Pour Andr�a Ori, du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l�Homme, la pratique de la torture en Alg�rie �a enregistr� un net recul par rapport aux ann�es de la d�cennie noire�, quoique souligne- t-il �quelques plaintes nous parviennent toujours�. Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - L�atelier sur le Protocole facultatif � la convention des Nations-Unies contre la torture (OPCAT), a ouvert ses portes, hier mercredi, � Alger avec la participation d�experts nationaux et internationaux de l'ONU. Organis� � l�initiative de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l�Homme (Cncppdh) et le Haut commissariat des droits de l�Homme des Nations-Unies, avec la participation de l�Association pour la pr�vention de la torture (APT), cet atelier �vise � donner l�opportunit� aux pouvoirs publics entre autres parties prenantes de se familiariser avec le texte et les organes de l�OPCAT�. L�Alg�rie qui est signataire de la Convention internationale contre la torture n�a pas encore ratifi� le Protocole facultatif � la convention des Nations-Unies contre la torture. L�Opcat, qui a �t� adopt� par l�Assembl�e g�n�rale des Nations Unies en 2002 et entr� en vigueur en 2006, est, en effet, un nouveau genre de trait�s internationaux des droits de l�Homme, fond�s sur une approche pr�ventive. Un nouveau syst�me compl�mentaire qui �consiste � minimiser le risque de torture en ouvrant les prisons, les postes de police, les institutions de sant� mentale et tous les autres lieux de d�tention, � des contr�les ind�pendants qui contribuent � une meilleure application de ces lois�. Pour rappel, lors de la visite du Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l�Homme en Alg�rie, Navi Pillay, la question de la ratification de l�Opcat a �t� abord�e. Le pr�sident de la Cncppdh, Farouk Ksentini qui s��tait engag� � plaider en faveur de la ratification de l�Opcat par l�Alg�rie, a r�affirm� hier, la disposition de son organisme � poursuivre ses efforts pour convaincre les pouvoirs publics du pays. Ce dernier, qui a clarifi� que la torture existe dans toutes les r�gions du monde, en d�pit de son interdiction, a soulign� qu�aucun cas ne leur a �t� signal� en Alg�rie, depuis 2001. De son c�t� Andr�a Ori, du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l�Homme, a tenu � rappeler qu�aucune situation particuli�re, voire aucun pr�texte ne peut justifier la pratique de la torture. Citant le cas de l�Alg�rie, ce dernier a fait savoir que les Nations Unies ont observ� une nette am�lioration par rapport � la p�riode de la d�cennie noire, m�me s�il affirme que quelques plaintes continuent � leur parvenir.