FESTIVAL NATIONAL DU CHEVAL À TIARET Une manifestation qui mise sur l'impact à tous les niveaux Considérée comme berceau du cheval barbe par excellence, Tiaret s'apprête à renouer avec l'ambiance des festivités équestres avec l'organisation, prochainement, d'un festival national consacré à l'éternel compagnon de l'homme, le cheval en l'occurrence. Même si l'idée commence à prendre forme avec la tenue d'une série de réunions, en présence de tous les acteurs ayant un lien avec le cheval, quelques détails ne sont pas définitivement réglés, notamment ceux inhérents aux sponsors appelés à prêter main-forte à la wilaya, ou encore aux travaux d'aménagement devant cibler les lieux d'activité retenus au programme. En ce sens, l'on saura que la DUC et la DTP ont été impliquées pour relooker l'hippodrome où auront lieu les courses hippiques en raison de son état de délabrement ou, encore, le centre équestre Emir-Abdelkader qui requiert, lui aussi, un lifting. Les membres de la commission chargée de l'organisation se concertent depuis quelques jours, à l'effet de booster les préparatifs avant le jour «J», fixé au 8 juin prochain, à l'occasion de la célébration de la Journée nationale de l'artiste. «Il faudrait que ce festival soit meilleur sur un double plan : organisation, participation mais surtout en matière d'impact à tous les niveaux dont le développement de l'élevage équin, la mise en relief du patrimoine équestre et traditionnel de la région», a tenu à souligner le wali lors de son intervention, non sans reconnaître que le cheval à Tiaret connaît des problèmes à différents niveaux. S'agissant du programme de cette manifestation qui durera du 6 au 8 juin prochain, plusieurs propositions dignes de l'évènement ont été jusque-là faites à, l'image du concours modèle et allure, fantasia, défilés de cavaliers et de troupes folkloriques, courses hippiques, vente aux enchères de chevaux, soirées artistiques, visites des sites historiques et archéologiques, exposition d'artisanat lié au cheval, à ses métiers ainsi qu'aux accessoires y afférents... A noter que les organisateurs représentant les différents secteurs (tourisme, culture, DJS, ONDEEC, jumenterie, Chambre de l'agriculture, commerce, et autres...) se rencontrent à raison d'une fois par semaine, à l'effet d'évaluer l'évolution des préparatifs de ce festival très attendu de par son impact pluridimensionnel. Mourad Benameur SIDI BEL-ABBÈS Trois maîtres de conférences accusés de plagiat Trois enseignants de l'Université Djilali-Liabès de Sidi Bel-Abbès, accusés de falsification de l'email d'une revue de publication éditée au Maroc et de plagiat pour la soutenance de leur thèse de doctorat en 2010, seront incessamment traduits devant le conseil de discipline, sur la base des résultats de la commission d'enquête du ministère de l'Enseignement supérieur, selon des sources fiables. Cette affaire remonte à 2010 lorsque les trois professeurs universitaires, actuellement maîtres de conférences, ont publié dans la revue en question, les autorisant à soutenir leur thèse de doctorat. Une enseignante a, dans un courrier, dénoncé les anomalies pour l'obtention du doctorat. Le rectorat a mis sur pied, en novembre 2010, une commission d'enquête pour tirer au clair cette affaire. Mais cette dernière n'a pu trancher à cause des interférences. C'est le ministre lui-même qui se chargera de cette enquête dont les résultats sont parvenus à la fin du mois d'avril dernier à l'administration, mettant en évidence le plagiat des publications et la falsification de l'email de ladite revue. Les trois maîtres de conférences se retrouvent directement au banc des accusés, avec la complicité d'un ancien doyen. Ils seront traduits devant le conseil de discipline. A. M. RELIZANE Les commerçants squattent les trottoirs Malgré les directives de la tutelle interdisant aux commerçants ou gérants des locaux commerciaux de squatter les trottoirs, un lieu réservé aux piétons, le sempiternel problème de leur occupation continue de susciter des débats passionnés entre les citoyens qui ne comprennent pas que les APC n'interviennent pas pour obliger les cafetiers, les épiciers et autres marchands de fruits et légumes ou d'habillement à libérer les trottoirs qu'ils occupent, en exposant leurs marchandises ou en installant des tables et chaises. Cette situation a tellement dégénéré que la plupart d'entre eux — les commerçants —estiment qu'ils sont propriétaires de cette portion de trottoirs, l'interdisant aux piétons et obligeant ces derniers à marcher sur la chaussée avec tous les dangers encourus. Dans un quartier d'une ville de la wilaya de Relizane, le cafetier barré le trottoir avec un mur de cageots, sans que personne n'ose l'en empêcher. C'est donc un appel pressant que les citoyens lancent aux responsables de la wilaya de Relizane, à quelque niveau qu'ils soient, pour qu'ils puissent récupérer cet espace vital pour les piétons, quitte à sanctionner les commerçants récidivistes. A. Rahmane MOSTAGANEM L'association de la presse honore les «vieux» et «jeunes» journalistes Une sympathique réception a été organisée dimanche en fin d'après-midi au complexe sportif de Mostaganem par les membres de l'Association sportive des correspondants de la presse écrite et radiophonique. La corporation de la presse s'est retrouvée dans une ambiance conviviale avec comme invités, Mourad Boutadjine et Djamel Mohamed, commentateurs à la télévision. Parmi les correspondants honorés pour leur ancienneté dans le journalisme, notre confrère du Soir d'Algérie Abderrahmane Bensadok qui compte parmi les doyens des gens de la plume dans la wilaya. Lors de cette cérémonie, notre confrère n'a pu cacher son émotion devant le témoignage de reconnaissance des présents pour son parcours journalistique qui a débuté en 1979 avec l'hebdomadaire sportif El Hadef puis dans le journal El- Moudjahid avant d'atterrir au journal le Soir d'Algérie depuis l'année 1993. Il est à rappeler que la cérémonie a été précédée, dans la même journée, d'un match de football entre l'équipe de la wilaya et celle de la presse.