L'ancien maire des Issers, Omar C., élu en 2007 sur la liste des indépendants a été condamné, en seconde instance, par le tribunal correctionnel de la cour de Boumerdès à 18 mois de prison ferme. Les juges de la cour ont donc maintenu la même peine décidée, en l'absence de l'accusé, par le tribunal de première instance. Pour rappel, le procureur de la cour avait requis, lors du second procès, l'aggravation de la peine. La justice accuse Omar C. de délits de falsification de document (délibération) et passation illégale de marchés. Ses deux anciens adjoints et un simple élu, des anciens colistiers, Slimane R, Smail G., et Youcef K., accusés de complicité pour les griefs cités plus haut, se sont vus reconduire la peine – 6 mois de prison avec sursis — que le juge du premier procès leur avait infligée. Les autres coaccusés de Omar C., en l'occurrence Rabah B., Rezki, Mohamed B., des ex-élus respectivement du FNA, FLN et FFS ainsi que Ahmed L., fonctionnaire de la commune ont également écopé de la même peine. Seul Kamel R., commerçant et frère de l'un des adjoints a été acquitté. Par ailleurs, étant donné que l'ancien maire des Issers a été réélu, en 2013, sur la liste du nouveau parti l'UDM – il était tête de liste – en compagnie de l'ancien élu du FFS, Mohamed B., comme colistier, le wali de Boumerdès les avait suspendus. Les juges du tribunal correctionnel de la cour de Boumerdès ayant rendu un jugement définitif, le wali est donc obligé, en vertu de l'article 43 du code communal, de passer à la seconde étape de la procédure administrative enclenchée contre ces élus. En conséquence, il sera dans l'obligation de les destituer de leur mandature actuelle puisque la condamnation se rapporte à la mauvaise gestion des deniers publics comme le stipule le code communal.