APR�S LE MEURTRE DES PETITS HAROUN ET BRAHIM Consternation � Oran et appel � une prise en charge psychologique Le choc de l�horrible assassinat des deux jeunes gar�ons Haroun et Brahim � Constantine, dans des circonstances terribles, n�est pas pr�s de s�estomper et touche toutes les familles alg�riennes. Depuis cet acte abominable, m�me � Oran, c�est une r�action de consternation et de peur qui se ressent, notamment chez les parents. Aux abords des �coles primaires du centre-ville, tout le monde l�aura remarqu�, les m�res de famille �taient plus nombreuses � venir attendre leurs enfants � l�heure de la sortie, ces derniers jours. �Oui nous avons peur pour nos enfants, il n�y a plus de s�curit� nulle part ! Vous avez vu les deux pauvres petits, ils ont �t� enlev�s devant chez eux !�, dira une m�re de famille. D�autres m�res confient, elles, leurs craintes accentu�es par une forme d�impuissance. �Qu�est-ce qu�on peut faire pour prot�ger nos enfants, on ne peut pas les enfermer � la maison ? Il faut bien qu�ils aillent � l��cole et jouer des fois dehors.� Un grand-p�re venu aussi attendre son petit gar�on dit ne plus comprendre ce qui se passe autour de lui : �A mon �poque, des choses pareilles n�arrivaient pas, ils avaient peur de la police, mais maintenant, avec la drogue, tout le monde devient fou !� Cette �motion et cette crainte qui est encore vive am�nent � r�fl�chir sur les moyens de pr�venir ce type d�actes. Ainsi, des enseignants, �galement parents, souhaitent que le secteur de l��ducation s�implique. �Il aurait fallu que dans les �coles, on explique aux enfants comment agir quand des inconnus les abordent. Pourquoi des psychologues ne sont-ils pas envoy�s dans les �tablissements pour parler de ce qui se passe ?�, s�interroge un enseignant. D�autres estiment que la police devrait mener des actions de sensibilisation au sein des �tablissements et c�est surtout au niveau de la cellule familiale qu�il faudrait agir, disent des enseignants. �Les parents ont trop tendance � se d�charger de certaines de leurs responsabilit�s, ils doivent plus parler � leurs enfants des dangers qui existent dans la vie de tous les jours�, avons-nous entendu encore. Le martyre de Haroun et Brahim, au-del� de l�immense douleur pour leurs parents, interpelle tout un chacun en Alg�rie d�sormais. Fay�al M. PR�PARATION DE LA SAISON ESTIVALE 2013 34,2 millions de dinars pour l�am�nagement des plages � Mostaganem Des mesures visant � r�unir les conditions appropri�es pour accueillir les estivants l��t� prochain ont �t� prises. La pr�paration de la prochaine saison estivale ne peut se faire sans une coordination intersectorielle entre tous les intervenants : les collectivit�s locales, les directions du tourisme, du commerce, du transport, de la sant� ainsi que les services de s�curit�. La Direction du tourisme a, en outre, recommand� d�acc�l�rer la cadence dans la r�habilitation des plages pour permettre l�ouverture d�un plus grand nombre � la baignade. Pour ce faire, une enveloppe financi�re substantielle de 34,2 millions de dinars a �t� allou�e au secteur du tourisme en vue d�am�nager six plages sur la fa�ade maritime mostagan�moise, a-t-on appris aupr�s de la directrice du tourisme qui �tait l�h�te du forum de la wilaya jeudi dernier. L�op�ration d�am�nagement consiste en la r�fection, la construction en dur, l��quipement des postes de police, des services de la Gendarmerie nationale, et de la Protection civile, ainsi que les toilettes publiques. Il s�agit des deux plages de Sidi Mansour, � l�ouest de la ville de Mostaganem, de Kharrouba qui est dans un �tat de d�gradation avanc�e, du Ch�liff avec ses criques, de Clovis sur le littoral de la commune de Benabdelmalek Ramdane et de la plage de Petit-Port-Est. De la m�me source nous apprenons que le nombre de plages autoris�es � la baignade au titre de la prochaine saison estivale, a augment�, passant � 21. Quelque 44 espaces d�une superficie de l�ordre de 200 m2 y seront conc�d�s � des particuliers pour l�installation de solariums. Enfin, il y a lieu d�ajouter que les concessions de parcelles pour le stationnement ont aussi augment�. A. B. SIDI BEL-ABB�S Un automobiliste asperg� d�acide par un agent de s�curit� Dans la journ�e de jeudi dernier, un automobiliste qui voulait garer son v�hicule devant le logement de fonction d�un receveur de la poste dans le quartier Sidi Bouaza El Gherbi de la ville de Sidi Bel-Abb�s, a �t� asperg� d�un produit caustique. Selon les informations que nous avons recueillies, la personne s�appr�tait � garer son v�hicule devant le logement de fonction du receveur et ce dernier s�y �tait oppos�. Apr�s �change