Par Kader Bakou L�Alg�rie, avec un score de 34%, serait class�e � la 105e place du classement international 2012 du degr� de perception de la corruption, publi� il y a quelques jours par l�ONG Transparency International. Le Danemark et la Finlande, avec un score de 90%, occupent, ex-aequo, la premi�re place de ce classement des pays les plus int�gres du monde avec un score de 90%. La Somalie, l�Afghanistan (malgr� leurs int�gristes) et la Cor�e du Nord seraient les plus corrompus avec des scores �gaux de 8%. Ce classement est �tabli � partir de donn�es recueillies au d�but de 2012 par 13 institutions internationales, dont la Banque mondiale, les banques asiatique et africaine de d�veloppement et le Forum �conomique mondial. L'indice de perception de la corruption (IPC) varie entre 0 pour un pays consid�r� comme �hautement corrompu� et 100 pour un pays �tr�s vertueux�. On ne sait comment les fins limiers de ces institutions internationales op�rent dans les diff�rents pays. Mais, chez nous, il est s�r, qu�en r�alit�, ils n�y ont vu que du feu. Chez nous, personne ne touche des pots- de-vin, parce que, tout simplement, nous sommes un peuple musulman et la consommation des boissons alcoolis�es n�est pas halal (c�est m�me beaucoup haram). Le bakchich ? C�est juste un �cahwa� (un caf�) qu�on va siroter entre amis apr�s avoir r�gl� une affaire profitable aux deux parties. Il n�y a jamais eu de tentative de corruption parce que, chez nous, on t�invite simplement � �t�fermadj�, � go�ter ce d�licieux �fromage� qui ouvre bien l�app�tit, tout en sachant que l�app�tit vient en �mangeant�. Chez nous, d�ailleurs, on ne traite qu�avec ceux qui savent bien conjuguer le verbe �manger� et qui n�ont pas oubli� cet innocent conseil d�enfance : �On ne doit pas parler quand on mange.� Chez nous, aucun �qemqoum� (gros bonnet) n�est assez b�te pour graisser la patte de quiconque, car une patte graiss�e est incapable de blanchir l�argent sale. Chez nous, m�me si la �tchippa� existe, il est impossible de le prouver. Les affaires louches ne laissent pas de traces. Elles se traitent selon la r�gle du �ched-med� (tiens- donne), qui n�a rien � avoir avec le hasard du �chedi, medi�� K. B.