Les services de sécurité du 7e arrondissement de la Sûreté urbaine de la ville de Tizi-Ouzou ont réussi à déjouer une tentative d'enlèvement d'une collégienne de onze ans. C'est ce qu'indique un communiqué de la cellule de communication de la direction de la Sûreté de wilaya de Tizi-Ouzou. Ce coup de filet réussi des services de sécurité remonte au début de la semaine qui vient de s'achever et intervient suite à une opération de routine des policiers qui étaient à la recherche d'un individu pour vol de portable sur lequel ils réussiront à mettre la main. Le hasard a voulu que cet individu recherché soit celui-là même qui était sur le point d'enlever de force, une fillette de onze ans en présence même de son père. C'est l'altercation verbale entre ce dernier et l'individu en question âgé de 43 ans, commerçant de son état, qui était au moment des faits, en état d'ébriété qui attirera l'attention des policiers dont l'intervention a été salutaire pour la petite collégienne. Mis en état d'arrestation, l'individu qui répondait aux initiales de S. CH. a été déféré devant le parquet de Tizi-Ouzou, mardi dernier. Il a été placé sous mandat de dépôt pour tentative de rapt de personne et vol d'un téléphone portable. Par ailleurs, les éléments de la brigade économique et financière de la police judiciaire, de la sûreté de wilaya de Tizi-Ouzou ont mis au jour une affaire de détournement de deniers publics, impliquant un fonctionnaire au sein d'une institution publique dont l'identité n'a pas été révélée par le communiqué de la police. Les éléments de la brigade économique de la PJ qui étaient requis, dans un premier temps, pour enquêter sur une affaire de faux et usage de faux, suite à la plainte déposée par une direction de l'administration en question, ont réussi à mettre au jour un énorme trou dans les comptes des œuvres sociales de cette institution publique, d'un montant de plus de 5 millions de dinars. Ce détournement implique un fonctionnaire qui avait la double charge de la gestion du service du contentieux et le mandat de secrétaire général de la commission des œuvres sociales. Le fonctionnaire incriminé imitait la signature du comptable de la COS et parvenait, par ce subterfuge, à détourner des sommes importantes à son profit. S. A. M. Un après-midi mouvementé au lycée polyvalent de Maâtkas Le lycée d'enseignement polyvalent Saïd Mouzarine (ex-Technicum) a connu un après-midi mouvementé ce jeudi 21 février quand trois jeunes personnes étrangères à l'établissement ont violé l'enceinte du lycée et se sont livrées à une bagarre avec des lycéens. L'un des intrus était en possession d'arme blanche. Deux blessés légers (un élève et un intrus) ont été enregistrés. informés, les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de daïra de Maâtkas sont arrivés sur les lieux et ont appréhendé l'un des mis en cause et ont rassuré le personnel, surtout les lycéens, visiblement effrayés par la tournure qu'avait pris l'événement. Une enquête a été illico presto ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cette triste histoire, et l'on croit savoir que les deux autres intrus sont identifiés. Il convient de souligner que les élèves avaient été libérés l'après-midi de jeudi suite à cette affaire qui a défrayé la chronique locale. A. Idir SPECTACULAIRE ACCIDENT PRÈS DE LA GARE DU CAROUBIER Un porte-conteneur s'encastre dans un mur Un spectaculaire accident s'est produit jeudi dernier en milieu de soirée, soit à 21 h 30 au 128, rue de Tripoli à Hussein Dey, pas loin de la gare du Caroubier. Un porte-conteneur venant du tunnel de Oued Ouchaïeh, dont les freins ont lâché, est allé s'encastrer sur la façade de la société Nashco, une entreprise relevant du port d'Alger. Une camionnette est projetée hors de la chaussée et ses occupants seront très vite évacués à l'hôpital Mustapha. Le chauffeur du poids lourd, quant à lui, sous le choc, a été évacué à l'hôpital Zemirli (El Harrach) par les éléments de la Protection civile arrivés sur les lieux de l'accident moins d'une demi-heure après. Si on ne déplore, heureusement, aucun mort grâce au fait qu'à cette heure-ci la circulation automobile est presque nulle, par contre les dégâts matériels sont importants. En effet, la cabine du camion semi-remorque a été pulvérisée tandis que le véhicule utilitaire, un Caddy Volkswagen, sérieusement endommagé, est bon pour la réforme. Il y avait foule ainsi que les services de sécurité en nombre. Selon un témoin, le frère