�a chauffe � Bouzegu�ne o�, apr�s quelques mois d�accalmie, la contestation tous azimuts a repris. La localit� �tait hier paralys�e par deux actions de protestation ciblant la da�ra, l�APC de Bouzegu�ne et celle d�Idjeur. Le blocage de la da�ra de Bouzegu�ne et de l�APC d�Idjeur est le fait du populeux village d�Iguersaf�ne et de membres de l�ONM, locale qui protestent contre la baptisation du CEM base 5, de la localit� du nom d�un chahid contest� par les villageois et de moudjahidine qui exigent sa rebaptisation au motif qu�elle s�est faite dans l�opacit�. Des raisons qui ont conduit les villageois � d�poser plainte pour faux et usage de faux au niveau du tribunal d�Azazga qui aurait orient� les requ�rants vers le tribunal administratif. Les villageois, qui soulignent avoir alert� vainement toutes les instances r�gionales et nationales dont le minist�re des Moudjahidine et le wali de Tizi- Ouzou, se disent d�termin�s � aller au bout de leur action jusqu�� �l�annulation de la baptisation illicite du CEM base 5� ainsi que la satisfaction de deux revendications sociales, � savoir l��lectrification de 143 foyers et l�interdiction de sur�l�vations en habitat rural � Iguersafene. Cette affaire, qui risque malheureusement d�alt�rer les relations entre deux villages voisins, devrait susciter une r�action urgente et intelligente des pouvoirs publics pour �viter les d�bordements. Les villageois en question d�clarent qu�il est logique que cet �tablissement situ� sur leur territoire porte le nom d�un chahid du village. A Bouzegu�ne, ce sont les contestataires de la liste des b�n�ficiares des locaux commerciaux qui sont mont�s au cr�neau en bloquant l�APC pour exiger la satisfaction du recours visant �� les r�ablir dans leurs droits�. Une requ�te que l�actuel P/APC, qui se lave les mains de cet ant�c�dant, se chargera de transmettre au wali, exhortant au passage les requ�rants � ��tre plus pr�cis dans leurs accusations�. Cela alors que le maire sortant, qui se trouvait en France pour des soins, soutient pour sa part, avoir recommand�, en tant que membre de la commission d�attribution, de prendre compte des activit�s ind�pendamment des noms et d�attribuer les locaux par �tage et par activit�. S. Hammoum LE BRAS DE FER ENTRE LE DIRECTEUR DE L��DUCATION ET LE CNAPEST SE POURSUIT Paralysie totale dans le secondaire � Bouira La crise qui secoue le secteur de l��ducation � Bouira, notamment au niveau du secondaire, s�est exacerb�e. Aujourd�hui, l�on assiste � un pourrissement total tant le divorce entre le Cnapest, unique repr�sentant des enseignants du secondaire, et la DE est consomm�. Ainsi, apr�s plusieurs reports, le Cnapest, qui avait temporis� puis report� sa d�cision d�entamer une gr�ve cyclique au cas o� la tutelle ne prendrait pas au s�rieux ses revendications, a mis enfin ses menaces � ex�cution en entamant � partir de ce dimanche et ce, pour trois jours, une gr�ve cyclique jusqu�� ce que le minist�re de l�Education nationale daigne prendre au s�rieux ce probl�me en envoyant un repr�sentant qui soit garant de la rencontre que le Cnapest ne cesse de r�clamer entre lui et le directeur de l��ducation (DE) de Bouira. En effet, le communiqu� du Cnapest que nous avons re�u ce dimanche �voque carr�ment �les promesses mensong�res du DE concernant la r�solution et le r�glement de tous les probl�mes rest�s en suspens dans des d�lais convenus� et condamne �les agissements de ce m�me DE contre les repr�sentants syndicaux, notamment les membres du bureau de wilaya du Cnapest�. Aussi, c�est suite � toutes ces tergiversations du DE que le Cnapest, ayant visiblement perdu toute confiance en ce responsable, a exig� dans le m�me communiqu�, la