JOURNEE INTERNATIONALE DE LA LIBERTE DE LA PRESSE À TIZI-OUZOU Bournine honoré La Journée internationale de la liberté de la presse a été célébrée à Tizi-Ouzou, à l'initiative de l'Association locale des journalistes. La célébration a débuté par un recueillement à la mémoire des journalistes assassinés par les terroristes. Une cérémonie à laquelle ont pris part Ouahab Ait Menguellet et Hocine Haroun, respectivement P/APC et P/APW de Tizi-Ouzou ainsi que le chef de daïra de la capitale du Djurdjura à côté de nombreux journalistes qui ont tenu à associer à la célébration, Youcef Bournine, ancien journaliste à El Moudjahid,puis à l'APS et enfin au Soir d'Algérie. Premier à prendre la parole, ce dernier a tenu à rendre hommage aux sacrifices de tous les journalistes victimes du terrorisme. Il mettra l'accent sur le combat incessant de la corporation journalistique à défendre la liberté d'expression et le libre exercice de leur profession. Il sera suivi dans ce sens par notre confrère, M. Haouchine de Liberté,qui s'est fort judicieusement étonné de l'institution annoncée par le président de la République de la date du 22 octobre, comme Journée nationale de la liberté de la presse, alors qu'il serait plus judicieux, selon lui, de lever toutes les contraintes qui pèsent sur l'exercice du travail des journalistes. Le sacrifice des journalistes ainsi que la portée sociale du métier de journaliste ont été également salués par d'autres intervenants, à l'instar du chef de daïra, du P/APAW et du P/APC de Tizi-Ouzou qui a ému plus d'un, en rappelant que les journalistes n'ont pas seulement été victimes de la barbarie intégriste, mais aussi de la pègre du foncier et du béton, citant le cas précis de feu le journaliste Belardiouh de Tébessa. Deuxième étape de la célébration de la journée la liberté de la presse, fut le siège de la Sûreté de wilaya de Tizi- Ouzou qui a tenu à célébrer à sa façon, cet événement. Le premier responsable de la police au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou a tenu à honorer notre confrère et ex-collègue du Soir d'Algérie, Youcef Bournine. La distinction de ce journaliste qui compte parmi les doyens des hommes de la presse en Algérie, est voulue comme un clin d'œil et un hommage à l'ensemble des journalistes. Le même esprit a caractérisé l'hommage rendu de son côté, par la Direction de la culture et celle de la maison de la culture de Tizi- Ouzou au même journaliste Youcef Bournine, comme a tenu à le souligner L. Ould Ali, responsable du secteur de la culture à Tizi-Ouzou qui selon lui, entend par cet hommage, s'impliquer dans la commémoration de la journée de la liberté de la presse. Lors de la cérémonie qui s'est déroulée au petit théâtre, plusieurs journalistes ont témoigné du parcours biographique et professionnel du journaliste Youcef Bournine, qui n'a pas pu retenir ses larmes devant tous les témoignages de reconnaissance des jeunes comme des anciens journalistes de Tizi-Ouzou. Dans la biographie élaborée, à l'occasion, par les organisateurs de cet hommage, on peut se rendre en effet, compte de l'exemplarité du parcours de ce journaliste qui a été, tour à tour, ouvrier dans les mines du charbon et de la métallurgie du nord de la France, militant au PCF et à la CGT au début des années 1950, puis activiste au sein de la fédération de France du FLN et enfin journaliste dans plusieurs organes de presse en Algérie, dès les premières années de l'indépendance et ce, jusqu'à la fin des années 2008, année où il mettra fin à sa carrière au sein de notre quotidien Le Soir d'Algérie. S. A. M. BOUIRA Recueillement à la mémoire des journalistes disparus Comme à chaque année, et à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le collectif des journalistes et correspondants de la wilaya de Bouira a saisi cette occasion pour se recueillir sur les tombes des trois journalistes disparus de la wilaya de Bouira. Ainsi, des délégations de journalistes de la presse écrite mais également de la radio dont le directeur, ont été constituées et se sont rendues aux domiciles de ces familles des trois confrères décédés à Ahl Ksar pour le journaliste de la radio Chaîne II, Rekkouche Lakhdar, doyen de la presse de Bouira, et à Bouira pour Osmani Mohamed, journaliste de la télévision nationale, décédé dans un accident de circulation en 2001, à l'âge de 38 ans, et Nacer Hanniche, journaliste de La Tribune, décédé en 2011 à l'âge de 48 ans. Des recueillements sur leurs tombes et des dépôts de gerbes de fleurs ont été effectués avec la lecture de la Fatiha en leurs mémoires. Notons que la veille, soit le jeudi, le wali de Bouira a également organisé à l'occasion, une cérémonie à laquelle toute la corporation était conviée. L'occasion était donnée pour les journalistes d'évoquer les conditions dans lesquelles ils exercent leur métier mais également de parler du problème crucial du logement. Le wali a promis d'étudier la situation avant de prendre des décisions