Pas de nouvelles mesures en mati�re d�octroi des visas pour la France mais un nouveau centre TLS Contact pour la r�ception des dossiers. Plus spacieux et mieux adapt� pour l�accueil des demandeurs mais sans aucune incidence sur la dur�e de traitement des demandes. Le consul g�n�ral de France sur le d�part, laisse le soin � son successeur pour trouver la meilleure formule pour r�duire cette dur�e. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Quelques jours avant son d�part, le consul g�n�ral de France inaugurait, hier, les nouveaux locaux de TLS Contact, service qui avait permis l�externalisation des d�p�ts de dossiers de visa. Michel Dejaegher avertit cependant : ce nouveau centre aura un impact sur la qualit� de l�accueil mais pas sur la dur�e de traitement des demandes. Cette derni�re, affirmait-il hier, d�pend de la �productivit� des agents consulaires qui sont au nombre de 40 et qui re�oivent quotidiennement pas moins de 1 100 dossiers par jour. Le consulat de France � Alger se classe second en mati�re de nombre de demandes de visa apr�s celui de Moscou. Le probl�me est �complexe�, affirme le consul de France, pour qui il ne servirait � rien d�augmenter le nombre de rendez-vous quotidien au niveau du centre TLS Contact puisque la capacit� de traitement au niveau du consulat reste la m�me. A charge, dit-il, � son successeur de trouver le moyen de r�soudre cette �quation. Michel Dejaegher affirme que le centre d�externalisation a donn� l�ann�e derni�re entre 700 et 800 rendez-vous par jour avec des d�lais n�exc�dant pas les 48 heures pour l�obtention d�un rendez-vous. Les anciens locaux se sont n�anmoins r�v�l�s �tre inadapt�s, ce qui explique sa fermeture prochaine. Les nouveaux locaux situ�s � Ben Aknoun, d�une superficie de 2 600 m�tres carr�s, avec des acc�s pour handicap�s, pas moins de 50 guichets, semblent mieux adapt�s au flux de demandeurs de visa. Le parcours y est lin�aire et les stations biom�triques sont au nombre de 18, ce qui devrait assurer une plus grande fluidit� des demandeurs de visa. Pour le consul de France, ce nouveau centre repr�sente une concr�tisation d�une promesse faite lors de la visite du pr�sident fran�ais qui s��tait engag� � am�liorer la circulation des personnes. Le consul g�n�ral estime n�anmoins qu�il faut dissocier les relations entre Etats des demandes individuelles de visa qui restent r�gies par le droit europ�en. Des refus, le consulat continue d�en signifier. Ils sont motiv�s par des soucis li�s aux ressources financi�res, � de fausses r�servations d�h�tel ou aux risques migratoires. Le consulat compte-t-il �tendre l�externalisation � Oran et � Annaba ? R�ponse du consul : juridiquement, rien ne l�emp�che mais financi�rement, la perspective n�est pas envisageable sur le court terme.