Une partie du parc Dounia des Grands-Vents a été ouverte hier au public. Cependant, pour Amara Benyounès, ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, seulement 170 ha de la superficie du parc, qui est de 1 950 ha, seront consacrés aux projets immobiliers, prévus par la société émiratie EIIC. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Tant attendue par les Algérois, l'ouverture, quoique partielle, du parc Dounia, s'est faite hier. Ainsi 450 ha seront accessibles au public sur les 1 950 ha que totalise le parc. Le ministre appellera, cependant, les futurs visiteurs à respecter les lieux, aussi bien la faune que la flore, surtout que des espèces fragiles s'y trouvent. L'ouverture du parc sera donc progressive, selon le ministre, avec aussi l'aménagement de parking qui peut recevoir plus de 1 500 véhicules. D'ici à six mois, le parc sera totalement ouvert au public, selon le ministre qui évoquera la livraison des aménagements. Amara Benyounès annoncera que les travaux pour la partie promotion immobilière devant être réalisés par l'entreprise émiratie EIIC démarreront dans quelques semaines sur 170 ha seulement, et ce, pour préserver le site. Evoquant, par ailleurs, le retard enregistré dans la réalisation du parc, il l'expliquera par les problèmes rencontrés dans les opérations d'expropriation. 800 ha du parc sont concernés par cette opération d'expropriation. Pour ce qui est de l'enveloppe consacrée au projet à ce jour, elle avoisine les 200 millions de dollars, selon le ministre. La partie promotion immobilière prise en charge par l'investissement émirati peine, pour sa part, à démarrer, et ce, en raison aussi bien des problèmes d'expropriation que d'ordre financier évoqués par l'investisseur, suite à la crise financière de ces dernières années. Sur le site qui sera ouvert au public, sont prévus des aires aménagées de découvertes et d'observations botaniques, des sites de randonnées pédestres et pour le jogging à travers des circuits, un centre de santé et un parcours de santé et un centre équestre. Le parc devrait aussi être indépendant pour ce qui est de l'alimentation en énergie électrique à travers la réalisation d'une ferme de production énergétique photovoltaïque et éolienne. Le parc comprend aussi deux retenues collinaires et un lac artificiel. Il sera aussi sécurisé, selon les responsables du ministère de l'Environnement, par la présence d'une centaine d'agents de sécurité, de maîtres-chiens ainsi que par les éléments de la Gendarmerie nationale et ceux de la Protection civile.