Perché à plus de 200 mètres sur le rocher de Sidi M'cid dominant la plaine de Hamma Bouziane, le monument aux morts a été, dernièrement la cible d'un immonde acte de vandalisme. L'acte, insensé a suscité l'indignation et le courroux de nombre de citoyens de la ville de Constantine, de l'Algérie et même d'ailleurs. «Inconscients», des personnes non identifiées ont arraché une partie de la plaque commémorative en bronze portant les noms des soldats tombés dans les champs de bataille durant la première et la deuxième Guerre mondiale. Un magnifique site qui domine le tout Constantine qui devrait, si l'on se tient aux promesses de tous les responsables et édiles qui se sont succédé aux affaires de la Cité d'une mise en valeur appropriée, à la hauteur de l'œuvre et de l'imposant monument. Des promesses jamais tenues et pis encore, le lieu, destination privilégiée des touristes était devenu un véritable coupe-gorge pour tous ceux qui se hasardent à traîner les pas à ses abords. Un ex-chef de Sûreté de wilaya y a connu une grave mésaventure il y a quelques temps, alors qu'on n'avait pas cessé de ressasser la nécessité d'une sécurisation de cet espace en promettant des plans infaillibles. Les agressions y sont, tout de même, restées légion. Jaloux pour leur cité, qui n'en garde malheureusement de son patrimoine culturel matériel que des bribes, des citoyens anonymes où encore des personnalités connues ont lancé via facebook une pétition pour dénoncer cet acte barbare. La pétition intitulée «Halte au viol de la mémoire de Constantine» se veut un appel citoyen et responsable à l'ensemble des forces vives de la ville et notamment envers les pouvoirs publics, lesquels sont appelés «à prendre leur responsabilité pour protéger, et mettre en évidence la richesse, et les symboles de notre mémoire collective et punir les auteurs du crime pour en faire un exemple dissuasif». «Constantine a besoin d'un sursaut de dignité de la part de ses habitants, de ses forces vives qui ne peuvent plus de voir leur cité souffrir sous les coups des agresseurs. Elle fait appel à nous tous pour sauver son honneur, qui est le nôtre aussi, car nul ne peut vivre dignement et sans être complice, en acceptant de se taire devant le viol de sa ville», ont estimé les rédacteurs de la pétition Constantine-riposte». Celle-ci, compte parmi les premiers signataires, une cinquantaine de citoyens, intellectuels, universitaires, journalistes, artistes et historiens algériens mais aussi étrangers. On citera entre autres, l'historien Gilbert Meynier, le cinéaste Mohamed Hazourli, l'universitaire Abelaâli Merdaci, l'écrivain Rachid Boudjedra. Et la liste ne finit pas de s'allonger. Tous amoureux de Constantine, cité bimillénaire chargée d'histoire, se doivent de réagir : «Toute la ville est otage de ce nivellement par le bas. Vidée de sa sève, Constantine est promue à être une capitale culturelle alors qu'elle a du mal à être une ville tout court, parce que blessée, trahie et abandonnée. Farid Benzaid DJAZAGRO 2013 Rencontre de préparation à Annaba La préparation du 11e Salon international DJAZAGRO dédié aux industries agroalimentaires et au machinisme agricole prévu du 9 au 12 avril prochains au palais des expositions de la Safex d'Alger, a fait l'objet, hier dimanche à la Chambre de commerce et d'industrie (CCI) Seybouse de Annaba, d'une rencontre avec la presse et les opérateurs économiques de la région. Cette manifestation est organisée conjointement par la société française COMEXPOSIUM en partenariat avec l'Association française pour le développement des échanges internationaux de produits et techniques agroalimentaires( ADEPTA), en collaboration, en Algérie, avec la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) et la SAFEX. Animée par Christophe Painvin et Rabah Alilat, respectivement directeur du Salon et représentant de la société française Comexposium, et responsable chargé de Djazagro-Algérie, cette rencontre a permis de répondre aux différentes questions relatives aux spécificités de ce salon. «De la fourche à la fourchette», c'est le slogan choisi pour ce salon. Et pour cause, il réunit pour la deuxième année consécutive aussi bien les filières agricole qu'agroalimentaire. Auparavant, et depuis 2003, ce salon se limitait aux activités de l'agroalimentaire. La réunion des deux filières comportant cinq secteurs permet, selon M. Alilat, de faire de ce salon, un véritable carrefour pour les professionnels. Aussi, un pavillon sera réservé au machinisme agricole, matériel d'élevage et agrofournitures alors que