TIZI-OUZOU Lancement d'un projet de collecte et de recyclage des sacs en plastique Un projet de r�cup�ration et de recyclage des sacs en plastique usag�s vient de voir le jour au village d'Ighzer N'chevel, relevant de la commune de Boghni, au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou. Le coup d'envoi a �t� donn� vendredi au niveau de l'�cole primaire du village par l'organisation de deux journ�es de sensibilisation aux effets des sacs en plastique sur l'environnement et la sant�. Fruit d'un partenariat associatif entre l'Association pour le d�veloppement local solidaire (ADELS) de Tizi-Ouzou et l'Association acc�s au droit � l'activit� (AADA) de Marseille (France) ainsi que l'association Femmes et Actions en M�diterran�e de Montpellier (France), en collaboration avec le comit� du village et l'Association des parents d'�l�ves de l'�cole primaire d'Ighzer N'chevel, l'APW de Tizi-Ouzou, l'APC de Boghni et les associations Asefru et Imazighen Environnement (France), ce programme s'�talera sur une ann�e, soit jusqu'� novembre 2013. �Il (le projet, ndlr) consiste en la collecte des sachets et de leur transformation dans un atelier en produits usuels et/ou d�coratifs. Une dizaine de jeunes du village seront charg�s du ramassage des sachets tandis que la confection des objets artisanaux sera confi�e � une dizaine de femmes au foyer�, a expliqu�, � l'occasion, Hassen Abboud, pr�sident de l'association AADA de Marseille, l�un des financeurs du projet. M. Abboud a ajout� qu'une formation portant sur les mesures de s�curit� � observer durant tout le processus sera dispens�e au pr�alable � ces employ�s afin de pr�venir les risques y aff�rents. Une fois l'activit� d�marr�e, le personnel de cette micro-entreprise b�n�ficiera d'autres formations en gestion d'entreprise. Les concepteurs de ce projet ont �galement pr�vu un plan d'accompagnement de cette fabrique artisanale dans l'exercice de son activit�, toujours selon le responsable de l'AADA. Les concepteurs de ce projet l'inscrivent dans la dur�e et comptent m�me l'�largir � d'autres contr�es du pays. Notons, enfin, que ces deux journ�es de sensibilisation ont �t� marqu�es par des conf�rences de qualit�, anim�es par des sp�cialistes dans le domaine (enseignants universitaires, responsables de l�environnement, chefs de projet�). Elles ont �t� cl�tur�es hier en milieu de journ�e par un piquenique, apr�s une op�ration de collecte de sachets jet�s dans la nature au niveau du village. Elles ont connu un fort engouement chez les villageois d�Ighzer N�chevel. Kaci Moussa BIENFAISANCE � BOUZEGU�NE Une famille fait don d�un terrain de 800 m2 � la communaut� Les traditions s�culaires de solidarit�, valeurs dont se pr�valait la Kabylie, n�ont pas encore totalement disparu de nos montagnes. Une famille du village A�t- Sidi hand Ouali de Bouzegu�ne a fait don d�un terrain de 800 m2 qui longe le CW 251 au confluent de plusieurs villages. Destin� � un projet qui servira de noyau au futur village en cours de constitution � Thavouchichth avec les riverains de six villages (A�t-Feraache, A�t-Emlal, A�t- Azouane, A�t-Sidi hand Ouali,Ihitoussene et Takoucht), le terrain accueillera une mosqu�e, une assembl�e (tajmaat), un espace vert, une fontaine publique et des sanitaires pour hommes et femmes de passage. Situ� dans un site id�al, ce terrain d�une grande valeur a �t� c�d� gracieusement par la famille en hommage � son a�eul qui exhortait sa descendance � la r�alisation d�un puits pour �tancher la soif des nombreux passagers qui empruntaient le chemin en aval. Une association s�active depuis trois ans pour r�aliser le projet