concernant ce problème qui touche également tous des pans entiers de la société. Notons enfin, que ce samedi, le collectif des journalistes et correspondants de la wilaya de Bouira a prévu une conférence-débat à laquelle prendront part le rédacteur en chef d' El Watan Week-end, Adlène Meddy et l'universitaire Mourad Ouchichi. Y. Y. KHEMIS MILIANA L'hôpital et ses maux Khemis Miliana, la commune la plus peuplée, appelée le «poumon économique» par les hauts responsables, incontournable de par sa situation géographique, pour aller du nord au sud et d'est en ouest, avec ses 82 000 habitants en 2008 et approchant maintenant les 100 000 âmes. Une commune où a été implantée une université, avec un accès à l'autoroute, une commune où tout a changé sauf l'hôpital qui a été réalisé en préfabriqué dans l'urgence de l'après-séisme de Chlef de 1980 et prévu pour une durée de service de 15 ans, cette structure sanitaire va fêter son 30e anniversaire. Cet hôpital doit répondre à une demande de soins de plus en plus importante pour une population de 11 communes, c'est-à-dire pour tout l'est de la wilaya, avec en plus la prise en charge des accidentés de la RN et de l'autoroute. Les 32 lits (16 pour les hommes et 16 pour les femmes) du service de chirurgie ne peuvent plus assurer la prise en charge des malades. Aussi il est fait appel souvent à des évacuations sur les hôpitaux de la Mitidja. Le service de maternité est plus que dépassé. Le jour de garde de la wilaya et même interwilayas, on enregistre jusqu'à 70 accouchements, certaines des parturientes viennent même de Chlef, de Relizane et de Tissemsilt, ce qui implique de fortes tensions sur le personnel médical et paramédical. Le pire c'est que, à l'hôpital de Khemis Miliana, parmi les spécialistes, ne figure aucun gynécologue. Pour pallier ce déficit, ce sont des médecins privés, conventionnés, qui interviennent. Le service de traumatologie fait face, lui aussi, à des surcharges considérables avec des moyens derisoires surtout qu'en plus des programmes «froids», il prend en charge les cas d'urgence, notamment les accidentés de la circulation dont le nombre augmente d'année en année. Ce service, selon les informations en notre possession, ne dispose que de 22 chambres, ce qui oblige les responsables à mettre trois patients par chambre. Mais là où la situation est des plus délicate, c'est au service de réanimation post-opératoire qui ne dispose que de 7 lits. Dans certains cas, faute de places, les opérés sont directement placés dans les services, affirment nos sources. Le comble est atteint dans le service de pédiatrie et de néonatalité qui ne dispose que de 36 lits, ce qui est très en deça de la demande. Ce qui dénote d'une chose dans cette situation, le budget alloué n'arrive pas à répondre aux exigences de fonctionnement attendues, un budget lourdement grevé par le service d'hémodialyse qui, à lui seul, exige plus de 4 milliards de centimes par an et une grande partie du reste va aux dépenses d'achats des produits pharmaceutiques. Le reste est affecté parcimonieusement aux autres dépenses obligatoires (énergie par exemple) et ordinaires, ce qui ne manque pas de créer des tensions à certains niveaux de gestion. Pour couronner le tout, selon certaines sources, des éléments motivés par des intérêts personnels n'hésitent pas à se livrer à des manipulations qui viennent entraver la bonne marche des services. Pourtant, plus que tout autre chose, l'hôpital de Khemis Miliana a plus que jamais besoin de stabilité pour pouvoir répondre au mieu aux besoins de santé des populations. A tous ces problèmes vient s'ajouter le manque de civisme des visiteurs qui outrepassent le règlement intérieur et ne respectent pas les horaires des visites. Ce qui fait d'une structure de santé, qui a besoin de calme pour les patients, une sorte de moulin où les gens vont et viennent à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, au grand dam des agents de sécurité qui sont parfois même agressés. Cependant, comment alléger le fardeau de cet hôpital ? Certes, il y a eu la réhabilitation très satisfaisante du service des urgences, mais la réhabilitation d'un seul service peut-elle suffire à assurer le bon fonctionnement d'un hôpital tout entier ? On notera aussi que la polyclinique du boulevard Halaimi, censée diminuer la tension sur l'hôpital, où des travaux de rénovation ont été entrepris, n'est pas encore rouverte. Initialement, il avait été prévu par la Direction de la santé que ces travaux prendraient juste quelques mois. Or, un retard d'une année environ est accusé et ce n'est pas fini puisqu'on a appris que les équipements commandés ne sont pas encore là. En attendant, les médecins de cette structure exercent dans une maison de jeunes sise à hay Essalam, dans des conditions déplorables. A ce sujet, la question portant sur la réalisation éventuelle d'un hôpital à Khemis Miliana a été posée au ministre responsable du secteur lors de la