OP�RATION D�EXPULSION DE SQUATTEURS DES IMMEUBLES D�SAFFECT�S Sept interpellations suite � une �meute � Oran Hier matin, le centre-ville d�Oran a v�cu un moment de stress suite � l�op�ration d�expulsion des squatteurs des immeubles d�saffect�s, men�e par les services de s�curit�, qui ont barricad� tout le centre-ville. A noter que cette op�ration a �t� men�e sous la direction du chef de la da�ra d�Oran, M. Bouchemma. Au total, une trentaine d�immeubles �taient concern�s par cette op�ration, qui a cibl�, dans un premier temps, 8 immeubles du secteur urbain d�El Emir. C�est au niveau de la rue Mahatma-Ghandi que des �meutes ont �clat�, o� les squatteurs ont tent� le tout pour le tout afin d�emp�cher la police de les d�loger. Tout d�abord, ils ont dress� un bouclier humain, compos� de femmes et d�enfants, afin de dissuader les �l�ments de la police d�approcher. Face � la d�termination de ces derniers, qui ont aussit�t �vacu� les enfants, les squatteurs se sont mis � lancer sur eux des projectiles, des pierres, mais aussi des bouteilles de bi�re. Le d�sarroi de certains squatteurs �tait si grand qu�on a m�me not� quelques tentatives de suicide, heureusement vite emp�ch�es. En tout, on a appris de sources s�curitaires, que sept personnes, dont une femme, ont �t� embarqu�es. Dans l�apr�s-midi d�hier, il �tait pr�vu l��vacuation de 14 autres immeubles d�saffect�s, � Sidi El Houari. On nous a assur� que tous les immeubles squatt�s se trouvant dans cet �tat, seront �vacu�s. Le chef de da�ra, pr�sent sur les lieux, avancera le nombre de 35 immeubles d�saffect�s squatt�s, notamment dans les vieux quartiers. �Les premiers occupants de ces immeubles ont �t� relog�s, dira le chef de da�ra, et ce, dans le cadre de la r�sorption de l�habitat pr�caire. On a bloqu� les acc�s, mais les squatteurs ont quand m�me r�ussi � y p�n�trer !� Le comble, c�est que beaucoup parmi ces familles ont d�clar� avoir �achet� ces vieilles b�tisses, � 20 millions de centimes, et esp�rent aujourd�hui �tre relog�es �Elles ont, en fait, �t� arnaqu�es, par des escrocs�, nous dira un responsable de l�APC. Les repr�sentants de la commune d�Oran nous ont assur� que ces vieux immeubles seront d�molis aussit�t l�op�ration d�expulsion termin�e. Amel Bentolba LA NOUVELLE VILLE D�EL JEDIDA Une copie � revoir Depuis des ann�es, des voix s��l�vent pour dire � quel point il �tait urgent de revoir toute la politique urbanistique telle qu�appliqu�e ces vingt derni�res ann�es dans notre pays, avec cette urgence de �repenser la notion de ville et de d�veloppement urbain, en pla�ant au centre, l�homme, les citoyens�. Des voix �touff�es qui n�ont jamais �t� �cout�es ou entendues par les d�cideurs de tous acabits au niveau central ou local. Et le constat est terrible car aujourd�hui, on a �fabriqu� � ce que l�on qualifie ais�ment de catastrophes urbaines n�es de la construction en urgence de milliers de logements engendrant des cit�s-dortoirs, synonymes de violence urbaine, ghettos, d�shumanisation et exclusion sociale. Il suffit de se r�f�rer aux statistiques de la police pour voir qu�� Oran, les lieux o� la criminalit� est le plus �lev�e sont situ�s dans les nouvelles cit�s-dortoirs qui ne sont que un alignement d�immeubles sans espace, sans cadre de vie. Depuis quelques jours, il a fallu une lettre du chef de l�Etat demandant au corps des architectes urbanistes de rompre avec ce concept de �cit�-dortoir� pour que le d�bat soit relanc�. Et c�est � Oran que celui-ci doit se poser en urgence, avec justement ce projet phare, ainsi pr�sent�, de la construction d�une nouvelle ville d�j� baptis�e El Jedida et qui devrait s��taler sur plus de 2 000 ha, � 3 km d�Oran. Pourquoi ce projet plus particuli�rement doit �tre revu de fond en comble et ne pas �tre