TIARET Les �tudiants africains planchent sur le d�veloppement local Ce week-end, l�auberge de jeunes de Tiaret a abrit� un s�minaire de deux jours organis� par la communaut� des �tudiants �trangers de l�universit� de Tiaret, en relation avec l�ODEJ, au profit d�une quarantaine de participants issus de huit pays d�Afrique subsaharienne. Le th�me de la formation avait trait aux m�thodologies du d�veloppement local, notamment en mati�re d��laboration de projets participatifs et partenariaux de valorisation des potentialit�s des territoires. Le premier jour a �t� consacr� � une approche prospective mondiale des enjeux et d�fis du d�veloppement , principalement, li�s � la d�mographie, l�urbanisation, l�environnement, l��nergie et transport, la pauvret� et les in�galit�s, les migrations, la criminalit�, l�alimentation, l�eau et l�assainissement, l��ducation et la sant�. Dans tous ces d�fis, l�Afrique a �t� situ�e, compar�e, projet�e non sans allusions aux souffrances endur�es par les peuples du fait des conflits interminables, souvent artificiels r�sultant de calculs et de consid�rations g�ostrat�giques concoct�es ailleurs, dans les conclaves calfeutr�s des faiseurs de destin de l�humanit�, humanit� des paradoxes o� les trois personnes les plus riches du monde ont un revenu sup�rieur au revenu cumul� des 48 pays les plus pauvres et o� 1,7 milliard d�humains n�ont pas d�eau potable alors qu�un terrain de golf 18 trous en Europe (que dire du golf de Tozeur ?) consomme annuellement en eau, l��quivalent du besoin d�une population de 10 000 habitants. Les participants se sont ensuite familiaris�s � la boite � outils du projet de d�veloppement local, mat�rialis�e dans le diagnostic territorial synth�tis� dans les potentialit�s et les dynamiques locales et les fragilit�s et risques en interne. Les dynamiques externes relatives aux opportunit�s et menaces ont �t� �voqu�es �galement dans ce chapitre. Les aspects de planification de projets n��taient pas en reste, puisqu�une s�quence importante a �t� d�di�e � l�impr�gnation des participants, agro- �conomistes, ou �l�ves ing�nieurs en fin de cycle, � la matrice du cadre logique d�intervention et ses d�clinaisons : Objectifs, r�sultats concrets attendus de l�intervention, activit�s � d�velopper, indicateurs objectifs assortis de leurs sources de v�rification respectives, et enfin les hypoth�ses de travail . Le temps fort de ce s�minaire, a �t� sans aucun doute la s�ance de restitution des travaux d�ateliers consacr�s � la pr�sentation de cinq diagnostics sous forme d�arbres � probl�me sous-tendus par l�analyse des logiques d�acteurs, sur des th�matiques pertinentes ayant prise directe sur le v�cu dans ces lointaines contr�es, telles l�inaccessibilit� � l�eau potable de Kona (Mali), la non participation des citoyens au d�veloppement local dans un village au Congo, la d�gradation des patrimoines Ennedi au Tchad (class� patrimoine mondial par l�UNESCO), la d�perdition de la production vivri�re dans une province au Burkina et la paup�risation des paysans � Kobo (Niger). L�on retiendra �galement de cette rencontre d�appropriation des savoir-faire, que la communaut� des �tudiants africains, tr�s �veill�e, n�est pas du tout insensible, surtout dans le contexte g�ostrat�gique actuel instable, au d�fi capital � relever, celui du d�veloppement local durable des territoires ayant pour finalit� la coh�sion sociale. Rappelons enfin que l�organisation estudiantine pr�cit�e, fortement port�e sur la mise � profit du s�jour en Alg�rie de ses affili�s pour une capitalisation accrue des outils m�thodologiques et le partage des exp�riences dans la perspective d�un retour prometteur au pays, est � sa deuxi�me activit� durant 2013, la premi�re ayant �t� consacr�e, en d�but d�ann�e, � la promotion de l�entrepreneuriat dans l�environnement des pays subsahariens. La c�r�monie de cl�ture du s�minaire, anim�e avec un professionnalisme