DISTRIBUTION DE LOGEMENTS SOCIAUX � TIPASA Col�re � Ahmer El A�n Les principaux axes routiers menant de la ville de Ahmer El A�n vers Blida, Hadjout et Tipasa �taient ferm�s hier � la circulation. Cette fermeture � la circulation qui dura plusieurs heures faisait suite � un mouvement de contestation populaire de plusieurs centaines d�habitants d�Ahmer El A�n. Aucun v�hicule n�a pu traverser les barrages constitu�s de troncs d�arbres, de pneus et de blocs de pierre. M. Djamel Bouchouata, l�un des repr�sentants de ce mouvement, nous a expliqu� les mobiles de ces actions violentes. �Ces citoyens exigent la publication et l�affichage de la liste des 325 b�n�ficiaires de logements, telle que valid�e par l�ancienne commission de la pr�c�dente APC�, mais � la question de savoir pourquoi des manifestations au niveau du si�ge de la da�ra d�Ahmer El A�n, notre interlocuteur s�est voulu pr�cis � ce sujet : �A plusieurs reprises, des dizaines de citoyens avaient demand� audience aupr�s du chef de da�ra pour s�enqu�rir sur ces logements mais ils n�ont pas �t� re�us. Alors, c�est le ras-le-bol.� Pour sa part, M. Youn�s, le chef du cabinet de la da�ra d�Ahmer El A�n, d�ment ces assertions, en d�clarant : �Pour preuve, regardez ces copies de convocations envoy�es � plusieurs citoyens selon un quota de rendez-vous, compte tenu de l�afflux important de ces demandeurs. On ne peut recevoir des centaines de personnes par jour. Alors, nous limitons les r�ceptions � quelques dizaines par jour�. Quant au maire de la ville d�Ahmer El A�n, il estime que �l�APC, qui repr�sente ces citoyens, souhaite avoir un droit de regard et devra �tre associ�e et consult�e � toute d�cision, et m�me � l�entrevue avec ces derniers. Cela aurait permis de pr�ciser les cas litigieux�. Mais les contestataires veulent du concret pour ce qui est de l�attribution des 325 logements, qui sont fin pr�ts, � savoir leur affectation. Les habitants sont en d�tresse�, dira M. Bouchouata. �On nous a promis fin f�vrier 2013 l�affectation de 706 logements sociaux. Nous attendrons. Mais pas au-del�, confie ce dernier. Larbi Houari SECTEUR DE L��DUCATION � BOUIRA C�est le pourrissement total Rien ne va plus dans le secteur de l��ducation � Bouira. Le directeur de l��ducation qui a engag� un v�ritable bras de fer avec le Cnapest est en train de vivre les effets n�fastes du refus de dialoguer avec un partenaire que m�me le minist�re a reconnu comme �tant l�un des plus cr�dibles � l��chelle nationale. Un syndicat qui s�est impos� dans le secondaire et qui est en train de s��largir vers les deux autres paliers de l��ducation, le moyen et le primaire. A Bouira, le Cnapest pr�sent� comme la force tranquille et imperturbable dans le secteur de l��ducation a toujours �t� soutenu dans ses actions par les deux autres paliers de l��ducation. Il ne cessait depuis septembre dernier, d�attirer l�attention des pouvoirs publics et du minist�re quant � une r�elle possibilit� de voir les choses s�enliser � cause du refus de l�actuel directeur de l��ducation de r�pondre favorablement � une plateforme de revendications, que ce syndicat avait � trois reprises soumise � ce responsable. Celui-ci, lors de rencontres tenues les 26 et 30 septembre puis le 20 octobre derniers, s��tait engag� solennellement et par �crit avec signature du PV de r�union, � r�gler tous les probl�mes soulev�s par les enseignants. Ces probl�mes concernent, entre autres, le refus de dialoguer avec le Cnapest et son association dans le r�glement des conflits qui engagent les enseignants, la demande de r�gularisation des arri�r�s de salaires pour les enseignants principaux et les responsables de mati�res depuis 2008, puis, r�cemment, le retard dans le payement des salaires du mois de janvier. Las d�attendre et voyant que toutes ces promesses et ces engagements sont rest�s lettre morte, les d�l�gu�s du Cnapest sont all�s voir le DE ce mardi pour s�enqu�rir de la situation mais, au lieu d��tre re�us, ils furent accueillis par un important dispositif de s�curit�. Le DE venait de faire appel � la force publique pour emp�cher ces d�l�gu�s d�acc�der au si�ge de la Direction de l��ducation. Aussi, face � tous ces d�passements, conjugu�s � la col�re des enseignants de diff�rents palier qui sont � la fin du mois de janvier sans salaire alors qu�un protocole d�accord avait �t� sign� depuis plusieurs ann�es d�j� stipulant que les salaires devaient �tre vers�s au plus tard le 15 de chaque mois, avec possibilit� de glisser cette �ch�ance pour le seul mois de