ORAN : GR�VE DU PERSONNEL ALG�RIEN DE LA SOCI�T� OMANO-ALG�RIENNE D�AMMONIAC 18 gr�vistes menac�s de licenciement Quelque 300 travailleurs de l�entreprise d�Ammoniac omano-alg�rienne (AOA) ont entam�, depuis maintenant plus de 10 jours, un mouvement de protestation au sein de leur entreprise. Une gr�ve illimit�e a �t� ainsi lanc�e, et tous les jours, des sit-in sont organis�s devant les locaux administratifs de cette entreprise. Par cet acte, ces travailleurs pointent du doigt le malaise social dont ils se disent victimes. Ils d�noncent le comportement �m�prisant� des responsables indiens � leur endroit, mais encore, le non-respect des lois sociales en mati�re de relation de travail, la discrimination salariale, la gestion opaque de l�entreprise, ainsi que bien d�autres points qu�ils ont relev�. Voulant conna�tre la version de la partie adverse, c'est-�-dire les cadres dirigeants de l�entreprise, l�acc�s au site nous a �t� refus�. Mais cette affaire prend de l�ampleur, car le jour o� nous nous sommes rendus sur les lieux, nous avons appris que 18 gr�vistes �taient sous le coup d�un licenciement, et cela par la voix d�un huissier. Ceci est d�autant plus d�concertant, selon les gr�vistes, que le jour m�me, des pourparlers ont �t� engag�s entre leur repr�sentant et un responsable administratif, et cela en pr�sence des repr�sentants des autorit�s locales. �S�ils esp�rent nous mettre la pression, ils se trompent lourdement. Nous ne l�cherons pas l�affaire jusqu�� obtenir gain de cause !�, nous dira un gr�viste. �Nous exigeons qu�une enqu�te soit men�e afin de mettre la lumi�re sur les pratiques de gestion de ce complexe, qui a �t� r�alis� avec de l�argent alg�rien !� L�entreprise AOA est un partenariat r�alis� en 2008, entre Sonatrach (qui d�tient 49% des parts), et le groupe Omanais Suhail Bahwan (51%). Le financement de ce projet a �t� effectu� gr�ce � un �consortium� de banques publiques (CPA, BEA, BNA, BDL et CNEP-Banque). L�entreprise doit ainsi produire 4 000 tonnes par jour d�ammoniac, et 7 000 tonnes d�ur�e granul�e. A l�origine de ce litige est le fait que le groupe Omanais ait d�cid� d�installer des dirigeants et cadres superviseurs indiens et bengalis pour la gestion du site. Les travailleurs d�noncent ainsi cette discrimination faite � l�encontre des Alg�riens, qui, malgr� leur comp�tence av�r�e, se voient oblig�s de faire le travail le plus dur et le plus p�nible. Amel Bentolba APR�S DEUX MOIS DE GR�VE DES �TUDIANTS DE L�USTO Une ann�e de plus en plus hypoth�qu�e Cela fait plus de deux mois que les �tudiants du campus IGCMO de l�USTO d�Oran sont en gr�ve et 20 jours qu�ils en bloquent les acc�s, paralysant du coup toutes les activit�s et le fonctionnement administratif. Ce mouvement de protestation, qui, au d�part, avait �t� d�clench� par les �tudiants de master 1 en g�nie civil, a vite d�bord� avec l�entr�e dans le mouvement de la quasi-totalit� des �tudiants des d�partements de g�nie civil, g�nie m�canique ainsi que depuis peu, ceux de l�hydraulique. Si au d�part, les revendications des �tudiants portaient sur le blocage de la d�livrance des dipl�mes et des attestations, plus de quatre mois apr�s la rentr�e, le non-versement de frais de stages ne touchant que ces d�partements, une radicalisation des gr�vistes s�est peu � peu mise en place. Et pour cause, constatant le mutisme du rectorat qui n�aurait pas tenu ses engagements, les �tudiants se sont dit tr�s choqu�s par l�attitude du doyen et du chef de d�partement de cette facult�. Des propos insultants � l�encontre des �tudiants auraient �t� tenus en direct lors d�une �mission � la radio locale. Les �tudiants ont du coup remis en cause toutes les conditions d�enseignement pr�valentes dans ce campus. Bureaucratie, salles de cours et amphis d�grad�s, absence de conditions minimales pour �tudier, m�pris � l�encontre des �tudiants, etc. D�sormais, les �tudiants demandent le d�part du doyen et du chef du d�partement qui sont, selon eux, les principaux responsables de cette lente et irr�m�diable d�gradation du campus de l�IGCMO et des conditions d��tudes. Une revendication, faut-il le rappeler, qui pour l�instant n�a co�t� sa place qu�au vice- recteur de la p�dagogie de l�USTO. Ces jours derniers, des frictions, nous a-t-on dit, entre �tudiants gr�vistes et d�autres non gr�vistes �envoy�s par certains pour cr�er des troubles� ont eu lieu � l�entr�e de l�IGCMO, totalement bloqu�. D�aucuns s�interrogent sur le silence des responsables de l�Universit� et le pourquoi de ce