Un point commun entre les cit�s de la ville de Skikda : la pr�sence de carcasses de v�hicules tous gabarits confondus. Le ph�nom�ne est devenu si omnipr�sent que l�absence de ch�ssis rel�verait de l�anormal. Dans la zone basse, constitu�e de quartiers populaires ayant �t� affect�s pendant des ann�es aux march�s hebdomadaires, on y compte jusqu�� quatre mod�les par cit�. Les commer�ants ont m�me trouv� la parade : utiliser ces derniers comme d�p�t de marchandises, fruits et l�gumes, effets vestimentaires et m�me pains, farines et semoules. Des stands du pauvre align�s pour meubler le manque d�organisation et d�am�nagement des espaces r�serv�s aux march�s. L�exemple le plus �difiant, on le trouve � la cit� des Fr�res-Ayachi (la Cia). Le d�labr� souk quotidien nous offre une image hideuse du fait de la prolif�ration des �stafettes et Zastavas (oui, elles existent encore) implant�es depuis une d�cennie et servant d�abris les jours de pluie et, comme cela a d�j� �t� rapport�, de d�p�t multifonctionnel. C�est dire que les atteintes � l�environnement et � la sant� publique sont diversifi�es. Contact�, le vice-pr�sident charg� de l�urbanisme, Mohammed Djebiene, a admis que ce fl�au gagne en ampleur depuis quelques ann�es. �J�ai moi-m�me �num�r� trois carcasses � la cit� Salah Boulekeroua, d�figurant depuis des ann�es le d�cor. Sur ce, j�ai pris l�initiative d�instruire les services communaux de contacter leurs propri�taires pour les enlever. En cas de refus, les carcasses seront bonnes pour la fourri�re.�.