B�JA�A : ILS D�NONCENT LE �BALTAGUISME� � L�UNIVERSIT� Les travailleurs des �uvres universitaires sortent dans la rue Les travailleurs des �uvres universitaires sont sortis, hier, dans la rue pour crier leur col�re devant la situation s�curitaire alarmante qui ne cesse de se d�grader � l�universit� de B�ja�a. A l�appel des sections syndicales des diff�rentes r�sidences universitaires de B�ja�a, affili�es � l�UGTA, plusieurs centaines de travailleurs ont r�investi une �ni�me fois le terrain de la protestation � travers une marche au niveau du chef-lieu de wilaya ponctu�e d�un rassemblement devant le tribunal et le si�ge de la wilaya afin de r�clamer des conditions minimale de s�curit� et mettre fin au �baltaguisme� � l�universit�. Une dizaine de jours apr�s les actes de vandalisme perp�tr�s par un groupe d�une trentaine d��tudiants dans les locaux de la direction des �uvres universitaires, la situation s�curitaire demeure toujours tr�s critique � l�universit�, se plaignent les travailleurs. Dans sa d�claration, la section UGTA, d�plore que ni le mouvement de gr�ve d�une semaine des travailleurs et encore moins la rencontre avec la commission de s�curit� de la wilaya, pr�sid�e par le wali, n�ont permis de mettre un terme aux agissements du groupe de �baltaguies �. �Pire, la trentaine de �baltaguies� continue � semer la terreur dans le milieu universitaire et � saccager les biens publics� font constater am�rement dans leur document, les syndicalistes de l�UGTA des �uvres universitaires. Enum�rant les actes de terreur et de destruction perp�tr�s par le groupe d��tudiants en question, les syndicalistes des �uvres universitaires ont fait �tat de nombreuses attaques punitives � l�arme blanche contre les comit�s des cit�s, venus exprimer pacifiquement leurs dol�ances aupr�s du directeur de la DOU, sans pourtant qu�il n�y ait de revendications ou de pr�avis : incendie de deux chambres d��tudiants � la r�sidence universitaire de 1 000 lits, agression des chefs de s�curit� et de service, agression d�une �tudiante dans sa chambre � la r�sidence universitaire Ireyahen et menace des agents de s�curit� � l�arme blanche lors de leur intervention et agression d�un citoyen de Sidi Ali Lebhar, � l�origine d��meutes il y a quelques mois dans cette cit� populaire, une tentative de viol d�une r�sidente dans sa chambre � la r�sidence universitaire Ireyahen, saccage de la salle de lecture de la cit� de 1 000 lits et de la r�sidence A�mriw. Les travailleurs des �uvres universitaires s�indignent que les auteurs de ces actes �pourtant identifi�s demeurent � ce jour impunis�. �Les auteurs de ces actes de saccage et de terreur dans les r�sidences universitaires sont connus de tous . On ne comprend pas ce laxisme des autorit�s qui tardent � prendre des mesures concr�tes � m�me de mettre un terme aux agissements de ces individus�, se sont plaints certains travailleurs rencontr�s en marge du sit-in devant le si�ge de la wilaya. A. K. ROUIBA La violence en milieu professionnel � la loupe Pression sociale, violences politiques diverses �manant de plusieurs acteurs majeurs de la vie politique nationale, d�ficience du secteur administratif, �conomie de pr�dation, les travailleurs alg�riens sont probablement l�une des cat�gories sociales les plus expos�e au monde � la violence en milieu professionnel. Cette violence n�est pas n�cessairement la gifle, le coup de poing ou toute autre agression physique. Cette violence a des aspects multiples. Elle peut provenir de l�int�rieur ou de l�ext�rieur de l�organisation du travail. Elle est surtout sournoise. �Les intimidations et les pressions psychologiques sont les formes de violence les plus r�pandues en milieu professionnel. Le harc�lement moral est �videment la forme extr�me� estime le professeur Xenophon Vaxevanoglou, ergonome et psychologue de travail � l�universit� de Lille (France), rencontr� au 8e entretien de sant� du travail, organis� � Rouiba par la Soci�t� alg�rienne de m�decine du travail. Il n�y a pas de cat�gorie sociale plus expos�e qu�une autre. Mais dans les secteurs o� les travailleurs sont en contact avec le public, ces derniers sont par contre les plus expos�s comme les hospitaliers, les agents de guichets, les policiers,� �Les travailleurs alg�riens �l�ments de la soci�t�, n�arrivent plus � supporter la violence. Soit, ils la supportent pendant un certain temps ; ils en font une maladie et cela finit au cabinet m�dical, soit, ils adoptent des comportements pouvant faire reculer cette violence�, affirme de son c�t�, Cherifa Idder Laib, chef d�unit� de psychologie. La violence en milieu professionnel est tellement �parse et multiforme qu�aucune statistique sur le ph�nom�ne n�est fiable disent les sp�cialistes. La non-reconnaissance du travail quotidien accompli peut faire na�tre un sentiment d�interchangeabilit� aupr�s de la victime, sentiment qui se transformera donc en un sentiment de frustration chez un travailleur qui peut �tre un infirmier, un guichetier, un ouvrier, un commercial, une secr�taire� On parle de la violence interne. Dans le m�me sillage (violence interne), deux ou plusieurs individus peuvent �tre mis, par l�organisation du travail, en situation d�agressivit� si leur responsable les met en concurrence sur une m�me t�che � accomplir. C�est le cas des commerciaux. �Aujourd�hui les mod�les d�organisation du travail en cours, sont financiaris�s, c'est-�-dire que l�organisation se structure pour r�pondre � des objectifs financiers. En faisant cela, on se d�connecte de la r�alit� des conditions de travail et du fonctionnement humain.