récente visite qu'il a effectuée dans la wilaya. Certes, il a évoqué la décision du gouvernement d'éradiquer toutes les structures de santé en préfabriqué du secteur de Santé. Si pour le chef-lieu de wilaya de Aïn Defla, la construction d'un hôpital de 240 lits va être entamée dans les prochains jours, pour l'hôpital de Khemis Miliana, la décision a été repoussée aux calendes grecques. «Ce sera à une commission ministérielle d'examiner la question et de faire les propositions et, bien sûr, cela demandera un certain temps», a-t-il répondu. Qui vivra verra.. ! Karim O. AIN TORKI Un semi-remorque tombe dans un ravin, 2 morts Ce énième drame de la circulation routière a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, vers 23 h 30 sur la RN 4 au PK (point kilométrique) 65 dans la descente est du col Kandek, entre Aïn Torki et Oued Zeboudj. Un camion semi remorque, chargé d'oranges, roulant à destination de l'est du pays, avait entamé la descente du versant est du col et a, pour des raisons encore indéterminées, quitté la route et chuté dans le vide pour s'écraser 15 m plus bas au fond d'un ravin. Les équipes de la Protection civile de Khemis Miliana et du nouveau poste de secours installé à Boumedfaâ, alertées, sont intervenues immédiatement sur les lieux du drame. Munies des équipements nécessaires et de chandelles d'éclairage, elles ont mis 3 heures pour dégager de la cabine les corps des 2 victimes qui se trouvaient à bord du camion, notamment, le chauffeur, un jeune homme de 23 ans demeurant hay Souffay à Khemis Miliana et son compagnon âgé d'une quarantaine d'années. Les dépouilles ont été déposées à la morgue de l'hôpital de Miliana. La brigade de gendarmerie de Aïn Torki a ouvert une enquête pour déterminer les causes précises à l'origine de cet accident. Par ailleurs à quelques encablures du lieu où a eu lieu ce drame, vers 17 heures mardi dernier, précisément sur le CW qui relie Oued Zeboudj à Djendel, c'est un tracteur, que conduisait un jeune homme, qui, lui aussi, a chuté dans un profond fossé et s'est renversé tuant le conducteur sur le coup. Sa dépouille dégagée de dessous l'engin par les éléments de la Protection civile a été évacuée à la morgue de l'hôpital de Miliana. K. O. BLIDA 974 affaires traitées par la police durant le 1er trimestre 2013 Les différents services de la Sûreté de wilaya de Blida ont traité 974 affaires durant le premier trimestre de l'année en cours, avons-nous appris auprès de la cellule de communication de la Sûreté. Ainsi, 1 287 personnes ont été arrêtées dont 1 163 hommes, 59 femmes et 49 mineurs. Parmi ces personnes arrêtées, 401 ont été placées sous mandat de dépôt. Cependant, le service des statistiques de la Sûreté de wilaya ont constaté un taux de régression de 9% en matière de criminalité par rapport au même trimestre de l'année dernière. Par ailleurs, et concernant le traitement des affaires liées à la drogue, il a été enregistré 165 affaires. 107 se rapportent à la consommation de drogue et 58 traitent directement de sa commercialisation, principalement la résine de cannabis et les psychotropes. Dans ce cadre, 42 kg de kif ont été saisis ainsi que 2 282 comprimés de psychotropes avec 260 personnes impliquées. Les juges d'instruction des différents tribunaux de la wilaya de Blida ont écroué 173 personnes parmi ces dernières. Il faut dire que le fléau de la drogue continue à inquiéter les citoyens blidéens surtout qu'elle est la source de tous les maux de la société. Enfin, les policiers ont dressé 317 contraventions aux motocyclistes pour non-port de casque. M. B. Radio Tipasa récompense les lauréats du concours «Prix Katiba Hocine» Ce fut à l'occasion d'un regroupement convivial, organisé jeudi dernier, que Radio Tipasa a récompensé les lauréats du concours «Prix Katiba Hocine». L'annonce des résultats et la remise des prix et récompenses se sont déroulées au sein du complexe culturel du Chenoua, ce jeudi, à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse Ces lauréats sont Faten Hayed, Hacen Zitouni de Radio Tipasa, Soraya Bouatba et Hamid Belkacem de la Radio Chaîne III, ainsi que Kamel Lahiani d'un quotidien arabophone Rappelons qu'un certain nombre de journalistes ont participé à cette première édition du concours «Prix Katiba Hocine» organisé par la radio régionale de Tipasa, et dont la date limite de réception des travaux éligibles au concours fut prorogée jusqu'au 15 avril 2013. Ce prix, qui a été consacré aux sujets traitant de l'environnement dans la wilaya de Tipasa, récompense les meilleurs travaux de presse dans les quatre catégories (radio, télévisons, presse écrite et presse électronique dans les trois langues : arabe, tamazight et français). L'œuvre sélectionnée en compétition fut choisie parmi les produits diffusés ou publiés entre le 1er mai 2011 et le 20 mars 2013. Les œuvres radiophoniques et télévisuelles sélectionnées en compétition ont été choisies parmi les formats de 13 ou de 26 minutes.