SECTEUR DE L��DUCATION � BOUIRA Quand les enseignants se retrouvent livr�s � eux-m�mes Depuis le d�but de l�ann�e, pas une semaine ne passe sans que des enseignants, des �l�ves ou des parents d��l�ves se manifestent pour d�noncer un fait, un geste, une gestion ou carr�ment le laisser- aller de certains responsables du secteur de l��ducation � Bouira. Ainsi, apr�s les lyc�es de Saharidj, Aghbalou, Ath-Mansour, qui ont d�nonc� � travers des gr�ves, le manque de moyens p�dagogiques et humains au tout d�but de l�ann�e en cours, d�autres �tablissements scolaires sont mont�s au cr�neau pour d�noncer la gestion des responsables de leurs �tablissements quand il ne s�agit pas carr�ment de la gestion de la DE qui est d�cri�e. Au niveau du chef-lieu de wilaya, ce sont les lyc�es 140 logements pour un probl�me de cl�ture et de manque de s�curit� et le technicum Ouamrane pour une histoire d��tanch�it� qui se sont manifest�s par des actions de gr�ve, alors que dans les autres communes, des gr�ves ont �t� organis�es pour r�clamer le chauffage comme le lyc�e d�Ahnif, la non-prise en charge du surplus d��l�ves envoy�s dans une �cole primaire faisant office d�une annexe mais sans aucun accompagnement au lyc�e de Taghzout, et enfin, depuis la semaine derni�re, le lyc�e de A�n Hdjar o� est signal�e une m�sentente totale entre les enseignants et le proviseur. Ce dernier aurait, selon une d�claration remise � notre bureau par la section syndicale du Cnapest, d�pass� les limites en ne respectant plus les enseignants et en ne prenant plus en compte leurs dol�ances. D�apr�s ces repr�sentants, le proviseur aurait outrepass� ses pr�rogatives en violant la franchise de la salle des professeurs accompagn� des �l�ves qui ont manqu� de respect aux enseignants. Aussi, apr�s ces d�passements, les enseignants de ce lyc�e demandent � leur tutelle le d�part de leur proviseur et d�cident de poursuivre le mouvement de gr�ve jusqu�� satisfaction de cette principale revendication. Par ailleurs, durant la m�me journ�e, l�association des parents d��l�ves du CEM Aigoune Ali de Haizer a ferm� le coll�ge pour d�noncer le silence de la DE, destinataire d�une plateforme de revendications depuis plusieurs semaines. Des revendications somme toute l�gitimes comme le confirmera un enseignant de ce coll�ge, qui rappelle un fait tr�s grave : la fuite de gaz au niveau du restaurant qui a �t� signal�e � la DE depuis le mois de d�cembre et qui n�a rien fait depuis. Outre ce probl�me dangereux pour la vie des enseignants et des �l�ves, � l��pisode de Tlemcen est encore vivace dans les esprits puisque l�un des �tudiants est natif justement de cette r�gion � notre interlocuteur �voque �galement le probl�me du manque de directeur en cong� de maladie depuis septembre, chose qui s�est r�percut�e n�gativement sur le bon fonctionnement de l��tablissement dont des �l�ves s��tant retrouv�s sans professeur de fran�ais, parti en retraite mais jamais remplac� depuis des mois, et une enseignante de math�matiques partie en cong� de maternit� en laissant des classes sans rempla�ant. Autant de probl�mes qui sont signal�s quotidiennement, mais face auxquels la DE semble impuissante. Y. Y. M'SILA Amar Tou inaugure une gare routi�re et promet une �tude de r�alisation d'un tramway Le ministre des Transports a d�clar� en marge de sa visite de travail qui l'a conduit la journ�e de samedi dans la wilaya de M'sila, la possibilit� de programmer pour la ville de �M'sila� une �tude d'un projet d'un tramway lors du prochain quinquennal. Le ministre des Transports a effectu� une visite de travail sous une pluie torrentielle