remarquable, de l�avis unanime des participants et des parties prenantes de l�action, par M. Djebara Ahmed, expert en d�veloppement local, a eu lieu en d�but de soir�e autour d�une r�ception tr�s conviviale � laquelle ont pris part, le directeur de la CCI, partenaire, le pr�sident de l�Association de protection du patrimoine et d�autres associations culturelles et d�animation de jeunesse. M. Benameur MASCARA Les avocats de Sa�da en force pour soutenir leur confr�re Comme ils l�avaient annonc�, les 150 avocats sur les 200 que compte la ville de Sa�da ont tenu hier lundi, � Mascara, un rassemblement pour soutenir leur confr�re qui comparaissait devant la commission de discipline, une d�cision qu�ils jugent arbitraire. Les avocats s��taient rassembl�s dans le hall de la cour, devant le bureau du b�tonnat et v�tus de leurs robes noires. M�me Ma�tre Bouchtia, leur doyen �g� de plus de 75 ans, �tait pr�sent. Des avocats ont tenu � d�noncer le traitement qui leur a �t� inflig� : fouille corporelle pour les hommes et fouille des sacs et cartables pour les femmes. �Nous ne sommes pas des voyous et sommes l� pour nous solidariser avec notre confr�re et d�noncer le comportement du b�tonnier Me Bena�cha�, nous ont d�clar� quelques-uns de nos interlocuteurs. Ils ont tir� � boulets rouges sur ceux qui se sont empress�s de faire compara�tre un avocat sous pr�texte que des plaintes auraient �t� d�pos�es contre lui apr�s les incidents du 2 mars, alors que la commission de discipline n�a pas encore si�g� pour des affaires ant�rieures dont certaines sont li�es � l�atteinte � l�inviolabilit� de la corporation, selon l�un des avocats pr�sents. Il y a comme deux poids et deux mesures, poursuit un autre et de nous d�signer un avocat, bless� � la m�choire. Ce dernier aurait fait l�objet d�une agression � Sa�da lors des incidents qui avaient oppos� les avocats de cette ville � ceux d�El Bayadh. La d�fense de l�avocat incrimin� a demand� le report du proc�s et un avocat d�annoncer ironiquement que l�on allait d�lib�rer sur la question. Apr�s plus d�une heure, on apprendra que l�affaire a �t� report�e au 5 mai. Entretemps, deux d�put�s de la ville de Sa�da �taient arriv�s en signe de solidarit�. Le feuilleton des robes noires n�est pas pr�s de se terminer. �C�est la rupture avec le b�tonnat de Mascara car nous avons atteint un point de non-retour et Me Benaicha en assumera la responsabilit� �, nous dira un avocat pr�sent sur les lieux. Nous avons tent� de contacter ce dernier pour avoir son avis sur la question, en vain, sous pr�texte qu�il �tait en r�union. M. Meddeber MOSTAGANEM L�abattoir municipal sera restaur� Deux entreprises priv�es ont �t� retenues pour l�am�nagement de l�abattoir de Mostaganem h�rit� depuis la colonisation. La premi�re entreprise sera charg�e de restaurer la partie ext�rieure, tandis que la seconde sera charg�e des plus gros travaux, � savoir la r�novation et la r�habilitation de toutes les installations de l�ancienne b�tisse. Les travaux seront lanc�s tr�s prochainement. C�est l� l�une des plus importantes op�rations inscrites au plan d�action de l�APC du chef-lieu de la wilaya, au titre de l�exercice courant. Une op�ration pour laquelle une enveloppe financi�re consistante de cinq milliards de centimes a �t� mobilis�e. Outre les travaux d�am�nagement et de restauration, cette structure sera dot�e d��quipements modernes, d�une cha�ne de froid et de moyens de contr�le v�t�rinaire. Le projet pr�voit �galement, l�acquisition et l�installation d�un incin�rateur pour la destruction des viandes saisies par l�inspection v�t�rinaire et des viandes blanches et rouges issues de l�abattage clandestin. A. B. �Lavabo� mis hors d��tat de nuire et saisie de kif D�cid�ment, les arrestations de trafiquants de drogue se succ�dent � une vitesse vertigineuse, � Mostaganem. Les �l�ments de la brigade des stup�fiants viennent d��pingler en ce d�but de semaine, un dealeur notoire et un de ses acolytes et de saisir une quantit� de drogue. Agissant sur information selon laquelle N. H., alias �Lavabo� (33 ans), s�adonnait au trafic de drogue � la cit� populaire de Tigditt, les �l�ments de la brigade des stups ont proc�d� � son arrestation en flagrant d�lit de vente de drogue. 