Le vaste programme de r�alisation de petites centrales de production d'�nergie �lectrique � travers le sud du pays semble compromis et devra ainsi accuser un retard inqui�tant. Les promesses faites par le ministre de l�Energie et des Mines aux populations des zones d�sertiques ne seront pas tenues et les coupures d��lectricit� seront sans doute fr�quentes pendant l��t� prochain. La Soci�t� alg�rienne de production de l'�lectricit� (SPE) a d�clar�, cette semaine, infructueux plusieurs appels d�offres relatifs � la r�alisation de plusieurs centrales de production d��nergie �lectrique et relance le d�bat sur le programme �labor� par la Sonelgaz. Ainsi, le projet de r�alisation � B�ni Abb�s (wilaya de B�char) d'une centrale en turbines � gaz d'une puissance de 2x17mW est d�clar� infructueux sans autres pr�cisions. Idem pour le projet d�El Gol�a (wilaya de Gharda�a), lanc� en ao�t 2012, pour la r�alisation d'une centrale � turbines � gaz d'une puissance de 3x20mW. C�est �galement le cas pour le projet de lancement, � Tamanrasset, d�une centrale de 3x17mW. Le plus inqui�tant encore est le report des projets de r�alisation des centrales diesel sud. Ce programme concerne surtout des zones qui ne sont pas toutes connect�es au r�seau national. Il s�agit surtout des projets promis pour la r�gion de Tindouf, Hassi Khebbi, Oum Lassel qui ont �t� d�clar�s infructueux, tout comme ceux de la zone de Talmine, A�n Belbel, Timiaouine et M'guiden, dans le sud de la wilaya d�Adrar. La compromission a touch� �galement la wilaya d�Illizi qui devait r�ceptionner des centrales diesel pour Djanet, Tin Alkoum, Bordj Omar Idriss et Debdeb. Le programme devant alimenter en �lectricit� la wilaya de Tamanrasset � travers les zones de Bordj Badji Mokhtar, Idless et Tin Zaouatine est �galement d�clar� infructueux par la SPE. Le report massif de ces proc�dures de passation de march�s inqui�te � plus d�un titre. Outre le pr�judice caus� aux populations du Sud, l�infructuosit� de ces appels d�offres interpelle les pouvoirs publics sur les difficult�s de mettre en �uvre des programmes aussi ambitieux. Le probl�me ne r�side pas uniquement dans les proc�dures de passation de march�s, mais plut�t dans les d�lais de livraison impos�s aux ma�tres d�ouvrage.