Les 55 agents de l�entreprise SGS (Soci�t� de gardiennage et de surveillance), relevant du groupe �Sider�, sis, � Cha�ba dans la wilaya d�Annaba et exer�ant pour le compte d�Alg�rie T�l�com, ont entam� � partir d�hier, dimanche, un sit-in � dur�e ind�termin�e, et ce, jusqu�� satisfaction de l�ensemble des revendications, ont indiqu� les repr�sentants des contestataires dans un communiqu� dont nous d�tenons une copie. Les agents protestataires revendiquent entre autres, l�annulation de toutes vell�it�s de compression et particuli�rement le projet de licenciement de 18 agents sur les 55 que compte l�entreprise SGS dans la wilaya d�El Tarf, la r�int�gration des 3 agents compress�s il y a une semaine, de fournir � chaque agent une copie du contrat le liant avec l�entreprise d�ment sign� par le directeur des ressources humaines, le respect de toutes les clauses de la convention liant l�entreprise SGS avec Alg�rie T�l�com d�s lors que l�ensemble des agents sont en activit� depuis 19 ans et viennent d��tre appel�s pour parapher un autre contrat de 28 jours, ce qui est une aberration et enfin le respect du Code du travail et les lois de la R�publique en la mati�re. Cependant, selon les d�clarations des repr�sentants des agents gr�vistes, �un premier sitin a �t� organis� le 27 f�vrier dernier devant le si�ge d�Alg�rie T�l�com pour contrer une rumeur sur la compression de 18 personnes. L�assistant d�Alg�rie T�l�com, charg� de la s�curit�, nous a expliqu� qu�il n�a rien re�u d�officiel sur un �ventuel licenciement d�agents et qu�il dispose, au contraire, des salaires des 55 personnes. Mais nous restons vigilants. Les nouvelles �manant de notre direction ne pr�tent pas au sourire�. Quoi qu�il en soit, les repr�sentants des 55 agents de SGS broient du noir, ces jours-ci. Leur avenir reste incertain. Daoud Allam JIJEL L�entr�e Est de la ville de Taher, un v�ritable enfer La gare routi�re des bus desservant les lignes Taher Chekfa, Djimar, Chahana, Benimetrane, situ�e � l'entr�e est de la ville de Taher, conna�t une anarchie totale. Le visiteur de ladite gare sera frapp� par l'�tat indescriptible de cette structure cens�e �tre une vitrine de la ville : les trottoirs sont constamment squatt�s par de nombreux vendeurs qui dressent leurs �tals de fortune pour vendre n'importe quoi et n'importe comment. On trouve des marchandises de tous genres : sous-v�tements, ustensiles de cuisine, fruits et l�gumes. Un souk � ciel ouvert au su et au vu de tous. Une situation d�plorable qui cause beaucoup de d�sagr�ments aux personnes qui transitent par cette maudite gare o� s�vit une vraie pagaille sous le regard des agents de l'Etat qui semblent avoir d'autres chats � fouetter. Les voyageurs sont contraints de jouer des coudes pour monter dans un bus et renter chez eux apr�s une longue journ�e harassante. Il convient de souligner que cette anarchie provoque quotidiennement des bouchons � l'entr�e Est de la ville. Selon des automobilistes avec lesquels nous nous somme entretenus, la situation est devenue insupportable car pour rejoindre le centre-ville ou aller au chef-lieu de la wilaya en passant par Taher, il faut attendre plus de deux heures, notamment la matin�e, pour traverser ce point noir. A ce sujet, les bouchons sont monnaie courante au niveau de ladite gare dont le transfert vers un autre endroit r�pondant aux normes et l��radication du probl�me des squatteurs des trottoirs sont des mesures imp�ratives pour d�sengorger le trafic routier � l'entr�e de la ville. B. M.