pr�sence d�un repr�sentant ou d�un garant du minist�re de l�Education nationale pour donner des assurances et des garanties quant � la prise en charge effective des probl�mes soulev�s par ce syndicat. Dans son communiqu�, le Cnapest de Bouira rappelle que la semaine derni�re, les membres du bureau de wilaya avaient m�me accept� une �ni�me r�union avec le DE en croyant, comme cela a �t� convenu, qu'un repr�sentant du MEN sera pr�sent. Aussi, ayant constat� l�absence de ce repr�sentant, les membres du Cnapest ont imm�diatement quitt� la r�union. Juste apr�s, le DE et le SG, note le Cnapest toujours dans son communiqu�, au lieu d�apaiser la situation d�j� trop tendue, s�en �taient all�s recenser les professeurs gr�vistes afin de proc�der aux ponctions salariales. Aussi, le Cnapest qui note que �devant de tels comportements irresponsables et dangereux�, surtout ceux ayant trait aux salaires des enseignants dont il ne saurait souffrir que quelqu�un touche au moindre dinar, et qu�il conditionne d�ailleurs comme pr�alable � toute n�gociation, appelle l�ensemble des enseignants � respecter la d�cision du conseil de wilaya pour une gr�ve cyclique de trois jours � partir du dimanche 17 f�vrier. Une d�cision qui semble suivie � la lettre puisque, durant cette premi�re journ�e, tant au niveau du chef-lieu avec ses sept lyc�es que dans les autres communes, ils sont au total 42 lyc�es sur les 45 existants � �tre totalement paralys�s avec un taux de gr�ve estim� par le Cnapest � 85,33 %. Y. Y. M'SILA Gr�ve des enseignants de l'Universit� Mohamed-Boudiaf Suite � l'appel lanc� par le Conseil national des enseignants du sup�rieur (CNES), l'ensemble des enseignants de l'Universit� Mohamed-Boudiaf de M'sila vont entamer, � partir d�aujourd�hui lundi, une gr�ve de 3 jours, selon le communiqu� remis � la presse locale. Un mouvement qui sera ponctu� par un sit-in devant le rectorat de l'universit� � 10h 30 ce premier jour de protestation. Les enseignants revendiquent l�am�lioration de leurs conditions socio-professionnelles, d�battues lors de la r�union tenue le 12 f�vrier dernier. Ne voyant venir aucune r�ponse aux dol�ances soulev�es, le syndicat des enseignants de l'universit� a d�pos� un pr�avis de gr�ve de trois jours � partir du lundi 18 f�vrier. Les gr�vistes r�clament le payement de leurs dus, le droit aux enseignants d��tre repr�sent�s dans les diff�rents conseils administratifs et scientifiques, comme le stipule la l�gislation universitaire et l'application des promotions dans les diff�rents grades. Ils d�plorent, selon ledit communiqu�, les conditions de participation aux stages, une proc�dure tr�s rapide utilis�e par quelques facult�s sans r�f�rence scientifique ni l�gislative, comme ils r�futent la m�thode d'�valuation du syst�me LMD, faite anarchiquement, sans l'avis des professeurs, qui demeurent toujours marginalis�s. Le CNES appelle le recteur � intervenir pour r�gler le probl�me pertinent qui perdure � l'Institut de gestion des techniques urbaines (IGTU) et organiser une r�union � laquelle tous les partenaires doivent prendre part. Les gr�vistes insistent sur l'attribution de logements aux enseignants qui n'en ont pas b�n�fici� depuis plus de 10 ans et r�clament la prime du Sud, �valu�e � 17%, et une autre prime de 80% du poste de qualit�. A. La�di PREMIER CONCOURS NATIONAL DES PRODUCTEURS D�HUILE D�OLIVE � BOUMERD�S Tizi-Ouzou rafle le premier et le second prix Au troisi�me jour de la Foire nationale de l�olive et de l�huile d�olive (du 14 au 18) qui se d�roule � A�t-Amrane, dans la wilaya de Boumerd�s, le jury du premier concours national de production d�huile d�olive extravierge a rendu son verdict. Cette joute est