L�exigu�t� et l�insuffisance des voies de circulation, accentu�es par le nombre effarant et en r�guli�re progression de v�hicules que comptent la capitale et les grandes villes en g�n�ral, provoquent des embouteillages insoutenables et inextricables, devenus aujourd�hui coutumiers et que nul n�ignore. Nos v�hicules sont constamment mis � rude �preuve avec les incessants d�marrages, arr�ts, red�marrages mettant sous pression les nerfs des conducteurs r�sign�s � ronger� leurs freins, inquiets de l�usure consid�rable que subissent leurs m�caniques et soumis � jouer des coudes pour se faire une place sur le bitume. Ajoutons � ce calvaire les espaces pour stationnement tr�s limit�s, interdits, voire inexistants, ce qui fait le bonheur de jeunes opportunistes pour vous soustraire de l�argent d�s que vous quittez votre aire de parcage que vous aviez miraculeusement d�got�e auparavant. Cela aussi nul ne l�ignore. Vous casquez � l�extorqueur avec le sourire, et vous vous estimez heureux d��chapper � un �tau jaun�tre qui vous immobilisera un long moment et qui vous co�tera trois pleins de carburant. La conduite dans les rues de la capitale, et nul ne l�ignore, rel�ve de l�exploit, particuli�rement pour les nouveaux permis ; le non-respect du code de la route est monnaie courante avec des d�passements dangereux, arr�ts en deuxi�me, voire troisi�me position perturbant grandement la rare fluidit� de la circulation, pi�tons traversant n�importe comment ou d�ambulant carr�ment sur la chauss�e mettant vos r�flexes au rouge de peur d�en heurter par inadvertance. Ce cas de figure rel�ve de l�indiscipline g�n�rale, car nous m�mes automobilistes agissons de la m�me mani�re hors de nos v�hicules. Les pluies, si elles sont les bienvenues pour l�agriculture, sont loin d�am�liorer la conduite automobile pour quelques raisons que nul n�ignore : le manque de visibilit� et l�imprudence des conducteurs qui respectent rarement la distance r�glementaire avec d�autres v�hicules provoquant des accidents aussi b�tes qu��vitables ; l��tat des routes qui se d�labrent suite � des averses et sur lesquelles des nids-de-poule se multiplient. Il y a lieu de signaler la multitude de ralentisseurs irr�guli�rement install�s, parfois hors normes. Danger, chauffards ! Et puis, nous ne pouvons passer sous silence les chauffards des transports publics qui font de la Formule 1 au risque de provoquer de graves accidents, car empruntant des chemins tortueux et caboss�s connus d�eux seuls pour gagner quelques secondes. Egalement, certains taxieurs, chevronn�s mais tr�s press�s (recette et embouteillages obligent) vous serrent par votre droite, s�arr�tent et d�marrent sans crier gare au risque de vous heurter si vous ne freinez pas pour leur c�der le passage. Et puis, et nul ne l�ignore aussi, si vous �chappez aux contraventions des agents de la circulation (qui ne font que leur travail), soit pour stationnement non r�glement� soit pour non-port de la ceinture de s�curit� ou pour usage de portable, n�oubliez surtout pas de relever vos vitres et de condamner vos porti�res car les nombreux pickpockets sont aux aguets pour vous soulager de choses de valeur (portable, sac � main, cartable�). Dans cette optique justement, les automobilistes r�primand�s sont en g�n�ral ceux qui ne roulent pas vite, car plus susceptibles d��tre aper�us par les agents de la circulation. Car, comment ces agents peuvent-ils arr�ter des chauffards roulant et slalomant dangereusement � grande vitesse sans ceinture de s�curit� et usant de leurs portables ? Des (d�autres) efforts se doivent, par cons�quent, d��tre effectu�s pour all�ger le flux des v�hicules et am�liorer l��tat de nos voies de circulation afin de m�nager ainsi nos carrosseries et notre stress quotidien. Il y a donc lieu d�apporter une plus grande r�flexion pour que la conduite automobile devienne un plaisir et non plus un calvaire, car ce qui a �t� fait, et c�est �norme, s�av�re, h�las, insuffisant. Une derni�re chose que nul n�ignore �galement : o� mettre toutes ces voitures dont le nombre augmente quotidiennement, et que les nombreux concessionnaires install�s en Alg�rie r�ussissent � �couler en d�pit de leurs co�ts de plus en plus �lev�s ? D�ailleurs, il n�y a qu�� voir le nombre de voitures neuves et/ou l��closion de luxueux 4x4 en tr�s nette progression pour se faire une id�e pr�cise de la fourmili�re qu�est le parc automobile national et des effroyables statistiques de plus de 4 000 morts chaque ann�e sur nos routes� Qui l�ignore ?