de mots entre lui, le receveur et deux agents de s�curit�, la victime aurait �t� frapp�e avant d��tre asperg�e d�acide par l�un des agents. La victime qui, heureusement, a re�u le produit sur le cou s�est fait d�livrer un certificat m�dical avec une incapacit� de travail de 3 jours. Celle-ci a d�pos� plainte. A. M. Trois voleurs arr�t�s gr�ce aux cam�ras de surveillance Trois voleurs ont �t� identifi�s et arr�t�s par la S�ret� urbaine de Sidi Bel- Abb�s, gr�ce � la cam�ra de vid�o-surveillance dont est dot� le magasin commercial de la victime. Les trois voleurs se sont pr�sent�s dans une sup�rette dans le quartier de la Bremer dans la ville de Sidi Bel-Abb�s, comme �tant des acheteurs. Profitant de l�inattention du commer�ant, les malfaiteurs se sont empar�s du portable de la victime, des clefs de sa voiture, de produits alimentaires et de 2 000 DA de la caisse avant de prendre la fuite. Mais c��tait sans compter sur la cam�ra qui a tout enregistr�. Ce fut une chose ais�e pour les policiers, apr�s avoir visionn� le CD, d�aller cueillir les trois malfaiteurs avant leur mise sous mandat de d�p�t. A. M. RELIZANE Un fellah et sa femme assassin�s � l�arme blanche � Djebabra Dans la matin�e de ce jeudi, le douar de Djebabra, sur les hauteurs de la ville de Relizane, a v�cu un moment des plus horribles avec une d�couverte macabre. Dans des circonstances qui demeurent encore obscures, un fellah, B. B., �g� de 72 ans, et sa femme, S. F., �g�e de 58 ans, ont �t� retrouv�s, vers les coups de 10h30, ligot�s et assassin�s � l�arme blanche dans leur domicile conjugual, situ� au douar susnomm�, relevant de la commune de Zemoura, a-t-on appris de sources cr�dibles. Les services de s�curit� se sont rendus sur les lieux pour le constat judiciaire. Les �l�ments de la Protection civile, qui �taient �galement pr�sents sur le lieu du drame, ont proc�d� au transfert des deux d�pouilles vers le service de m�decine l�gale de l��tablissement hospitalier public Mohamed-Boudiaf de Relizane. Une enqu�te a �t� imm�diatement ouverte pour �lucider ce drame ayant �branl� la population riveraine et ses localit�s avoisinantes. A. Rahmane CHLEF Colloque de chirurgie dentaire L'Association du corps m�dical priv� de la wilaya de Chlef, organise, aujourd�hui, des rencontres odonto-stomatologiques, au niveau du cin�ma Djamel. Les conf�rences seront anim�es par des professeurs du CHU de B�ni-Messous. Ces communications porteront essentiellement sur les l�sions p�riapicales d'origine endodontique, la prise en charge d'un diab�tique pour des soins dentaires, la conduite � tenir devant une dent de sagesse enclav�e, la prise en charge d'une cellulite cervico-faciale d�origine dentaire, d'un malaise hypoglyc�mique et d'un cancer de la cavit� buccale. Medjdoub Ali Op�ration coup-de-poing Dans le cadre de la lutte contre les fl�aux sociaux et la criminalit� sous toutes ses formes, les �l�ments de la 2e S�ret� urbaine de Chlef ont effectu� durant le mois de f�vrier 2013, diverses op�rations coup-de-poing � travers diff�rents endroits o� ont l�habitude de se rencontrer les d�linquants ayant des ant�c�dents judiciaires. Ces descentes polici�res ont permis l'arrestation de deux individus �g�s de 20 et 28 ans en possession d'armes blanches (poignards), 3 personnes pour conduite en �tat d'ivresse, et un autre malfaiteur r�cidiviste en possession d'un morceau de kif trait�. Pr�sent�s au procureur de la R�publique de Chlef, cinq d'entre eux ont �t� plac�s en d�tention provisoire. M. A. A�N-T�MOUCHENT Secousse tellurique de 4,1 degr�s Une l�g�re secousse tellurique a �t� ressentie jeudi apr�s-midi, vers les coups de 18 h dans le chef-lieu de la wilaya de A�n- Temouchent et ses alentours, selon le Craag. La secousse de 4,1 degr�s sur l'�chelle Richter, n'a heureusement fait aucun d�g�t. Il est � noter que l'�picentre est situ� dans la plage de Sassel, dans la commune de Hassi El-Ghella, � une vingtaine de kilom�tres de la ville de A�n-T�mouchent. S. B. Cinq ressortissants africains arr�t�s Lors d'un barrage dress� sur la RN35, reliant A�n-T�mouchent � Tlemcen, la Gendarmerie nationale a intercept� un taxi se dirigeant vers la r�gion ouest du pays et � son bord cinq ressortissants africains. Trois de nationalit� malienne et deux de nationalit� libyenne. Ces immigr�s sont entr�s clandestinement au pays et se dirigeaient vers le Maroc, pour probablement rejoindre l'autre rive de la M�diterran�e. Dans le cadre de la lutte et la pr�vention de l�immigration clandestine, les cinq personnes ont �t� pr�sent�es devant la justice qui aura � statuer sur les dispositions administratives pour les refouler vers leurs pays d'origine.