organis�e, rappelons-le, sous l��gide de la Chambre d�agriculture de Boumerd�s. Le premier prix est revenu � l�huilerie Ouiza de Azzazga dans la wilaya de Tizi-Ouzou. De la m�me wilaya, l�huilerie Akchiche Mohamed, des Ouadhias, s�est vu attribuer le second prix. R�put�e au niveau de la wilaya de Boumerd�s pour la qualit� de sa production, l�huilerie de Bouaziz Brahim de A�t Amrane a d�croch� le troisi�me prix sauvant ainsi l�honneur de la wilaya organisatrice. Les laur�ats ont �t� r�compens�s lors de la c�r�monie en pr�sence de L�hadj Bouhadjar, pr�sident de la Chambre nationale d�agriculture. Ce premier concours national sur la qualit� de l�huile d�olive est cr�dible puisque les 30 �chantillons remis par les concurrents sont pass�s d�abord entre les mains d�une �quipe de scientifiques dirig�e par Fahima Birem, master en ol�iculture et chef de service au sein de l�ITAF (Institut technique de l�arboriculture fruiti�re et de la viticulture). Mlle Birem a expliqu� aux concurrents et au public le processus de s�lection et les normes retenues pour attribuer les notations. Ces normes sont tr�s proches de celles exig�es par l�Union europ�enne (UE) pour la labellisation et la commercialisation des huiles d�olive en Europe. Apr�s avoir subi des analyses physicochimiques d�terminant entre autres le taux d�acidit� � obligatoirement moins de 0,3 � des producteurs, des sp�cialistes et des professionnels de la fili�re ol�icole ont go�t� les huiles en comp�tition pour d�terminer ce qu�ils appellent le fruit� et d�celer, �ventuellement, la pr�sence de la moisissure. Esp�rons que cette joute deviendra annuelle pour susciter l�esprit de comp�tition au sein des producteurs en les poussant � mettre sur le march� alg�rien des huiles de qualit�. Abachi L. M�D�A La police s�attaque aux gangs du crime et de la drogue Le service de communication de police de M�d�a a fait �tat r�cemment, dans un communiqu�, du r�sultat de la lutte men�e contre les foyers du crime et de la drogue sous toutes ses formes. Au cours du mois pr�c�dent, plus de 103 affaires, impliquant 137 personnes, ont �t� r�solues. Ces affaires portant sur des coups et blessures volontaires, vols avec effraction et ports d�armes blanches ont vu l�arrestation la d�tention pr�ventive de plus de 49 personnes et 47 autres avec citation directe � compara�tre. 29 affaires de vols furent �lucid�es et 48 personnes arr�t�es. 17 autres personnes impliqu�es dans 7 affaires de trafic et commerce de stup�fiants furent aussi appr�hend�es. Plusieurs affaires relatives � la contrefa�on vid�o et au trafic de devises et de monnaies ont �t� �lucid�es. Par ailleurs, 3 affaires de m�urs, dont une portant sur l�effraction et l�agression de personnes dans leur r�sidence, ont �t� trait�es et leurs auteurs, au nombre de quatre, emprisonn�s. Larbi Houari BLIDA Les enseignants des trois paliers en gr�ve Sur appel du Cnapest, les enseignants de l��ducation des trois paliers sont entr�s, hier, en gr�ve illimit�e. Le motif de leur d�brayage est le non-versement de la paie de ce mois de f�vrier. Selon une source proche des enseignants, la Direction de l��ducation de la wilaya de Blida n�aurait pas respect� l�accord conclu avec le Cnapest et le contr�leur financier, lequel accord stipule que si la paie n�est pas per�ue par les enseignants entre le 12 et le 15 de chaque mois, ce sera la gr�ve automatique, et ce, jusqu�� virement des salaires. Par ailleurs, les instituteurs de l��cole primaire Benbadis, � Boufarik, ont d�cid�, hier, de ne pas enseigner en raison de l��tat de d�gradation avanc� de leur �tablissement qui repr�sente un risque pour leur sant�, disent-ils. Pour eux, la reprise reste subordonn�e aux travaux de r�fection.