qui n�cessitera des fonds que de g�n�reux donateurs ne manqueront pas de verser. En plus du terrain, le coordinateur du projet soutient que la veuve Allili Hadj Meziane piaffe d�impatience pour offrir ses bijoux et son argent pour la concr�tisation de ce projet cher � la famille. S. Hammoum BOUIRA �Journ�es d�investissement et de jeunes entrepreneurs� �Et si on a fait tout faux jusqu�ici en mati�re de politique d�aide � la cr�ation des entreprises pour les jeunes dipl�m�s ? Faut-il encourager les jeunes dipl�m�s � se lancer dans le monde de l�entreprenariat ou aider financi�rement les entreprises d�j� existantes pour se d�velopper et cr�er de la richesse et de l�emploi ?� Yazid Yahiaoui - Bouira - (Le Soir) - Ces r�flexions sont l��uvre du professeur Moussa Boukrif qui intervenait mercredi pass� lors des journ�es d�investissement et de jeunes entrepreneurs organis�es � Bouira par la direction de l�industrie, de la petite et moyenne entreprise et de la promotion de l�investissement. Docteur en gestion des entreprises, ma�tre de conf�rence A, � l�universit� de Beja�a, et consultant aupr�s des entreprises et membre de plusieurs programmes de recherche dans le cadre des projets CNPRU en Alg�rie mais aussi, du CNRS et AUF en France et IRMC en Tunisie, le conf�rencier qui intervenait sur le th�me, �l�environnement socio�conomique, quel impact sur la cr�ation et la comp�titivit� des PME en Alg�rie ?� a fait un v�ritable cours magistral concernant la naissance des PME tant en Alg�rie que dans le monde avec chiffres � l�appui non seulement en Alg�rie mais �galement chez nos voisins de l�Est et de l�Ouest. Ainsi, apprend-on lors de cette conf�rence que, pass� les politiques des grandes industries qui avaient pr�valu dans les ann�es 1960 de par le monde, il y eut durant les ann�es 1980, �un mouvement de lib�ralisation amorc� � l��chelle mondiale et pr�n� par les �conomistes n�olib�raux et les n�oclassiques dont F. Hayek, M. Rothbard et David Friedma�, pour assister � un regain d�int�r�t pour la petite et moyenne entreprise pr�sent�e alors comme l�axe et le pilier du d�veloppement �conomique et social. De fait, �la PME �tait pr�sent�e partout comme �tant un �l�ment indispensable � l�int�gration et � la d�centralisation industrielle, � l�impulsion du d�veloppement �conomique, � la r�sorption du ch�mage et de l�approvisionnement r�gulier du march� et donc, au d�veloppement socio�conomique local et national�. En Alg�rie, les r�formes engag�es suite � l�effondrement des prix du p�trole, conjugu�es aux frondes sociales qui allaient crescendo durant la fin des ann�es 1980, vont amener les d�cideurs, � l�instar de la Tunisie et du Maroc, � entreprendre des r�formes structurelles dont l�objectif est de donner � la PME une place principale dans le d�veloppement �conomique. Cependant, apr�s plus d�une vingtaine d�ann�es depuis ces engagements, force est de constater que si les r�sultats sont relativement satisfaisants chez nos voisins du Maroc et de la Tunisie, il n�en est pas de m�me pour notre pays. A titre d�exemple, il suffit de savoir que la moyenne actuelle est de 70 entreprises pour 100 000 habitants en Alg�rie alors qu�au Maroc et en Tunisie, la moyenne pour 100 000 habitants est de 350 entreprises. En outre, m�me l�objectif assign� par l�Etat alg�rien qui �tait de cr�er � l�horizon 2011, quelque 600 000 PME, soit 60 000 PME par an, est loin d��tre atteint, puisque la moyenne annuelle est seulement de 24 000 PME. Cela �tant, les causes de ce d�ficit sont multiples et les chercheurs au niveau des universit�s, dont fait partie le docteur Moussa Boukrif, qui ont engag� une �tude ciblant trois wilayas du pays, � savoir Beja�a, S�tif et Bordj Bou-Arr�ridj, ont fait ressortir un certain nombre de points et ce, comme l�avait bien entendu, not� le conf�rencier, malgr� les diff�rents programmes d�appui au secteur de la PME�PMI, engag�s par les pouvoirs publics avec l�ensemble des dispositifs mis en place, comme l�Ansej, l�Angem, l�Andi, la Cnac, etc. Ainsi, parmi les points relev�s dans cette �tude, il y a entre autres la culture entrepreneuriale qui n�est pas suffisamment d�velopp�e en Alg�rie, les donn�es socio�conomiques dans lesquelles agit la PME en Alg�rie, � savoir la famille, la formation, l�institution et les infrastructures, qui ne l�aident pas � se d�velopper, l�absence du syst�me national d�information qui rend l��tude de march� presque impossible, le manque d�exp�rience et de professionnalisme chez les bureaux d��tudes, le manque de savoir-faire dans le domaine o� le jeune investit, etc. Tous ces facteurs rendent la cr�ation des PME presque al�atoire en Alg�rie, et pire, m�me les PME-PMI qui voient le jour, �meurent� pour 50 % d�entre elles dans les 3 ann�es qui suivent leur cr�ation. Cela �tant dit, se basant sur ces donn�es relatives � la r�alit� du secteur de la PME-PMI en Alg�rie, le conf�rencier a os�, sous forme d�interpellation, une certaine remise en cause de la politique suivie jusqu�ici par les pouvoirs publics en Alg�rie et qui consistait en l�aide tous azimuts et avec les multiples programmes, de jeunes dipl�m�s dans la cr�ation de leurs propres entreprises. Ainsi, le docteur Moussa Boukrif a invit� les d�cideurs � faire la comparaison entre d�une part, la cr�ation de nouvelles entreprises qui, le plus souvent, sont des entreprises faites par et pour une seule personne et des sommes colossales engag�es par le Tr�sor public sous forme d�aides, et de l�autre l�aide des entreprises d�j� existantes et performantes, lesquelles se verront renforc�es dans leurs r�les et dans leurs chiffres d�affaires, ce qui les encouragerait � recruter et � se d�velopper. Pour le conf�rencier, parler de PME quand le jeune entrepreneur n�arrive m�me pas � assurer une douzaine d�emplois, n�est pas du tout profitable � l�Etat, encore moins � la collectivit� locale. D�ailleurs, dans son expos�, et pour clore cette question qui devra interpeller r�ellement les pouvoirs publics, le conf�rencier rappellera que comparativement � nos voisins de l�Est et de l�Ouest, le nombre de PME-PMI qui emploient plus de 250 travailleurs, est de loin plus important au Maroc et en Tunisie qu�en Alg�rie. Notons que durant ces journ�es d��tudes, d�autres communications li�es � l��v�nement ont �t� pr�sent�es. On citera entre autres celle pr�sent�e par Djouimaa Lamri, expert-comptable, sur �Le processus de cr�ation d�une entreprise �, de Temam El Hadi, directeur des engagements et de suivi, sur �La pr�sentation du Fgar et ses modalit�s de fonctionnement �, de A�t Ouhamou, directeur des engagements au CGCI, sur �La garantie financi�re, CGCE PME� et enfin, celle du repr�sentant du minist�re du Tourisme sur �La pr�sentation de la m�thode Germe�, un programme de formation � la cr�ation et gestion d�entreprises mis au point par le Bureau international du travail (BIT). Signalons que pendant les deux jours, un salon d�exposition auquel participent plusieurs entrepreneurs et industriels de la wilaya, ainsi que les diff�rents organismes d�aide � la cr�ation des entreprises pour les jeunes ch�meurs comme l�Ansej, l�Angem, la Cnac et l�Andi, qui sont l� pour conseiller et orienter les jeunes d�sireux de se lancer dans le monde entrepreneurial, est �rig� sur