l'industrie agroalimentaire, la plus ancienne activité du salon, qu'abritera le pavillon central, sera dédiée à la boulangerie, pâtisserie, restauration ; aux procédés, conditionnement et emballage ; aux ingrédients, ainsi qu'aux produits alimentaires et aux boissons. Activités qui connaissent une croissance continue depuis le lancement du salon en 2003. «L'idée, c'est de faire venir tous les acteurs internationaux et de permettre aux Algériens de découvrir les nouveautés du monde entier pendant les quatre jours que durera cette importante manifestation économique», affirme le directeur du salon, M. Painvin dont le nom est prédestiné à son activité, celle des plaisirs de la table. Pour M. Alilat, qui est également représentant de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie, ce salon connaît, depuis sa première année un développement certain. De 250 exposants et 9 000 visiteurs en 2008, celuici est passé en 2012 à 434 exposants et 14 210 visiteurs. Pour cette année 2013, il est prévu l'accueil de 460 exposants et 15 000 visiteurs, estime la même source. A. Bouacha VICTIMES DE MONOXYDE DE CARBONE Décès de quatre membres d'une même famille Un nouveau drame dû à une émanation de monoxyde de carbone s'est produit dimanche à Annaba, avec le décès de quatre membres d'une même famille habitant la cité d'Oued Kouba. Ayant senti, dimanche en début de soirée, une forte odeur de gaz qui se dégageait de l'appartement des victimes, les voisins ont alerté la Protection civile dont les éléments se sont rendus immédiatement sur les lieux. Sur place, et après avoir forcé la porte d'entrée, ils découvrirent le père, 45 ans, la mère, 39 ans, et leurs trois enfants (deux garçons et une fille âgés de 5, 14 et 16 ans) gisant à l'intérieur de l'appartement alors que le chauffe-bain était encore allumé. Les victimes ont été rapidement transférées vers les urgences de l'hôpital Ibn Sina, avant leur orientation vers le service de réanimation. Quatre des cinq membres de la famille (le couple et les deux garçons) étaient déclarés décédés, alors que la jeune fille, l'aînée, a été prise en charge par les praticiens du service réanimation. Son état s'est sensiblement amélioré. Elle a pu quitter ainsi l'hôpital en fin de matinée de ce lundi. Les corps des défunts ont été transportés à la morgue de l'hôpital. Avec ce nouveau drame, ayant pour origine l'utilisation de gaz sans la prise des précautions d'usage, principalement les ouvertures d'aération pour dégager les gaz brûlés, Annaba aura comptabilisé depuis le début de l'année en cours, quelque huit décès dus à cette négligence. A. B. AEROPORT DE SETIF 96 000 euros saisis par la douane Les éléments de la brigade des Douanes algériennes de l'aéroport du 8-Mai-1945, de Sétif, sont parvenus avant-hier, à intercepter la somme de 96 000 euros dans le sac à main d'un passager algérien âgé de 53 ans, en provenance de Paris à bord d'un avion de la compagnie française Aigle Azur. Le pot aux roses a été découvert lors d'une opération routinière de fouille des bagages du mis en cause, auquel une amende de 9 883 200 dinars (près de dix millions de dinars) a été infligée pour ne pas avoir déclaré la somme aux douaniers. Pour rappel, plusieurs affaires similaires ont été enregistrées au niveau de cet aéroport depuis son ouverture où des dizaines de personnes ont été mises en cause pour ne pas avoir déclaré les sommes d'argent en devises avant d'entrer au pays. Il faut noter que l'aéroport du 8-Mai-1945 est l'un des plus importants de la région en termes de trafic aérien et de nombre élevé de passagers qui y transitent. Imed Sellami JIJEL Les lycéens de Boutaleb ferment la route Les habitants, essentiellement des lycéens, de la localité de Boutaleb, relevant de la commune de Chekfa, ont procédé hier dimanche, à la fermeture de la route reliant leur commune à celle d'El Kennar, en signe de protestation contre la récente hausse des prix des transports de voyageurs. En effet, hier matin, aux environs de 8 heures, des dizaines de jeunes ont bloqué la circulation à l'aide de troncs d'arbres et de pneus pour contester la récente hausse du prix de transport de voyageurs qui est passé de 10 à 15 DA. Lors de notre passage, nous avons constaté que le climat était tendu en raison du comportement des animateurs de ce mouvement de protestation qui a, faut-il le souligner, a causé des désagréments aux usagers de ladite route, livrée ces jeunes dont les agissements constituent un danger à l'ordre public. En fin d'après-midi, la route est demeurée fermée à la circulation.