ORAN Une semaine �ensoleill�e� pour les enfants malades A partir d�aujourd�hui, et ce jusqu�au 29 d�cembre prochain, l�association Smile, constitu�e de jeunes b�n�voles qui accomplissent des initiatives envers les enfants, organise une semaine �caritative� � Oran, baptis�e �la semaine ensoleill�e�. Cette manifestation se fera en partenariat avec l�association fran�aise �Sourires ensoleill�s�. Son objectif est celui d�essayer de rendre le sourire aux enfants malades ou d�favoris�s, et cela � travers bon nombre d�actions et de shows comiques, qui se d�rouleront notamment, dans les centres d�enfants malades. Au menu de cette action, les enfants pourront profiter d�une visite interactive au Mus�e Ahmed Zabana, ainsi qu�une journ�e �shopping� (pour les filles !), un d�ner � l�h�pital p�diatrique de Canastel, de m�me qu�il est pr�vu une visite dans la ville de Tlemcen. Il est aussi pr�vu des actions plut�t �d�utilit�s publiques�, comme la d�coration et l��quipement des salles de loisirs et �ducatifs. Pour rappel, l�association �Sourires ensoleill�s� est une association estudiantine bas�e � Lille. Elle est connue � Oran pour ses actions humanitaires au profit des enfants malades et d�favoris�s. Elle collabore avec l�association oranaise Smile pour tenter �d�embellir � la vie de ces petits anges, maltrait�s par la vie, en leur apportant jouets et accompagnements. Afin de mener � bien leur action humanitaire, les membres de cette association lilloise agissent avec les moyens du bord : ils n�h�sitent pas, afin de lever les fonds, d�organiser � Lille, des spectacles de solidarit�, des tombolas, ou encore des �troc party� (�changes de v�tements). Aussi, cette semaine �ensoleill�e� devra se d�rouler dans une atmosph�re bon enfant, o� l�utile sera joint � l�agr�able, pour le plus grand plaisir de ces bambins. Amel Bentolba CONF�RENCE DE LA CONF�D�RATION G�N�RALE DES ENTREPRISES ALG�RIENNES � SIDI BEL-ABB�S Abus des responsables locaux Dans la journ�e d�hier, le bureau de la wilaya de Sidi Bel- Abb�s de la Conf�d�ration g�n�rale des entreprises alg�riennes par la voix de son pr�sident, lors d�une conf�rence tenue � l�h�tel El Djaza�r (ex-Versailles) de la ville, a d�nonc� l�abus des responsables locaux et la bureaucratie qui retardent le lancement de projets. Ceci a pour cons�quence, une baisse de la consommation des cr�dits de l�ordre de 17% en 2012 alors qu�il y a trois ans, des rallonges �taient demand�es pour achever des travaux de r�alisation. L�intervenant, �voquera lors de sa conf�rence, les onze lyc�es, les neuf CEM et les huit milles places p�dagogiques qui devaient �tre lanc�s en 2010 dont les travaux de r�alisation n�ont pas encore d�marr� � ce jour. L�orateur ajoutera que la discrimination et les probl�mes rencontr�s avec les ma�tres d�ouvrage et les bureaux d��tudes sont un frein pour les promoteurs. C�est ainsi, dira-t-il, que la plupart des entreprises se sont tourn�es soit vers l�OPGI, soit vers d�autres wilayas pour obtenir des projets. Pour cette ann�e, soulignera- t-il, aucun plan de charge n�a �t� transmis aux entreprises amenant m�me les entreprises mont�es dans le cadre du dispositif de l�Ansej � ne d�poser aucun bilan � cause de l�absence des cahiers de charge. Le Conseil de l�ordre des architectes a pour devoir, et r�le de nous impliquer et d�avoir des concertations avec les entreprises dans le but d�un travail de compl�mentarit�. Avant de clore sa conf�rence qui a drain� un nombre important d�entrepreneurs, le ma�tre de la tribune a exhort� les responsables � plus de professionnalisme, et au respect des cahiers de charge. Par la m�me occasion, il a rappel� que la Conf�d�ration g�n�rale des entreprises alg�riennes est en droit de demander un bilan de gestion des biens publics. A. M. AIN-T�MOUCHENT : �DUCATION NATIONALE Formation au profit des nouveaux professeurs Mettant � profit les vacances hivernales, la Direction de l'�ducation de la wilaya de A�n-T�mouchent organise, durant ces deux semaines de vacances, une formation au profit des professeurs nouvellement recrut�s dans les trois paliers de l'�ducation. Trois �tablissements scolaires ont �t� choisis par la Direction de l'�ducation pour cette formation aux 444 enseignants du primaire, du moyen et du secondaire qui ont rejoint les �tablissements scolaires au cours de la pr�sente ann�e : le lyc�e Maghni Sandid Mohamed de A�n-T�mouchent pour 148 PES, le CEM Ahmed- Ouriachi dans la m�me ville pour 128 PEM, et le lyc�e de Sidi Ben Adda pour 168 enseignants du primaire. Depuis dimanche dernier, les 444 professeurs des trois cycles poursuivent leur formation dans les trois �coles, encadr�s par des inspecteurs de l'�ducation nationale, des directeurs du moyen, et des professeurs exp�riment�s. 260 nouveaux professeurs exercent d�j� dans les diff�rents �tablissements scolaires de la wilaya auxquels il faut ajouter 184 autres qui sont