-C. ACTIVIT� COMMERCIALE 30 milliards de centimes pour 12 march�s de proximit� Dans le cadre de la campagne initi�e par les pouvoirs publics pour la r�sorption du commerce informel, la Direction du commerce de la wilaya pr�voit la cr�ation de plusieurs march�s de proximit� dans certaines communes de la wilaya de Jijel. Le directeur par int�rim du commerce de la wilaya, Abdelhadi Hafid, nous a affirm� qu�il vient de donner l�ordre pour le d�marrage des travaux de r�alisation de trois march�s de proximit� dans les communes de Jijel, El Milia, Taher, pour un d�lai de cinq mois. Ce responsable a ajout�, par ailleurs, que son instance compte r�aliser 12 march�s de proximit� dans certaines communes de la wilaya pour un montant de 30 milliards de centimes. Ces projets, une fois r�alis�s, sont susceptibles de contribuer � la r�sorption du ch�mage, qui ronge une bonne partie de la population locale, et r�organiser l�activit� commerciale dans ces communes fortement touch�es par le commerce informel. Il convient de signaler que ces op�rations ont �t� inscrites dans le cadre des programmes communaux du d�veloppement mais le wali les a confi�es � la Direction du commerce afin de gagner dans les d�lais de r�alisation de ces march�s et aussi pour �combattre� la gestion politicienne de certains �lus communaux. B. M.-C. KHENCHELA : PLUS DE 8 000 ADH�RENTS ENREGISTR�S La Maatec � pied d��uvre Une semaine apr�s son ouverture, la Maatec Assurances a enregistr� plus de 8 000 adh�rents parmi les travailleurs de l��ducation et de la culture, et ce, gr�ce aux promotions et aux services pr�sent�s par les responsables de cette mutuelle. Maatec Assurances, avec un cadre comp�tent et un dynamisme dans le travail, a pu convaincre des milliers de fonctionnaires � adh�rer, car il suffit de payer 1 000 DA et d�avoir une carte biom�trique, ce qui va permettre � l�adh�rent de payer 20% du prix de l�assurance d�un v�hicule et d�une habitation avec, bien s�r, d�autres avantages dans l�avenir, selon Ferag Mourad, directeur r�gional charg� du marketing et du r�seau au niveau de l�Est alg�rien. Concernant les accusations port�es par l�ex-directeur de la mutuelle par int�rim contre l�actuelle direction g�n�rale, selon le premier responsable de cette mutuelle, ces propos n�engagent que celui qui les a tenus et la justice est la seule apte � trancher dans cette affaire. Un gros dossier est entre les mains des instances judiciaires comp�tentes, notamment l�acquisition ill�gale d�un cr�dit de 250 millions de centimes par l�ex-directeur, l�achat de lots de terrain, l�obtention de voitures sans aucune justification, les op�rations louches d�embauche de personnel et autres, selon lui. Les jours � venir vont �claircir les choses et la seule r�ponse � ces personnes est le travail et la r�ussite de la mutuelle au service du citoyen, ajoutera-t-il. Benza�m Abdelouahab GUELMA Des habitants de Oued Cheham s'opposent � une op�ration de d�molition de constructions illicites La tension �tait tr�s vive ce week-end dans la localit� d�Oued Cheham, da�ra de Hammam N�ba�ls. Les populations du lieudit El Bourma se sont oppos�es � une tentative de d�molition de constructions illicites qui a failli d�g�n�rer en affrontements avec les forces de l�ordre. En d�pit de plusieurs appels � la raison des autorit�s locales, les contestataires ont camp� sur leurs positions. D'o� la d�cision sage des �lus locaux, de surseoir � l�application de l�arr�t� de d�molition sign� par le pr�sident de l�APC. Pour rappel, les habitations touch�es par cette mesure sont construites sur des terrains forestiers et domaniaux. Les autorit�s communales entendent s�impliquer davantage pour un r�glement pacifique de la situation, pr�cise-t-on. N. Guergour OUM EL BOUAGHI La brigade de Berriche appr�hende un camion bourr� de cartouches de cigarettes De sources s�curitaires, nous apprenons que les �l�ments de la gendarmerie de Berriche, � 12 km de A�n Beida, dans la wilaya d'Oum El Bouaghi, ont intercept� avant-hier un camion de marque JAK avec � son bord plus d'une centaine de cartouches de cigarettes de marques �trang�res. La d�couverte a eu lors d'un contr�le routinier. Les �l�ments de la gendarmerie ont d�couvert � bord du camion, une importante quantit� de cigarettes de marque Legend. Cette prise, estim�e � 10 millions de dinars, ainsi que le v�hicule ont �t� remis aux services des Douanes. Quant au contrebandier, un quinquag�naire originaire de Chlef, � l'ouest du pays, il sera pr�sent� la justice pour r�pondre de ses actes. Ce contrebandier aurait d�ja �coul� une quantit� importante au niveau de la wilaya de T�bessa.