un dossier simplement aux mains des fonctionnaires ? Et pour cause, le peu qui en a �t� dit fait craindre le pire puisque El Jedida repose d�ores et d�j� sur ce concept du �chiffre� avec la seule pr�cision donn�e dans ce cadre, celle de la construction de 65 000 logements promotionnels. Point de concept autour de la notion de ville alliant cadre de vie, d�veloppement social, �conomique, loisirs, culture, etc. C�est la reproduction des catastrophes d�nonc�es plus haut qui pourrait se dessiner avec cette mise en avant de la construction de 65 000 logements promotionnels. Qui plus est renvoie � un autre choix inqui�tant puisqu�il est sousjacent � celui des classes sociales, car l�on ne parle pas de logement social et autres programmes pour des populations � faibles revenus que l�on va certainement continuer � sortir des centres-villes pour les parquet dans des p�riph�ries � plus de sept kilom�tres. Fay�al M. SOUGUEUR Quand tout le monde s�implique pour nettoyer sa ville Lanc�e de mani�re spontan�e sous le sceau �pour une ville propre�, la campagne de nettoiement qu�a connue Sougueur dans la wilaya de Tiaret, durant les trois derniers jours, a eu des �chos des plus favorables parmi la population locale, � en juger par la mobilisation voire l�adh�sion inconditionn�e de tous les citoyens, lesquels n�ont m�nag� aucun effort pour s�y impliquer massivement. Encadr�e par l�administration et l�APC de Sougueur, cette louable initiative qui a vu �galement la participation des entreprises priv�es et des diff�rentes associations a cibl� principalement les grands axes ainsi que plusieurs quartiers de cette deuxi�me agglom�ration du cheflieu de la wilaya. En effet, en l�espace de deux jours seulement, les intervenants ont pu collecter une forte quantit� d�ordures m�nag�res et part l� m�me de d�barrasser la chauss�e des d�chets solides. L�op�ration devrait se poursuivre autant de fois que possible, d�autant qu�elle s�inscrit dans un souci de pr�server l�environnement imm�diat et du coup contribuer � am�liorer le cadre de vie du citoyen. Ce geste encourageant � plus d�un titre, intervient � point nomm� dans la mesure o� plusieurs art�res et cit�s de la ville se sont transform�es � un moment donn� en d�charges sauvages � ciel ouvert. Il convient de souligner qu�une rencontre d��valuation est pr�vue d�s la cl�ture de cette campagne avec l�ensemble des intervenants et des repr�sentants de la soci�t� civile. A cette occasion, le nouveau maire de la ville devrait entre autres, donner sa vision sur les diff�rentes actions envisag�es prochainement dans le cadre d�un programme d�int�r�t g�n�ral. Mourad Benameur RELIZANE Quatre membres d'une famille intoxiqu�s � Bermadia Les services de l�unit� principale de Protection civile relevant de la direction de la wilaya de Relizane ont enregistr�, hier apr�s-midi, le premier cas d'intoxication alimentaire au sein d'une famille habitant � la cit� des 1026 logements, dans la nouvelle ville Adda Benada (ex-Bermadia), sise au chef-lieu de Relizane. Quatre membres de cette famille, la m�re et ses trois enfants, ont �t� intoxiqu�s apr�s avoir consomm� des produits laitiers p�rim�s. Heureusement que l'intervention rapide et efficace des sapeurs-pompiers a pu �viter le pire, en secourant et �vacuant les quatre membres de la famille vers l��tablissement hospitalier public Mohamed-Boudiaf de Relizane o� ils ont subi un lavage d�estomac, a-t-on appris. Ce cas d�intoxication est le premier signal� depuis le d�but de l'ann�e 2013. Pour rappel, l�Association de protection du consommateur a, en �troite collaboration avec la Direction du commerce, initi� plusieurs campagnes de sensibilisation contre les intoxications alimentaires, surtout lors des f�tes de famille, a-t-on encore indiqu�.