C�est l�impasse la plus totale au niveau des r�sidences universitaires de la wilaya de B�ja�a, paralys�es par un mouvement r�p�titif de gr�ves depuis l�entame de l�ann�e scolaire. Le ton est mont� de plusieurs crans dans les rangs des travailleurs et rien ne va plus entre ces derniers et le minist�re de tutelle. Hier, en marge d�une conf�rence de presse organis�e dans les locaux de l�UGTA, les syndicalistes des �uvres universitaires ont exig� une commission d�enqu�te parlementaire, aux fins d��claircir la confusion g�n�rale qui r�gne dans les diverses structures d�accueil estudiantines de B�ja�a. A entendre les syndicalistes qui se sont succ�d� sur la sc�ne, l�heure est d�une extr�me gravit�, devant les accusations �irr�futables� qui accablent les responsables de l�administration, des services de s�curit�, du minist�re de l�Enseignement sup�rieur et notamment d�une trentaine d��tudiants �fauteurs de troubles� � l�origine d�sastreuse de la crise. �Ce mouvement de protestation n�est que la r�sultante des conditions de travail intol�rables que nous vivons depuis des ann�es. En effet un groupuscule d�individus, qui b�n�ficie d�une impunit� totale, se permet de semer la terreur au sein des r�sidences universitaires, sans qu�aucune autorit� quelconque ne l�ve le petit doigt ; il casse, saccage, br�le des chambres d��tudiants et agresse avec des armes blanches travailleurs et �tudiants� expliquent les travailleurs aux journalistes, avant d�aborder la responsabilit� des pouvoirs publics, devant de pareils cas. �Devant la passivit� des responsables et des pouvoirs publics, nous, syndicalistes et travailleurs, d�cidons de ne plus reprendre le travail sans un minimum de conditions s�curitaires. Nous ne faisons pas d�amalgame pour g�n�raliser toute la communaut� universitaire de B�ja�a, qui serait de 42 000 �tudiants, il s�agit l� d�un groupuscule de 25 � 30 �tudiants, dont certains ont termin� leur cursus, qui s�me la terreur au niveau des infrastructures universitaires. Ces gens-l� sont connus de tous. Ils ont fini par prendre le dessus sur tout, y compris la gestion du portefeuille de la direction des �uvres universitaires c�est tr�s grave. Mais o� est l�autorit� de l�Etat, o� est le ministre et o� sont pass�s les pouvoirs publics ?� se sont indign�s les syndicalistes. Pour rappel, en date du 27 f�vrier dernier, le si�ge de la DOU de B�ja�a, a �t� partiellement saccag� par ce groupe d��tudiants, accus� par les syndicalistes d��tre � l�origine du marasme. Les syndicalistes, � propos, se sont interrog�s, lors de cette rencontre avec la presse du �comment se fait-il, que seul le bureau de la DRH, ait �t� cibl� par la casse des universitaires en col�re, alors que ceux des services des march�s, celui du directeur, du d�partement des bourses et celui des contr�les et de la coordination, n�ont jamais �t� touch�s ? Tout porte � croire qu�il y a bien des int�r�ts personnels de certains �tudiants dans cette descente punitive�. Les accusations sont accablantes, si l�on tient compte des r�cits des fonctionnaires de la direction des �uvres universitaires de B�ja�a, qui citent des exemples d��tudiants tr�s influents dans la gestion des affaires de la direction incrimin�e, notamment dans l�octroi de march�s de consommation savoir la boulangerie, la boucherie, le transport et tous autres �quipements li�s au fonctionnement des r�sidences universitaires. Certains �tudiants, selon les t�moignages, s�impliquent directement dans le traitement des budgets et de leur distribution en contrepartie de sommes faramineuses et autres avantages. De sources officielles et s�curitaires, nous avons appris qu'une enqu�te a �t� bel et bien men�e par les services concern�s, � propos de la gestion des �uvres universitaires de B�ja�a, d'o� les enqu�teurs ont prouv� la v�racit� de certaines accusations des travailleurs � propos du groupuscule d'�tudiants incrimin�s. Des rapports d�taill�s ont �t� envoy�s � chaque tutelle aux fins d�enqu�tes. Kamel Gaci M'SILA Le CNAPEST-Elargi a paralys� les lyc�es Cette action a �t� initi�e en signe de protestation contre la d�cision prise par le tribunal administratif de M'sila qui a ordonn� en r�f�r� le retour de 17 �l�ves dans leurs