dans la liste additive et qui attendent d'�tre int�gr�s d�s qu'il y a vacance de poste. A noter que cette formation s'inscrit dans le cadre de la formation acc�l�r�e des nouveaux professeurs dans les domaines de la l�gislation scolaire, la psychologie, l'�valuation et la confection des sujets d'examens. Ces professeurs ont rejoint le corps de l'�ducation durant l'exercice actuel apr�s avoir r�ussi l'examen d'entr�e organis� au mois d'ao�t dernier par la Direction de l'�ducation de la wilaya. Cette formation, assur�e par le service de la formation et de l'inspection de la Direction de l'�ducation nationale, vise � renforcer les volets p�dagogique et �ducatif des enseignants. Soixante-dix heures de cours seront dispens�s durant les deux semaines de ce mois de d�cembre et le mois de mars prochain pour les professeurs du secondaire, et de 140 � 160 heures pour les enseignants du primaire et du moyen. S. B. Noyade d'un enfant dans une b�che � eau � El Hassasna La localit� d'El-Hassasna, distante d'une vingtaine de kilom�tres du chef-lieu de la da�ra de Hammam-Bou-Hadjar, vient d��tre secou�e par un drame. Un enfant de cinq ans, qui avait disparu pendant presque une demi-heure de son domicile, a �t� retrouv� mort, noy� dans une b�che � eau dans le jardin public de la ville. Selon des t�moins oculaires, la b�che � eau �tait sans couvercle. Les �l�ments de la Protection civile de Hammam-Bou-Hadjar ont �vacu� le corps de l'enfant aux urgences m�dicales de l�h�pital Ahmed- Medeghri de A�n-T�mouchent pour �tre examin� par le m�decin l�giste, puis d�pos� � la morgue du m�me h�pital. Une enqu�te a �t� ouverte pour d�terminer les causes et les circonstances de ce drame qui a endeuill� toute une famille. S. B. RELIZANE Des citoyens livr�s � eux-m�mes Les habitants des douars de la commune de Belacel Bouzegza exer�ant au chef-lieu de la wilaya de Relizane vivent un calvaire qu�ils endurent depuis belle lurette. Malgr� leurs diff�rents appels incessants, aucune suite favorable ne leur �t� r�serv�e. Le mal s�accentue davantage lorsque la pluie s�invite au d�cor, le voyageur se retrouve malmen� de plus belle ; il n�y a aucun abribus o� il peut trouver refuge. En cette p�riode l�hiver, � la chute des temp�ratures, s�ajoute la tomb�e de la nuit d�s 18h. Les commer�ants baissent rideau, les habitants rentrent chez eux t�t. Pourtant, dix-huit heures est aussi une heure de pointe ! Les travailleurs, fonctionnaires et ouvriers qui transitent par Bendaoud pour rejoindre leurs domiciles font face au manque de transport. Les arr�ts de fourgons se vident et les voyageurs voguent entre d�sespoir et angoisse. Que ce soit � l�arr�t de Messa�dia ou � celui des Oliviers, le sentiment dominant chez les voyageurs est le m�me : la col�re qui suit naturellement un certain sentiment d�abandon. R�duits � l�errance, les voyageurs consacrent cette halte � �mendier� aupr�s des clandestins et marchander un voyage � un prix au rabais. L�autostop fait aussi partie des recettes gagnantes � partir de dix-huit heures. Les sc�nes de col�re se r�p�tent chaque jour et le sc�nario ne change gu�re. �Pourtant, dira un ouvrier, les transporteurs peuvent mettre quatre ou cinq fourgons � la disposition des voyageurs. Partir t�t est semblable � un abandon de poste.� Quand on a un enfant en bas �ge avec soi, une femme � c�t� ou des bagages dans les mains, le sentiment d�ins�curit� prend d�s lors de l�ampleur. Il n�est pas rare � ces heures d�errance de voir des personnes prises � partie, des vols, des agressions que seules les victimes isol�es, r�sign�es et battues connaissent les profondeurs du mal. �Quand est-ce que le probl�me sera r�gl� ?� s�injure un usager de la route qui travaille au chef-lieu de la wilaya de Relizane. A. Rahmane NA�MA Une production de plus de 13 000 q de dattes La production phoenicicole pour cette saison a atteint plus de 13 000 q de dattes, ont indiqu� les services agricoles de la wilaya de Na�ma. Soit une r�colte de plus de 2 000 q par rapport � la saison �coul�e. Le potentiel phoenicicole des communes de Moghrar, Djeniene et Tiout est d�environ 54 000 palmiers dont quelque 30 000 sont productifs, s��talant sur une superficie de plantation de 375 ha. II existe plusieurs vari�t�s de dattes comme rotbi, hartane, khalt, hmira. Mais les meilleures, deux autres qualit�s d�une bonne r�putation, appel�es f�gouce et aghra�e, dattes � fruits d�licieux, ovo�de noir, tendre, fibreux et parfum�. Les m�mes services ont indiqu� que des mesures d�accompagnement ont �t� d�cid�es en faveur des agriculteurs ces derni�res ann�es, par des programmes d�orientation et de vulgarisation, notamment la r�alisation de forages, de r�seaux d�irrigation agricole et l��lectrification rurale. Ce qui a permis la mise en valeur d�une nouvelle phoeniciculture de jeunes palmiers sur une superficie de plus de 193 ha qui commence � faire go�ter ses fruits.