janvier au 22 du mois ; on d�compte 40 lyc�es sur les 45, et des dizaines de coll�ges et d��coles primaires, en gr�ve. Une assembl�e g�n�rale est pr�vue pour aujourd�hui jeudi, par les repr�sentants du Cnapest �largi, afin de d�cider des actions � suivre pour mettre fin aux agissements du directeur de l��ducation et de ses services. Y. Y. A�N DEFLA De l�eau potable en permanence pour les habitants de 6 communes La r�cente inspection par les plus hauts responsables du secteur des ressources en eau et de l�Alg�rienne des eaux � la station de traitement et de pompage de l�eau � partir du barrage de Sidi Ahmed Bentaiba sur la commune de Arib, a permis de constater que tout est pr�t pour alimenter en eau potable, H24, les populations de 6 communes notamment les 3 situ�es � l�Est du barrage en l�occurrence Arib, Sidi Lakhdhar, et Khemis Miliana et les 3 autres se trouvant � l�ouest soit Mekhatria, A�n Defla et Djelida. Selon nos informations, ce sont quelques 242 413 habitants qui pourront ainsi disposer de l�eau potable en permanence, d�s la mise en service de cette station pr�vue dans les 48 h d�s que les derni�res analyses biologiques tomberont. Il est m�me pr�vu que cette disponibilit� b�n�ficiera a une population estim�e � 364 000 habitants � l�horizon 2030 puisque la capacit� de traitement de cette structure est �valu�e � 500 l/seconde soit 43 200 m3 par jour. La distribution se fera au moyen d�un r�seau de conduites de transport d�un lin�aire de 50 km d�est en ouest, r�seau d�j� enti�rement r�alis� et les essais effectu�s. La nouveaut� concernant cette station est qu�elle est enti�rement g�r�e par syst�me informatique. Elle aura co�t� 4,09 milliards de DA. Cependant si tout est pr�t pour permettre � ces populations de disposer de l�eau potable et de bonne qualit� puisque ne provenant pas des nappes phr�atiques qui selon certaines sources seraient contamin�es par de fortes doses de nitrate et de pesticides principalement celles des p�rim�tres de El Amra et El Abadia o� sont pratiqu�es les cultures extensive et intensive de la pomme de terre avec l�usage inconsid�r� de produits chimiques, selon des �tudes r�alis�es par des chercheurs de l�Universit� de Khemis Miliana qui ont pu constater la pr�sence de ces produits � des doses d�passant de tr�s loin, les normes fix�es par l�OMS. Si donc tout est pr�t pour cela, il n�en demeure pas moins qu�il faudra tenir compte de la qualit� de la gestion de la ressource par l�ADE et l�entretien des r�seaux urbains qui souffrent en de nombreux endroits et secteurs de v�tust�, induisant des coupures et des fuites entra�nant des pertes consid�rables du pr�cieux liquide. Pour parer ces pertes, un vaste programme de r�novation de ces r�seaux est en cours. En effet si � A�n Defla, le chef-lieu de wilaya, le r�seau de distribution a �t� enti�rement renouvel�, une op�ration similaire a �t� entam�e a Khemis Miliana, la commune la plus peupl�e de la wilaya, une op�ration pour laquelle une enveloppe de 60 milliards a �t� consentie. L�avanc�e des travaux de r�novation du r�seau de Khemis Miliana est jug�e tr�s satisfaisante puisqu�on nous a indiqu� qu�elle est pratiquement achev�e dans les quartiers p�riph�riques tels que Souffay, Dardara, la Cadat� Et qu�il ne reste que le Centre-ville o� les travaux sont en cours. S�agissant de la distribution des ressources hydroagricoles, une autre station a �t� r�alis�e � Djelida pour l�irrigation de la rive gauche du haut Chelif. Pour cela, de grand travaux on �t� r�alis�s. En effet pour pallier le mauvais choix de la construction du barrage de Haraza dans la commune de Djelida, un barrage qui ne re�oit que d�infimes quantit�s d�eau des bassins versants, on a commenc�, durant les ann�es �coul�es, par des remplissages de ce barrage au moyen de pompages � partir de l�eau du Chelif, mais la facture de l��nergie �lectrique s�est av�r�e exorbitante. Aussi, on a entrepris de remplir ce barrage en transf�rant de l�eau par syst�me gravitaire � partir du barrage de Der Der dans la commune de Tarik Ibn Zyad, distant de 15 km. Ainsi c�est gr�ce � cette station que 4 p�rim�tres agricoles en l�occurrence, Djelida, Oued El Djemaa, Bordj Emir Khaled et A�n Soltane sont irrigu�s. De ce fait, la superficie disposant du r�seau d�irrigation est estim�e � 20 300 ha tandis que la surface irrigu�e est �valu�e � 4 842 ha. On indique que cette station refoule en direction des 4 communes pr�cit�es, 172 800 m3 par jour et a permis l�am�lioration hydroagricole de la superficie cultivable qui est pass�e de 35 ha � 9267 ha. Par ailleurs, un important projet de traitement et de transfert d�eau potable en direction des populations des communes de Bela�, El Maiene et Bathia, entam� au mois de janvier 2012 � partir du barrage de Ouled Mellouk situ� sur le territoire de la commune de Rouina est en cours. A noter que ces communes du sud-ouest de la wilaya, souffrent d�un important d�ficit en eau potable depuis longtemps. Karim O. EL AMRA �Ne touchez pas � notre place publique !