilaya de Skikda par le minist�re de l�Habitat et de l�Urbanisme en vue de r�gler d�finitivement le dossier de l�habitat pr�caire, ont soulign� les services de l�OPGI. MILA L�horreur � 5 ans pour la petite Amani ! La petite Amani Mesbout, �g�e d�� peine 5 ans, ne savait pas, en quittant l��cole, en cette triste matin�e pluvieuse et glaciale de ce mois de d�cembre, � l�instar de tous ses camarades de la classe pr�paratoire de l��cole primaire d�Ansa, dans la commune montagneuse de Tassala Lamta�, au nord de la wilaya de Mila, que son petit corps fr�le allait subir toutes ces atrocit�s et que sa vie, toute faite d�innocence et de vuln�rabilit�, allait basculer dans l�horreur ! En effet, Amani qui �tait toute heureuse d��tre �coli�re et d�avoir des copines de son �ge qu�elle retrouve tous les jours d��cole, l��tait plus encore en allant � la rencontre de sa maman, � chaque sortie de classe, pour lui raconter toutes ses prouesses quotidiennes ! Malheureusement, en cette triste matin�e, le destin a voulu que rien ne sera plus comme avant, pour cet ange ainsi que pour toute sa famille. En prenant le chemin du retour, la petite Amani a �t� attaqu�e, malheureusement pour elle, dans un endroit isol�, par une b�te immonde, un chien sauvage que l�on soup�onne d�ailleurs de rage. Amani aurait laiss� sa vie, si ce n��tait le passage � ce moment pr�cis, d�un automobiliste qui s�est dit horrifi� � la vue de la sc�ne. Il s�est d�brouill� comme il a pu, � coups de pierres et autres objets en sa possession, pour d�livrer la gamine des griffes de cette b�te sauvage. L�innocente Amani s�en est sortie avec de profondes morsures au visage, � la t�te et au cou. Elle a �t� �vacu�e, dans un premier temps, � la polyclinique de Oued-Endja puis au CHU de Constantine o� elle se trouve toujours dans un �tat comateux, au niveau du service de r�animation. Pour Amani et sa petite famille de situation sociale tr�s modeste, le cauchemar ne fait que commencer ! Abdelmadjid M�haimoud EL-TARF Travaux publics : un tron�on de la route nationale n� 44 dangereux Les usagers de la RN 44 dans sa partie reliant les chefs-lieux des wilayas d�El-Tarf et d�Annaba sont confront�s chaque jour � de potentiels accidents, particuli�rement de t�lescopage de v�hicules. Un tron�on de 30 m de la route en question � la sortie ouest de la localit� Lehouachia, relevant de la commune du Lac-des-Oiseaux, est dans un piteux �tat. La chauss�e affaiss�e est remplie de nids-de-poule au niveau de son flanc gauche en allant vers Annaba. De facto, l�autre flanc fait office de route ce qui est en soi un v�ritable danger. Il faut savoir que le trafic sur la RN 44 est intense et que beaucoup d�automobilistes empruntent cette route quotidiennement pour se rendre � leur travail dans la wilaya d�Annaba et vice-versa. Ainsi, la nuit tomb�e, les usagers ont toujours la peur au ventre � l�approche dudit tron�on qui est un v�ritable goulot d��tranglement. Les responsables de la Direction des travaux publics sont interpell�s pour prendre en charge ce probl�me dans les plus brefs d�lais. Il s�agit de vies humaines � pr�server.