� pense le chercheur Lillois. Il y a �galement ce que les sp�cialistes appellent la violence externe. On peut imaginer dans ce cas, un citoyen qui est lui-m�me mis dans un processus stressant � la bureaucratie en est l�exemple parfait � se pr�sentant devant un guichetier ou tout autre service d�une institution de l�Etat (mairie, da�ra, h�pital,�). Il devient agressif et d�verse sa col�re, parfois physiquement, sur le simple guichetier assimil� par ailleurs, � l�autorit� qui fait mal son travail. La mauvaise gouvernance nationale ou locale, la r�pression politique et le climat de corruption g�n�ralis� exacerbent cette violence dans notre pays. Abachi L. LES ROUTES DE BLIDA ONT SUBI UNE FORTE D�T�RIORATION SUITE AUX DERNI�RES PLUIES 23 milliards de centimes pour r�habiliter la cit� Benachour La cit� Benachour, quartier situ� sur le pi�mont de Blida et �tendue sur une superficie de 150 hectares, vient de b�n�ficier d�une enveloppe financi�re de 23 milliards de centimes du budget de wilaya pour la r�habilitation des routes, d�autant que celles-ci ont subi une forte d�gradation caus�e par les intemp�ries. Pendant la saison des pluies, ce quartier se transforme en un v�ritable bourbier o� il est difficile de circuler, que ce soit pour les pi�tons ou les motoris�s. D�ailleurs, m�me les ambulances ne peuvent y p�n�trer pour �vacuer les malades. Cette situation a, � maintes fois, irrit� les habitants de cette cit� qui sont, � plusieurs reprises, mont�s au cr�neau pour le d�noncer. Et c�est pour cette raison qu�il a �t� d�cid�, lors d�une visite de travail effectu�e, dimanche dernier, par le wali de Blida, d�accorder cette enveloppe financi�re. Dans le m�me ordre d�id�es, des �tudes ont �t� lanc�es, apprend-on, pour la restructuration urbaine de la cit� Benachour, notamment la reprise des r�seaux d�assainissement et de l�eau potable, ainsi que le raccordement en gaz naturel des habitants qui n�en ont pas b�n�fici� lors du programme PQLS. Tout comme il y sera install� le r�seau d��clairage public. Enfin, ladite cit�, vient de b�n�ficier d�une salle de soins, celle-l� m�me qui a �t� longtemps r�clam�e par ces citoyens. M. B. BOU ISMAIL Le centre de formation professionnelle d�vast� Plusieurs repris de justice, dont les d�nomm�s A. H., alias �Karakouche�, 27 ans, ch�meur ainsi que A. A., alias �Kombachiti�, 23 ans, aid�s de leurs complices, ont d�cid� de faire main basse sur plusieurs micro-ordinateurs du Centre de formation professionnelle de la ville de Bou Isma�l. En effet le 1er mars 2013 le directeur du centre de formation professionnelle � CFPA � de Bou Isma�l, en se pr�sentant � la police pour porter plainte contre X, avait d�clar� que dans la nuit du 28 f�vrier au 1er mars, plus de 6 microordinateurs ont �t� vol�s de cet �tablissement. En proc�dant aux recherches et investigations d�usage, la police avait pu savoir que le d�nomm� A. F., 32 ans, r�sidant � Bou Isma�l, avait d�pos� dans la r�sidence de sa s�ur, plusieurs micro-ordinateurs qu�elle �tait charg�e de remettre � la d�nomm�e Z. F., �pouse de A. F. L�ensemble des �quipements a �t� donc r�cup�r� de ce domicile. Le d�nomm� A. H., alias Karakouche, avait reconnu les faits, et r�v�l� le nom de ses complices. Pr�sent�s au tribunal de Kol�a, A.H., alias �Karakouche�, et A.A. alias �Kombachiti�, furent plac�s sous mandat de d�p�t, tandis que le reste de la bande, compos�e de 3 individus, a b�n�fici� d�une citation � compara�tre directe. Larbi Houari Les voleurs surpris par un antivol �lectronique La cellule de communication de la police de Tipasa a r�v�l�, qu�en date du 4 mars 2013, un vol a eu lieu dans une pharmacie de la ville de Bou Isma�l durant la nuit. Cependant, un syst�me de s�curit� sophistiqu� existe dans l��tablissement. Ce syst�me, compos� d�un anti-intrusion dot� d�une barri�re � infrarouge et d�une cam�ra de t�l�surveillance, avait pi�g� l�intrus, qui a �t� film� alors qu�il commettait son forfait. Le malfaiteur, identifi� et recherch� par la police, avait pu s�enfuir. Il est rest� en cavale durant quelques jours avant de se faire appr�hender par la police. Pr�sent� au parquet du tribunal de Kol�a, il a �t� plac� sous mandat de d�p�t.