� Le projet d��riger un march� de fruits et l�gumes dans l�espace de loisirs situ� dans l�enceinte de la Maison de Jeunes, en plein centre de la ville d�EL Amra, face la mosqu�e El Atik, a suscit� l�ire de la population et son refus total de voir ce projet se r�aliser. C�est ce qui ressort de la motion portant pr�s de 300 signatures pour l�instant, motion dat�e de dimanche dernier et adress�e au pr�sident de l�Assembl�e Communale locale et au chef de l�Ex�cutif de la wilaya. Pour manifester leur opposition � ce projet des centaines de jeunes de plusieurs quartiers de la ville occupent la place depuis l�annonce de la nouvelle et certains ont m�me dress� une tente et y ont pass� la nuit de lundi � mardi. �Nous, habitants de la ville d�El Amra, refusons absolument la r�alisation de tout projet, de quelque nature que ce soit, quelle que soit sa destination� peut-on lire dans cette motion. Les signataires justifient ce refus par : �C�est le seul lieu o� les enfants et les jeunes des quartiers proches viennent tromper leur ennui et se divertir par la pratique de certains sports en terrain r�duit ou seulement se retrouver et respirer� On rapporte aussi que l�APC avait tent� en janvier 2012, d�injecter un programme de logements sociaux sur cette m�me place et qu�elle r�cidive ce mois-ci. On ajoute que cet espace permet � beaucoup d�enfants et de jeunes d��viter de se livrer � certains jeux sur la chauss�e et mieux encore, d��chapper aux tentations d�autres fl�aux sociaux tels que la consommation de la drogue, ou le vol. �Nous tenons � d�fendre notre espace d�oxyg�ne� ajoute-t-on . Selon certains habitants, la commune dispose d�un autre espace commercial inoccup� depuis longtemps et ferm�. Ils s�interrogent alors pourquoi l�APC s�ent�te-t-elle � r�aliser diff�rents projets uniquement sur cet espace �vital� pour les habitants. Par contre, d�autres parties pr�tendent que la contestation est foment�e justement par ceux-l� m�me qui sont derri�re l��coulement et la consommation de drogue et que l�installation d�un march� va entraver leurs activit�s n�fastes, nocives et criminelles. Nous avons tent� � maintes reprises d�entrer en contact, par t�l�phone avec le P/APC pour conna�tre les motivations qui incitent les autorit�s locales � vouloir �riger des r�alisations sur cette place, mais en vain. Aux derni�res nouvelles, une commission de responsables de la wilaya va �tre d�p�ch�e sur les lieux, pour conna�tre les tenants et les aboutissants de cette contestation. K. O. B�JA�A Le si�ge du FLN incendi� � Barbacha Le si�ge de la Kasma FLN de la commune de Barbacha a �t� incendi� dans la nuit de mardi � mercredi. Plusieurs personnes ont fait irruption � l�int�rieur du si�ge pour y mettre le feu, rapporte une source locale. Ainsi, tout ce qui se trouvait dans le local est parti en fum�e. �Les documents, les archives de la kasma, l�immobilier et toutes les choses se trouvant � l�int�rieur du local ont �t� ravag�s par les flammes�, a d�clar� un responsable local du FLN sur les ondes de la radio de B�ja�a. Aucune autre indication n�a �t� toutefois avanc�e par le m�me responsable sur les motivations ou l�identit� des auteurs de cet acte. Se refusant de faire un quelconque lien avec le mouvement de protestation qui secoue depuis le dernier scrutin la municipalit� de Barbacha, le militant du FLN s�est content� de signaler qu�une enqu�te est ouverte pour faire la lumi�re sur cette affaire. Il convient de noter qu�une situation explosive couve dans la municipalit� de Barbacha o� une partie de la population s�oppose � l�installation du nouveau maire depuis plus de deux mois. Les si�ges de l�APC et de la da�ra sont toujours maintenus ferm�s par les partisans des �lus du PST, ayant obtenu une majorit� de 39% des voix, qui contestent l�installation du P/APC issu de l�alliance RCDFFS- FLN. Les contestataires r�clament la dissolution de l�APC dont le fonctionnement s�av�re, selon eux, �impossible � et �le d�part du chef de la da�ra� auquel ils reprochent � un parti pris� en faveur de la dite alliance.