pourrissement qui risque de remettre en cause toute l�ann�e universitaire en cours et par extension la prochaine rentr�e. Fay�al M. RELIZANE Les villageois du douar Douze r�clament l�ouverture de la salle de soins Les habitants de la petite agglom�ration de Douze, relevant de la municipalit� de Belacel Bouzegza dans la wilaya de Relizane vivent le calvaire au quotidien. Leur localit� n�est pas aliment�e en eau potable et les rues menant au chef-lieu de commune sont impraticables, surtout en saison hivernale. Les habitants de cette bourgade interpellent les autorit�s comp�tentes, notamment les services de la mairie, pour accorder � leur agglom�ration sa part du d�veloppement durable lanc� � travers le pays : le rev�tement des routes et pistes, l�eau potable, l�habitat rural, l�assainissement et la r�ouverture de la salle de soins. En r�ponse, le maire de Belacel Bouzegza souligne que les routes rel�vent du PPDRI qui devra toucher toutes les localit�s de la commune. Le premier responsable de la commune a signal� le probl�me de la salle de soins qui n�est pas exploit�e comme infrastructure sanitaire et est toujours ferm�e depuis la d�cennie noire qu�a connue la r�gion de la wilaya de Relizane. �Nous allons faire une demande aupr�s de la Direction de la sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re de Relizane en attendant une suite positive de leur part�, conclut-il. A. Rahmane LA POLICE NEUTRALISE UN GANG DE VOLEURS DE VOITURES Un v�hicule vol� r�cup�r� Le vol de v�hicules ne cesse de prendre de l�ampleur et de faire du mal � la soci�t�. Un jeune homme a �t� agress� � l�aide de sabres et d��p�es par deux individus et d�lest� de sa voiture. Aussit�t, la victime d�posa plainte aupr�s des services de police pour d�clarer qu�il avait �t� accost� par deux inconnus. Sous la menace d�armes blanches, ils l�ont d�poss�d� de son bien. Les recherches d�clench�es par les services de s�curit� ont aussit�t port� leurs fruits. Le v�hicule vol� fut retrouv� gr�ce � son num�ro d�immatriculation quelques minutes plus tard apr�s le forfait. Une course poursuite avec les forces de l�ordre s�en est ensuivie jusqu�� la mobilisation de la Campus vol�e � la Cit� du 5-Juillet et � l�arrestation des deux mis en cause qui ont oppos� une farouche r�sistance et donn� du fil � retordre aux policiers avant d��tre ma�tris�s et menott�s. Identifi�s, les deux malfaiteurs, A. B. et M. H., �g�s de 24 ans, et leur complice B. H., 28 ans, ont �t� interpell�s � la suite de l�enqu�te. Pr�sent�s devant le parquet, les deux voleurs pris en flagrant d�lit de vol ont �t� mis sous mandat de d�p�t tandis que B. H. a b�n�fici� d�une citation directe. Le trio est poursuivi pour association de malfaiteurs, vol de voiture et d�tention d�armes blanches. A. B. MOSTAGANEM 3 ans de prison ferme pour l�agression d�un couple d�Am�ricains Ayant reconnu les faits reproch�s, les deux malfaiteurs ont �t� condamn�s, ce lundi, � la peine de trois ann�es de prison ferme par le tribunal correctionnel de Mostaganem. L�agression du couple de ressortissants am�ricains remonte au 9 d�cembre dernier. Les victimes avaient �t� attaqu�es non loin de la cit� C.I.A en bordure de la voie express Mostaganem-Oran quelques minutes apr�s la tomb�e de la nuit. L�homme fut particuli�rement brutalis�. Bless� � coups d�armes blanches, il fut d�lest� de son t�l�phone portable et de la somme de 500 dinars qu�il portait sur lui. Dans son r�quisitoire, le procureur de la R�publique s�est montr� particuli�rement s�v�re devant les deux malfrats et a requit la peine de 5 ans de prison ferme, assortie d�une forte amende. Ali Bensadok NA�MA Trois morts par asphyxie � Ben-Amar Trois personnes d�une m�me famille ont trouv� la mort par asphyxie au gaz naturel dans leur domicile � Mekmen-Ben-Amar, commune situ�e au nord-ouest de Na�ma (RN22). Les victimes sont le p�re et la m�re �g�s d�une trentaine d�ann�es ainsi que leur b�b� de six mois. Cette famille n�avait pas donn� signe de vie depuis quelque temps jusqu�� ce que des proches ont d�couvert leurs corps sans vie � leur domicile. Une enqu�te a �t� aussit�t ouverte pour d�terminer les circonstances exactes de ce drame. B. Henine MECHERIA Le d�p�t des Domaines prend feu Un incendie s�est d�clar� ce lundi 14 janvier dans un d�p�t des saisies des services des Domaines de la ville de M�cheria, indique-t-on. L�on ignore l�origine de ce feu et quelle est l�importance des d�g�ts occasionn�s, notamment la valeur des marchandises parties en fum�e. Une enqu�te a �t� ouverte.