OUM EL BOUAGHI La n�cessaire r�vision du plan de circulation routi�re Avec plus de 80 000 habitants actuellement, le chef-lieu de la wilaya d�Oum El-Bouaghi ne cesse de conna�tre une expansion urbanistique remarquable, avec la cr�ation de nouveaux lotissements, de nouvelles cit�s, voire l'�rection carr�ment d'une nouvelle ville, en l�occurrence le p�le urbain �Makomad�s, au sud de la ville. Cette situation ne va pas sans poser le probl�me de la circulation � travers les diverses art�res de la ville. A la formule du cr�ditauto (aujourd�hui n'ayant plus cours), les citoyens n'ont pas h�sit� � adh�rer pour renouveler leurs v�hicules. Du coup, le parc automobile a presque doubl� dans la ville puisque le cr�dit en question �tait pratiquement � la port�e de toutes les bourses. Cette situation n'a fait qu'exacerber le probl�me de circulation au niveau du chef-lieu de wilaya, dont certaines art�res demeurent trop exigu�s et ne r�pondent point aux normes. Cela �tant, les �meutes qu'a connues la wilaya � l'instar des autres r�gions du pays en janvier 2011 se sont sold�es par une s�rie de mesures � l��gard des jeunes, notamment en leur accordant des cr�dits destin�s � des projets, qui se sont traduits sur le terrain par la multiplication du nombre d'agences de location de voitures et de v�hicules (fourgons) de transport de marchandises . Cette nouvelle donne n'a fait qu'augmenter le nombre de v�hicules circulant au chef-lieu de wilaya, � tel point que se procurer une place pour stationner les jours de semaine demeure une v�ritable gymnastique. Les troubles ont provoqu� par ailleurs l'incendie et la destruction de nombreux biens publics. Parmi ceuxl�, les feux tricolores r�gulant la circulation au niveau des diff�rents carrefours : stade Zerdani-Hassouna, EPH Mohamed Boudiaf, Bouaziz Saadi... La municipalit�, dont la gestion a �t� marqu�e par une d�liquescence totale lors du dernier mandat qui s'est achev� en dents de scie, n'a pas daign� remettre en marche les feux tricolores, et n'a pas pens� non plus aux embouteillages qui se forment chaque jour, notamment aux heures de pointe au niveau de ces carrefours. D�s lors, on assiste quotidiennement � des disputes voire des bagarres entre conducteurs, avec le blocage de la circulation, m�me en pr�sence des agents de l'ordre d�pass�s, des klaxons fusant de partout, des conducteurs �nerv�s, des insultes. Les parkings sauvages poussent comme des champignons, car il suffit de stationner pour voir un jeune pointer son nez pour vous demander le droit de parking. Au chef-lieu de wilaya, l'absence d'un plan de circulation fait que des cit�s r�sidentielles telles El Moustakbel, El Houria, sont travers�es durant toute la journ�e par des v�hicules lourds pour charger et d�charger des mat�riaux de construction et autres � des commerces activant � l�int�rieur m�me de la cit� o� des enfants encourent en permanence le risque d��tre renvers�s par des camions, et ce, devant l�indiff�rence totale des autorit�s concern�es par la r�gulation de la circulation. L'insuffisance, des t�tes de stations et espaces pour les taxis, dont nombreux sont squatt�s par les clandestins imposant leur diktat en l'absence de la rigueur, n'a fait que multiplier le probl�me de stationnement et cr�er des situations difficiles pour la circulation routi�re Etant une ville universitaire, Oum El Bouaghi conna�t une circulation intense de bus de transport des �tudiants ; � cela s'est ajout� derni�rement un certain nombre de bus de transport urbain, sans parler de l�important nombre de v�hicules de visiteurs qui s�y rendent quotidiennement. De ce fait, la n�cessit� d'un plan rigoureux de circulation est plus qu'imp�ratif, sinon la situation ne cessera de se compliquer, voire d'empirer � l'avenir ! Moussa Chtatha CONSTANTINE 750 familles du bidonville de la cit� �Bessif� relog�es Au final, l�op�ration, tr�s attendue de relogement des habitants de l�un des plus vieux bidonvilles, �la cit� Bessif� en l�occurrence, �rig� aux abords de l�oued Boumerzoug s�est d�roul�e sans grand fracas. Mis � part le cas d�une vingtaine de familles, �exclues� puisque ne disposant pas de pr�affectations, les 750 autres familles-sont entr�es jeudi en possession de leurs appartements neufs � Ali Mendjeli. Pr�vue initialement pour la premi�re semaine des vacances scolaires mais report�e, � la derni�re minute sans explication, jusqu'� jeudi, l�op�ration de recasement des habitants de la cit� Bessif n�a pas �t� sans susciter une grande effervescence parmi les concern�s. Et m�me parmi les habitants des autres bidonvilles en attente de relogement, lesquels, impatients