dans la commune de �A�n El Hadjel� o� il s'est rendu dans l'un des chantiers charg�s de la r�alisation de la ligne ferroviaire �M'sila- Boughezoul� qui s��tend sur une longueur de 151 Km r�partie comme suit:98 km dans la wilaya de M'sila ; 44 km situ�s dans la wilaya de Djelfa et 9 km dans la wilaya de M�d�a. Ce projet confi� � l'entreprise nationale COSIDER qui a lanc� le chantier des travaux sur une distance de 128 km et pr�pare la pose de rails qui d�butera � partir du mois de septembre de l'ann�e en cours, un d�fi relev� par la soci�t� devant le ministre des Transports. Il faut noter que le projet rencontre des obstacles qui pourront retarder sa r�alisation et de ce fait, ne pas respecter les d�lais pr�vus, tels que le probl�me d�expropriation des terrains par lesquels passe cette voie unique. A cet effet, le ministre des Transports a demand� aux responsables de ce projet, de relever le d�fi et de r�gler ce probl�me pour achever les travaux dans les d�lais. Dans la ville de �Bou Saada�, M. Amar Tou a visit� la nouvelle gare qui a �t� saccag�e lors des �meutes de janvier 2011,et depuis lors a �t� abandonn�e. En outre, il a visit� la gare de la ville de �Sidi A�ssa� qui attend son alimentation en gaz, en �lectricit� et en eau, pour pouvoir ouvrir ses portes aux usagers. Au chef-lieu de wilaya, M. Amar Tou a donn� le feu vert � la mise en service de la nouvelle gare, un projet de 26 milliards qui sera g�r� par la soci�t� de gestion des gares routi�res locales(SOGRAL). Cette soci�t� est charg�e en outre de la gestion des autres gares construites r�cemment dans la wilaya, � savoir celle de �Magra, de Bou Saada, de Sidi A�ssa de Hammam Dhala� et celle de M'sila qui pourront �tre en service selon les responsables du secteur, � partir de la deuxi�me semaine du mois prochain. A. La�di BLIDA La difficult� des sujets, cause de l��chec scolaire Une �tude sur le terrain, a permis � la brigade des mineurs de la gendarmerie de Blida de conclure que la difficult� des sujets d�examen est l�une des causes de l��chec scolaire et de l�abandon total des �tudes par les �l�ves. C�est ce qui a �t� r�v�l� lors d�une journ�e de sensibilisation organis�e par la Gendarmerie nationale � l�endroit de la famille �ducative et des parents d��l�ves. Les �l�ments de la gendarmerie ont soulign� que l�enfant est devenu la proie de son environnement imm�diat lequel est charg� d�attractions n�gatives qui le d�tournent de l��cole. L��tude a �galement montr� que l�absence de coordination entre l��tablissement �ducatif et les parents est l�un des facteurs � m�me de propulser l�enfant dans un monde o� il ne se reconna�tra plus, d�o� sa haine pour le pays et le d�sir de le quitter � tout prix. Dans le m�me ordre d�id�es, les gendarmes ont relev� que l�autre cause poussant l�enfant � ne pas s�int�resser aux �tudes est la non-compr�hension des inspecteurs de l��ducation de la r�alit� v�cue par ce dernier. Tout comme l�absence de communication entre les parents et leurs enfants engendre un complexe chez ces derniers, voire m�me une attitude de rejet de la part de l�enfant pour ses g�niteurs et une vue biais�e pour l��cole surtout lorsqu�il n�est pas satisfait en mati�re de r�ponses concr�tes � ses interrogations, lesquelles r�ponses peuvent �tre consult�es sur le web. Les communicateurs citent les cha�nes �trang�res regard�es via la parabole comme un fl�au � m�me d��loigner l�enfant de ses valeurs intrins�ques et l�obliger � vivre dans la tourmente psychologique. La prise en charge psychologique de l�enfant doit �tre effectu�e avec beaucoup de tact et de sagesse, insistent les gendarmes.