TRAVAUX PUBLICS Les couacs de l�autoroute Alger-Cherchell Le tron�on Mazafran-Bou Isma�l d�une longueur de 9 kilom�tres qui est partie int�grante du projet d'autoroute Alger- Cherchell, avait enregistr� des glissements de d�lais avec plusieurs mois de retard dus � des obstacles de d�localisation des riverains. �Ce projet dot� d�une enveloppe de un milliard six cent vingt millions de dinars, se devait d��tre r�alis� dans un d�lai contractuel de 15 mois pour �tre livr� en septembre 2006� pouvait-on lire dans la fiche technique affich�e. L�autre tron�on de 48 kilom�tres reliant Cherchell et Bou isma�l, bien que d�marr� officiellement en 2009, n�a �t� totalement r�ceptionn� qu�au d�but de 2012, au bonheur des riverains de Tipasa, Nadhor et Cherchell. Voil� l�aspect c�t� cour, mais le revers de la m�daille est �poustouflant. En l�absence d�un contournement de la ville de Cherchell, qui tarde � arriver, du fait qu�au lieu de s�effectuer par la proximit� imm�diate sud-ouest de la ville en passant par les hauteurs de Sidi Lemghith, comme propos� par certains, voil� qu�une �tude d�cida que le contournement s�effectuera, plus profond�ment au sud-ouest de la ville, c'est-�-dire sur une distance inf�rieure � 8 kilom�tres du centre-ville. Ainsi, l�issue de ces 48 kilom�tres d�autoroute se fera par l�entr�e est de la ville de Cherchell, � travers un parfait entonnoir, qui aura cette latitude d�engorger et d��touffer l�acc�s de la ville, aid� en cela , par les obstacles de tous genres (dos-d��nes, barrages, embouteillages). Au comble de cette situation, s�ajouteront deux �normes giratoires qui tr�nent � l�entr�e est de la ville, et constituent des obstacles majeurs pour les automobilistes de passage, de nuit, par une insuffisance de signalisation nocturne. La c�l�brit� et la r�putation, culturelle, historique, baln�aire et arch�ologique de la ville se trouveront � tout jamais entam�es, par le fait d�effectuer un parcours de 2 km en 30 minutes, voire 50 minutes en p�riode de week-end ou de vacances pour atteindre le centr-eville �, s�exclame un jeune r�sidant de la ville, encourag� en cela par un commer�ant Cherchellois qui clamait haut et fort : �Cela est ridicule et inconcevable pour le touriste, et triste et d�solant pour le commerce et le tourisme local�. La soci�t� civile s�insurge et laisse �clater sa col�re lors d�une �mission de radio-Tipasa. En effet, quelques citoyens frustr�s, mettent � l�index, les difficult�s de circuler, par le foisonnement d�raisonnable des ralentisseurs. Certains vont aller jusqu�� proposer de �r��diter le projet qualifi� de virtuel d�une route maritime sur pilotis pour d�sengorger la circulation routi�re. � Toujours sur les ondes de radio Tipasa, les responsables locaux tr�s sereins dans leurs arguments proposent un projet de contournement de la ville, qui passera � moins de 8 kilom�tres de la ville, mais aussi �deux feux tricolores situ�s aux extr�mit�s de la ville (Tizirine et Bab el gherb) et qui permettront avant l��t� prochain de supprimer ces dos-d��nes�. A la grande surprise et �tonnement des habitants de la ville, certains Cherchellois nous affirment avec amertume et col�re �C�est ridicule, mais nous prendrons notre mal en patience et attendrons le projet de contournement, et les deux feux tricolores. Dans cet intervalle, nous, automobilistes continuerons � nous �nerver, � klaxonner et s�il y a des bras forts, ils s�imposeront une priorit� de passage � notre d�triment.