l�esplanade de la maison de la culture Ali Za�moum de Bouira. Durant la deuxi�me journ�e o� les recommandations des ateliers install�s lors des journ�es d��tudes ont �t� lues, 18 droits de concessions ont �t� remis aux entrepreneurs et consistent en des lots de plusieurs hectares au niveau de la zone industrielle de Sidi-Khaled, situ�e � 10 kilom�tres au sud de Bouira et � 3 kilom�tres de l�autoroute Est-Ouest. La zone industrielle de Sidi-Khaled est d�une superficie de 225 hectares totalement viabilis�e et dot�e de toutes les commodit�s. D�apr�s le directeur de la PME-PMI de Bouira, cette zone vient de b�n�ficier d�une extension de 193 nouveaux hectares. Y. Y. TIPASA L�autoroute Alger-Cherchell, une r�alit� Le tron�on autoroutier de la voie express, reliant Bou Isma�l � Cherchell, qui s��tend sur 48 km, vient compl�ter l�autre tron�on reliant Mazafran � Bou Isma�l, livr�, quant � lui, en septembre 2006 avec plusieurs mois de retard. Le d�marrage des travaux de ce nouveau tron�on autoroutier remonte au mois d'ao�t 2009. Rappelons que cette r�alisation fut confi�e � une entreprise de construction chinoise (CSCEC), engag�e � la livrer dans un d�lai contractuel d'une dur�e de 28 mois. L'enveloppe consacr�e � cette infrastructure est de 19 milliards de dinars. Ce nouveau tron�on, r�alis� en plusieurs �tapes, notamment la premi�re entre Bou Isma�l-Tipasa est, puis Tipasa Ouest-Nador et enfin Nador-Cherchell vient soulager la circulation sur la c�te ouest de la capitale qui, au demeurant, reste tr�s sollicit�e par les estivants se rendant dans les r�gions de Khemisti, Bou Haroun, A�n Tagoura�t, Tipasa, Nador, Cherchell et Gouraya. Ainsi, ce nouveau tron�on de 48 km compl�te la liaison autorouti�re Alger�Cherchell et r�duira la pression sur les anciens axes routiers, les RN 11 et 67. Cette voie express de 48 km, 34 ouvrages d'art, un viaduc de 355 m, de 23 tr�mies (passages inf�rieurs) 8 passages sup�rieurs, demeure une r�alisation impressionnante de par les deux �changeurs qui donnent un acc�s direct sur l'autoroute Est-Ouest gr�ce � une p�n�trante longue de 18 km. Il est pr�vu l'extension de la voie express Bou Isma�l-Cherchell jusqu'� la da�ra de Damous, distante de quelques kilom�tres. Certains �voquent m�me la jonction avec la wilaya d�A�n Defla � travers la da�ra d�El Abadia et T�n�s. Il convient, par ailleurs, de rappeler que la wilaya de Tipasa dispose de trois grands projets structurants dont l�un est la r�alisation d�une seconde voie express qui reliera Hadjout � Alger en passant par la RN 67 et la liaison � l'autoroute Est-Ouest � travers l�autoroute Tipasa-El Affroun de 17 km. Le second projet porte sur la r�alisation du trac� du nouveau tron�on Cherchell- Damous afin que les automobilistes �vitent le passage par les villes de Sidi Ghil�s, Hadjret Ennouss, Larhat, Messelmoune et Gouraya. Quoique que ces projets permettent un gain de temps consid�rable et la fluidit� du trafic routier, il faut noter que l�entr�e Est de Cherchell est confront�e � un v�ritable goulot d��tranglement au niveau de Bordj el Ghoula, sachant que le projet de contournement de la ville reste un v�u pieux. Le projet initial du contournement par la colline de Sidi Lemghit semble �tre abandonn�. Des informations font �tat d�un probable contournement situ� � plus de 15 km du domaine militaire de l�Ecole militaire d�infanterie de Cherchell. Tandis qu�une autre information fait �tat, quant � elle, d�une �ventuelle travers�e par tunnels des montagnes proches de Cherchell, imitant, de ce fait, les antiques circuits et aqueducs hydrauliques de l�antique capitale numide cherchelloise C�sar�e.