150 g de kif trait� pr�ts � �tre �coul�s ont �t� d�couverts sur lui. Aucun des quartiers de la cit� n�est �pargn� par ce fl�au, qui a atteint m�me l�universit�. Un portable et un couteau servant � la d�coupe ont �galement �t� saisis. Les investigations ont permis de d�terminer que �Lavabo� avait deux autres complices, le premier Z. D., (31 ans), a �t� arr�t� tandis que le second, B. H. (34 ans), demeure en fuite. Pr�sent�s devant le parquet, N. H. et Z. D. ont �t� plac�s sous mandat de d�p�t tandis que l�autre larron est activement recherch�. A. B. RELIZANE Huit ans de r�clusion criminelle pour l�assassin de son cousin La cour de justice de Relizane vient de prononcer une peine de 8 ann�es de prison ferme � l�encontre de B. A., accus� de crime pr�m�dit� contre son cousin maternel. L�affaire remonte au mois de janvier 2011 et a eu pour th��tre la cit� Grabat, ex-village des N�gres, � 400 m du centre-ville de Relizane, lorsqu�un diff�rend �clata entre deux voisins. C�est alors que l�assassin, �g� de 23 ans, ass�na plusieurs coups de couteau mortels � la victime, au thorax et au c�ur, apr�s des mots d�plac�s concernant leur famille. Juste apr�s les faits, l�auteur du crime a pris la fuite, une fuite qui ne sera pas longue puisqu�il s�est rendu aux services de s�curit�. Au moment de l�audience, l�auteur du crime a ni� les faits qui lui sont reproch�s et que le tribunal a qualifi�s de crime gratuit, en l�absence de mobile. Apr�s les d�lib�rations, le mis en cause a �t� condamn� � huit ans de r�clusion criminelle. A. Rahmane SIDI BEL-ABB�S Trois mois sans salaire, les travailleurs de Safa Dahra remontent au cr�neau Apr�s 3 mois sans salaire, les travailleurs de la p�pini�re Safa Dahra de Sfisef, sont remont�s au cr�neau comme ils l�ont fait � plusieurs reprises, pour r�clamer leur paie, dans le pass�. Dans leur p�tition de lundi dernier, les protestataires r�clament leurs salaires, le versement de l�augmentation des salaires de 2012 et la permanisation de 72 ouvriers contractuels. Ils demandent aussi l'am�lioration de leurs conditions de travail avec le fon�age des puits, l��lectricit� et du mat�riel pour mener au mieux leur activit�. Dans la m�me p�tition, les contestataires qui observent un sit-in sans rel�che, devant la p�pini�re, d�clarent avoir ouvert un mouvement de gr�ve de 3 jours � partir de lundi dernier, dans l�attente d�une suite � leurs dol�ances. Faute de quoi, �nous radicaliserons nos actions pour nous faire entendre�, menacent-ils. Encore trois personnes �crou�es dans le cadre d�une affaire de contrefa�on de billets Apr�s les six faussaires de nationalit� africaine �crou�s la semaine derni�re, la brigade de recherche de la S�ret� de Sidi Bel- Abb�s a, suite � l�exploitation d�informations faisant �tat de personnes qui �coulaient des faux billets en dinars, r�ussi � intercepter deux mis en cause en flagrant d�lit. Ces derniers ont �t� appr�hend�s � bord d�un v�hicule l�ger de marque Suzuki, l�un en possession de 16 000 DA, l�autre de 5 000 DA, de la fausse monnaie en coupures de 1 000 DA qui, d�ailleurs, portaient toutes les m�mes num�ros de s�rie. Lors de leur interrogatoire, les mis en cause ont d�nonc� une autre personne, chauffeur de taxi qui selon eux les transportait r�guli�rement � Oran pour �couler les faux billets. Celui-ci a �t� � son tour arr�t�. Les trois accus�s ont �t� plac�s sous mandat de d�p�t par le procureur de la R�publique de Sidi Bel-Abb�s. Quant � leur fournisseur de faux billets qui leur a vendu 5 millions de centimes falsifi�s contre 17 000 DA, il reste activement recherch�.