du conducteur et sa sœur se sont extraits du camion dans des circonstances dignes d'une scène de cascadeur de films d'action. Le chauffeur qui s'était rendu compte de la défaillance du système de freinage s'était mis à klaxonner violemment avant de sauter, laissant l'engin continuer sa course folle en direction du mur d'enceinte de l'entreprise portuaire qui le stoppera dans un énorme fracas qui a jeté l'effroi parmi les riverains. Une enquête a été ouverte afin de déterminer les causes exactes de l'accident et, à coup sûr, la validité du carnet d'entretien technique du camion. Brahim T. BLIDA : POUR EXIGER LEUR DECISION D'ATTRIBUTION Des dizaines de citoyens assiègent la daïra de Oued El Alleug Des dizaines de citoyens ayant figuré sur la liste d'attribution de logements dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire, dans la commune de Béni Tamou ont assiégé, jeudi dernier, la daïra de Oued El Alleug, à 10 km au nord de Blida. Ils exigent des autorités locales, l'octroi de décisions d'attribution de ces habitations qui sont au nombre de quatre-vingtseize. Les protestataires disent qu'ils sont décidés à rester à l'intérieur du siège de la daïra jusqu'à ce que leur demande soit exécutée. Toutefois, ces 96 logements sont aujourd'hui dans un état de vétusté et de dégradation très avancé. Ils ont été attribués par l'ex-maire de Béni Tamou à des citoyens sans qu'il leur délivre les décisions y afférentes. Lors de la visite, mercredi dernier, du premier responsable de l'exécutif de la wilaya à Béni Tamou, celui-ci a prospecté le projet de construction sur ce terrain d'une cité de 150 logements et l'extension d'une école mitoyenne à ces logements aux fins de rentabiliser au mieux cet espace devenu presque ruine, aujourd'hui. M. B. MEDEA Démantèlement d'un réseau de vol de câbles téléphoniques La cellule de communication de la police de Médéa, a rendu public la semaine passée un communiqué faisant état du démantèlement d'un réseau de vol de câbles téléphoniques. Ce communiqué mentionne que c'est à la suite de nombreuses plaintes et ruptures du réseau de téléphone, que la brigade spécialisée dans ce type de vol immédiatement déclenché les opérations d'investigation et de recherche. Cette équipe a commencé à rechercher d'abord, les receleurs de câbles en cuivre fondu, puis les potentiels acquéreurs et utilisateurs. L'issue des recherches a permis de localiser un groupe de trois jeunes délinquants, dont un mineur qui, épiés et pris en filature, furent surpris en flagrant délit de vol d'une longueur de 30 métres de câbles téléphoniques reliant le réseau local de l'Internet de la ville de Médéa. Cette opération de vol eut lieu de nuit au niveau du quartier dit «SEMPAC». Pris la main dans le sac, les trois malfrats âgés de 16 à 22 ans furent présentés au procureur de la République près le tribunal de Médéa. Deux d'entre eux furent placés sous mandat de dépôt et le troisième complice, un mineur, bénéficia d'une citation à comparaître. Larbi Houari SECOUSSE TELLURIQUE DE 4,4 SUR L'ECHELLE DE RICHTER À BEJAIA Plus de peur que de mal Un tremblement de terre d'une magnitude de 4,4 sur l'échelle de Richter a secoué, vendredi, à 13h30, la région de Béjaïa. L'épicentre du séisme a été localisé à 22 km au nord de Béjaïa, a indiqué le Centre sismologique euro-méditerranéen. La secousse, qui a été ressentie au niveau du chef-lieu de wilaya et des localités du Sahel et de la vallée de la Soummam, a fait plus de peur que de mal. Il faut noter que deux autres secousses ont été enregistrées en l'espace d'une semaine à Béjaïa. La première secousse d'une magnitude de 3,3 le 16 du mois en cours et une autre de 3,2 sur la même échelle de Richter mercredi dernier. A. K. SEDDOUK L'explosion d'un cumulus fait 2 morts dans une usine L'usine Hamdouni de Seddouk, spécialisée dans la fabrication de chauffe-bains électriques de type cumulus, a été le théâtre, jeudi dernier, dans l'après-midi, d'un tragique accident ayant coûté la vie à deux travailleurs, a-t-on appris localement. A l'origine de l'accident au cours duquel deux jeunes ouvriers âgés de 34 et 38 ans ont perdu la vie, l'explosion d'un cumulus, a rapporté notre source. L'un des ouvriers est mort sur le coup alors que le deuxième a succombé à ses blessures à l'hôpital de Seddouk où il a été admis aux services des urgences. Les corps des deux victimes de l'accident ont été transférés vers l'hôpital d'Akbou pour une éventuelle autopsie, précise notre source.