Les gardes communaux injustement licenci�s veulent interpeller les responsables pour les r�habiliter dans leurs droits �Pour avoir d�nonc� un cas d�abus de pouvoir, je me suis retrouv�, avec 18 autres de mes coll�gues, � la porte sans aucune forme de proc�s.� �En 1999, parce que j�ai os� d�noncer le chef de brigade de la gendarmerie de Zriba qui m�appelait par mon nom dans le talkie-walkie alors que j��tais sur le terrain avec mes �l�ments en plein accrochage avec un groupe terroriste, j�ai �t� traduit en conseil de discipline et mis � la porte.� �Mon cas est pire. J�ai demand� un cong� et une autorisation pour partir en vacances en France. On me les a accord�s, mais au retour, j�ai appris que j�ai �t� vir�.� �Moi, on m�a vir� alors que j��tais en cong� de maladie�� Ce sont quelques exemples du calvaire que des centaines de gardes communaux, qui ont organis�, hier dimanche, un sit-in devant le si�ge de la wilaya de Bouira, vivent au quotidien depuis leur licenciement abusif. Un calvaire qu�ils vivent en silence depuis des ann�es, sans que personne parmi les responsables daignent penser � leur sort et � celui de leur prog�niture. Hier dimanche, ils �taient devant le perron de la wilaya � attendre le moindre signal de la part des responsables de la wilaya. Ils sont des centaines de gardes communaux � avoir r�pondu pr�sents durant les durs moments qu�a v�cu l�Alg�rie, notamment au d�but des ann�es de terrorisme. Ils sont des centaines � avoir r�pondu pr�sents pour mener une lutte, sans merci, contre les terroristes, aux c�t�s des gendarmes et des militaires. Mais ces vaillants combattants, qui ont pu sauver la R�publique, ont �t� trahis. Ils se sont engag�s dans les corps de s�curit�, mais sans aucune assise juridique. L�injustice a frapp� plus d�un parmi eux, puisqu�ils sont des centaines � �tre licenci�s abusivement comme ils le disent, suite � une simple saute d�humeur du chef de brigade de la gendarmerie � laquelle ils sont rattach�s territorialement, ou, parfois, sur une simple d�cision de leur tutelle � Bouira. Et aucun d�eux n�a pu regagner son poste. Pas m�me ceux en faveur desquels la justice a tranch�. Comme c�est le cas des gardes communaux d�Ath-Mansour. Des situations similaires, ils sont quelque 900 gardes communaux � les vivre dans la wilaya de Bouira. Il sont livr�s � eux-m�mes, et m�me la Coordination nationale des gardes communaux, alors qu�ils ont pris part aux marches qu�elle avait organis�es en �t� dernier, n�a pas jug� utile d�inclure leurs revendications, apr�s que le minist�re de l'Int�rieur ait r�pondu favorablement aux dol�ances des gardes communaux encore en activit� ou d�lib�r�ment mis � la retraite. Ces gardes communaux injustement licenci�s veulent interpeller les responsables qui sont � la t�te de ce pays pour les r�habiliter dans leurs droits. Ils demandent une reconnaissance morale pour les sacrifices qu'ils avaient consentis pour la R�publique et mat�rielle, en leur accordant, au m�me titre que les autres gardes communaux, une prise en charge effective avec une pension de retraite et des indemnit�s pour toutes ces ann�es de licenciement abusif. Leur cri sera-t-il entendu ?