classes respectives au lyc�e �Othmane Ben Affane� de M'sila apr�s leur exclusion, une d�cision prise par le conseil de discipline et qui a consist� � les transf�rer dans d'autres lyc�es de la wilaya pour avoir commis des actes de vandalisme au sein de l'�tablissement, sem� la zizanie au milieu des autres �l�ves, cr�� un climat d'anarchie et perturb� le bon d�roulement des cours, selon le communiqu� du bureau syndical remis � la presse. Cette affaire remonte aux mois de novembre et d�cembre derniers o� 41 �l�ves ont �t� recens�s par l'administration pour avoir commis des actes n'ayant aucun rapport avec l'enseignement. A cet effet, la direction de l'�ducation a pris la d�cision de sanctionner le proviseur qui a gard� le silence devant ces d�passements et le muter dans une autre ville loin du chef-lieu. Quant aux 41 �l�ves contrevenants, leur sort a �t� remis entre les mains du conseil de discipline compos� des professeurs du lyc�e qui a d�cid� d'acquitter 3 �l�ves, 17 qui ont fait l'objet d'une enqu�te diligent�e par la police sur plainte d�pos�e par la direction de l'�ducation pour r�tablir le calme et lutter contre le ph�nom�ne des agressions dans les �coles ; pour cela le conseil a d�cid� de les �loigner de leur lyc�e et les transf�rer dans plusieurs lyc�es de la wilaya, une forme de sanction au lieu de les livrer au d�s�uvrement de la rue. Pour le reste des �l�ves, quelques-uns ont subi des sanctions de 1er et 2e degr� telles que des avertissements et des bl�mes d�pos�s dans leurs dossiers scolaires d'autres ont �t� priv�s de cours pour une dur�e d'une semaine. Les parents de ces �l�ves ont �t� tr�s courrouc�s par ces d�cisions prises en l'absence des repr�sentants des parents d��l�ves, lors du conseil. Cependant l�administration a tenu la r�union une fois le quorum atteint, les parents ont d�pos� une plainte au niveau du tribunal administratif de M'sila qui a ordonn� la suspension des d�cisions prises par le conseil de discipline et le retour sans conditions des �l�ves sanctionn�s. Par ailleurs, les enseignants et � travers leur repr�sentant qui est le Cnapest-Elargi, ont constat� que le verdict du tribunal est une ing�rence dans le r�glement interne des �tablissements scolaires et porte atteinte � la cr�dibilit� des diff�rents conseils. Cette affaire a surgi au moment o� la direction de l'�ducation organise le d�bat portant sur l'�valuation des r�formes et le programme impos� qui touche � sa phase wilayale en vue de pr�parer la plate forme par des suggestions des enseignants dans le but d'am�liorer le rendement scolaire et les pr�senter lors de la r�union nationale qui se tiendra prochainement. A. La�di TIZI-OUZOU La da�ra de Bouzegu�ne ferm�e de nouveau par des manifestants La da�ra de Bouzegu�ne est ferm�e pour la �ni�me fois par des citoyens en col�re. Cette fois-ci, par les membres du collectif des non-b�n�ficiaires et de b�n�ficiaires des locaux commerciaux qui s�estiment l�s�s et bafou�s dans leurs droits par la mani�re dont s�est faite la distribution par la commission pr�sid�e par le chef de da�ra. A l�appui de leur action survenue apr�s qu�ils aient vainement frapp� � toutes les portes, selon leur porte-parole, les manifestants ont adress� une lettre ouverte adress�e au pr�sident de la R�publique dans laquelle ils ont exprim� leur indignation face � ce qu�ils consid�rent comme un d�ni de droit fondamental, ce qui les avait conduits � la fermeture de l�APC il y quelques jours. Les jeunes promoteurs b�n�ficiaires de l�Ansej, se disent frein�s dans leurs ambitions par ladite commission avec la complicit� des autorit�s locales, en les privant de locaux qu�ils estiment m�riter amplement car remplissant, selon eux, tous les crit�res d�attribution. Ils se consid�rent de ce fait victimes d�ostracisme et de marginalisation par les autorit�s locales. Se joignant � eux, des b�n�ficiaires fustigent le proc�d� d�affectation des locaux dont certains se sont vus attribuer des magasins au 4e �tage sans commodit�s et dans des zones �loign�es des habitations, cela alors qu�ils soutiennent que certaines cat�gories professionnelles ne sont m�me pas prises en consid�ration par la distribution objet de multiples contestations.