� Larbi Houari GRAVE ACCIDENT DE LA CIRCULATION SUR LA RN5 Un mort et quinze bless�s Hier aux environs de 8 heures du matin, un �ni�me accident a eu lieu sur la RN 5, � 4 kilom�tres � la sortie est de la ville de Bouira, entre un minibus de marque Toyota et un camion semi-remorque. Bilan : un mort et quinze bless�s dont l�un se trouve dans un �tat grave. D�apr�s les informations concordantes que nous avons recueillies sur place, moins d�une heure apr�s ce drame, alors que les bless�s et la personne d�c�d�e, venaient d��tre �vacu�s par les �l�ments de la Protection civile vers l�h�pital Mohamed Boudiaf de Bouira, les t�moins parlaient d�un d�rapage d� � la pluie, du camion qui aurait fonc� droit vers le minibus, et n��tait le r�flexe du chauffeur qui avait �vit� le choc frontal, le bilan aurait �t� plus lourd. Au niveau des urgences de l�h�pital Mohamed Boudiaf de Bouira, alors que la personne d�c�d�e �tait achemin�e vers la morgue, la majorit� des bless�s sont rentr�s chez eux apr�s avoir re�u les soins n�cessaires. Toutefois, sur place, l�on parlait du cas assez grave d�une jeune femme �g�e de 26 ans qui a �t� amput�e d�une jambe. Y. Y. BLIDA Un jardin public squatt� par un citoyen Les habitants du quartier Boua�ba, en plein c�ur de la ville de Blida, ne savent plus � quel saint se vouer. Et pour cause, un citoyen ne veut ni plus ni moins que squatter un jardin public de ce quartier pour y construire une b�tisse et des locaux commerciaux. Le concern�, qui a commenc� d�j� � creuser les fondations, a saccag�, en toute impunit�, des arbres centenaires, qui le g�naient dans son projet. Dans une requ�te adress�e le 8 avril dernier au wali de Blida, les habitants du quartier Boua�ba demandent de mettre fin aux agissements de cet individu surtout, �crivent-ils, que cet espace est le seul lieu o� leurs enfants peuvent jouer. Il faut dire que l�intention de ce citoyen de s�accaparer ce jardin date depuis la fin des ann�es 1990, p�riode durant laquelle le terrorisme battait son plein. Profitant de l�absence des autorit�s � cette �poque, il avait entam� la destruction des arbres mais c��tait compter sans la d�termination des habitants du quartier qui se sont fermement oppos�s � sa d�marche. En effet, ces derniers ont pu l�arr�ter, mais il avait d�j� endommag� presque une dizaine d�arbres. 15 ans plus tard, ce citoyen est revenu � la charge avec la m�me ruse : couper des arbres s�culaires pour mettre les autorit�s devant le fait accompli. Encore une fois, les riverains r�sistent. Sauf que cet individu semble d�termin� � ne pas l�cher prise. �Ce citoyen nous nargue et fait valoir ses connaissances �, nous dira un habitant qui ajoutera : �Sinon comment expliquer l�impunit� dont il jouit ?�. Et justement, c�est cette impunit� qui inqui�te les habitants de ce quartier qui craignent une complicit� entre cette personne et des responsables d�o� leur intention d�agir autrement si rien n�est fait dans l�imm�diat, disent-ils. M. B. A�N TAYA (ALGER) Un coll�gien tue un adolescent Un adolescent de 20 ans en est en effet mort et un autre de 15 ans sera probablement mis en prison et sa vie � jamais bris�e. B. Ali, un coll�gien de 15 ans, habitant le quartier le Plateau, � A�n Taya, � l�est de la wilaya d�Alger, scolaris� au CEM Djebel-Chelia, dans la m�me localit�, a tu� B. M., �g� de 20 ans, ch�meur, habitant le m�me quartier. Le drame s�est d�roul� dans la nuit de mardi dernier dans un endroit peu recommandable. Selon nos informations, le coll�gien a frapp� la victime � l�aide d�un bout de roseau au cou. La victime est d�c�d�e au cours de son �vacuation vers l�h�pital tandis que l�assassin a �t� arr�t� par des jeunes du quartier qui l�ont remis aux gendarmes de la localit�. Selon nos sources, le diff�rend entre les deux jeunes serait d�ordre sexuel. Se sentant agress� par B. M., le coll�gien, qui n�avait, par ailleurs, rien � faire � cet endroit et � une heure tardive de la nuit, a pris ce qu�il avait sous la main pour ass�ner le coup fatal. A priori, l�arme du crime, un bout de roseau, aurait sectionn� une veine.