d�en finir avec la mis�re, et rumeurs aidant, ont failli faire capoter toute l�op�ration. En effet, plusieurs mouvements de protestations dont les auteurs n��taient autres que les habitants des 65 sites concern�s par le programme de r�sorption de l�habitat pr�caire ont �t� enregistr�s durant la semaine derni�re. Les contestataires, qui se disent en fait, tous �prioritaires�, r�clamaient leur �recasement dans les plus brefs d�lais�. Il s�agit, entre autres, des r�sidents des bidonvilles de Mand�la 2, la carri�re Ferando et Djaballah, lesquels contestant le choix de l�administration avaient barr� plusieurs routes. Bref, l�op�ration lanc�e jeudi vers 6 heures du matin sous l��il vigilant des services de s�curit�, s�est d�roul�e plus ou moins dans le calme. Une joie indescriptible se lisait sur les visages des riverains press�s de quitter leur taudis de fortune. Aussi, les habitants �exclus�, une vingtaine de familles �non recens�es�, notamment des nouveaux mari�s o� familles nombreuses ont �t� pri�s par les autorit�s de d�poser des recours. A en croire ces derniers, qui affirment r�sider sur le site depuis plus de 20 ans, leur exclusion serait injustifi�e. �C�est la faute au comit� de quartier et son pr�sident�, accusent d�autres habitants qui se disent pr�ts � se battre pour recouvrer leurs droits spoli�s par des gens ind�licats. Selon M. Aziz Benyoucef, secr�taire g�n�ral de la wilaya qui s�exprimait sur ce sujet, �tous les recours seront �tudi�s au cas par cas. Aussi, pr�cise-t-il, toutes les personnes ouvrant r�ellement droit au logement en seront b�n�ficiaires �. Sur un autre chapitre, le porte-parole de la Direction de l��ducation de Constantine a affirm� que toutes les dispositions ont �t� prises pour permettre aux enfants scolaris�s des familles recas�es aux unit�s de voisinage 1,9 et 19, de poursuivre leur scolarit�. Selon ce dernier, pas moins de 2 000 places p�dagogiques ont �t� d�gag�es pour les trois paliers. Une situation qui ne va pas sans accentuer davantage le probl�me de surcharge de classes dans lequel se d�battent les �tablissements scolaires � la nouvelle ville Ali Mendjeli. Farid Benzaid D�PISTAGE DU CANCER DU SEIN � GUELMA Pour un traitement moins cher, efficace et moins agressif Le directeur de la Cnas de Guelma, Kamel Attab, a tenu une conf�rence de presse, cette semaine, pour lancer la mobilisation de ses services dans la lutte contre le cancer du sein dans la wilaya. �Le d�pistage constitue toujours l�une des armes les plus efficaces de la lutte contre cette maladie. A un stade pr�coce, le taux de gu�rison peut atteindre les 90% et en plus les traitements sont moins agressifs�, d�clare-t-il. Selon lui, plus de mille femmes affili�es � la Cnas de Guelma ont �t� cibl�es pour subir gratuitement la mammographie, un examen radiologique de r�f�rence pour le d�pistage du cancer du sein, au centre r�gional de Constantine. Le premier responsable de la Caisse de Guelma a d�clar� que �le cancer du sein tardif est de tr�s mauvais pronostic, et en plus, son traitement a �t� �valu� � environ 600 millions de centimes, par contre, le co�t d�une prise en charge d�un cas d�pist� � un stade pr�coce pourrait �tre r�duit � 75 millions de centimes, et selon les sp�cialistes, � ce stade, la th�rapie est relativement moins agressive�. Enfin le directeur de la Cnas de Guelma a tenu � pr�ciser que �le diagnostic d�un cancer du sein, lors de cette op�ration de d�pistage, sera confirm� apr�s une deuxi�me interpr�tation radiographique effectu�e dans un autre centre sp�cialis�. Noureddine Guergour APW D�EL TARF Une deuxi�me session pour se partager les commissions Selon des sources cr�dibles, �les membres de l�auguste APW (Assembl�e populaire de wilaya) fra�chement �lus, se sont r�unis lundi dernier, en session extraordinaire, la deuxi�me depuis les �lections du 29 novembre, pour se d�partager les neuf commissions qui la composent, selon le nouveau code r�gissant cette institution r�publicaine, ainsi que l�approbation du budget primitif de wilaya�. �Cette session a permis de lever certains malentendus entre les diff�rentes tendances politiques et d�instaurer un nouveau climat, fait de rigueur, de respect et de convivialit�. Sur les 9 commissions l�gales, le FLN a obtenu 5 commissions, le RND 3 et le PT une seule. C��tait aussi l�occasion idoine pour le wali, Ahmed Ma�bed, de passer en revue les multiples projets r�alis�s, en cours et en voie de lancement�, a-t-on ajout�. Cependant, cette session a �t� caract�ris�e par l�absence de la presse �crite qui n�a pas �t� invit�e � l�exception, comme de coutume, de la radio locale.