EN PREVISION DE LA MANIFESTATION CAPITALE ARABE DE LA CULTURE Constantine organise son Sirta-Expo En prévision de l'événement «Constantine capitale arabe de la culture pour 2015», un salon international de la réhabilitation, des travaux publics et de l'aménagement urbain (Sirta-Expo) aura lieu du 16 au 20 mai à l'Université Mentouri. Organisée en partenariat avec la Safex (Société algérienne des foires et des exportations) et la société spécialisée en événementiel Bâtimec-Expo, cette manifestation a pour objectif, a indiqué le wali de Constantine, «d'accéder à une sélection performante d'entreprises de réalisation». Conscientes du défi que lui impose l'organisation d'une telle manifestation, pour laquelle un «volumineux» programme multisectoriel a été retenu, les autorités locales veulent avoir tous les atouts pour mener à terme ce programme. «Des préparatifs tous azimuts sont lancés à l'échelle locale afin d'être au rendez-vous de cet événement grandissime. En effet, en sus des festivités à caractère culturel et sportif qui marqueront la manifestation, des projets d'envergure seront réalisés, nécessitant l'apport et le savoir-faire de compétences et moyens nationaux et étrangers», a estimé Nordine Bedoui, wali de Constantine. S'articulant autour de trois principaux volets, le salon est un espace destiné, a-t-on précisé, «à regrouper les capacités et les potentialités nationales et internationales dans divers secteurs susceptibles de prendre en charge les projets structurants de la wilaya». Aussi, une centaine d'entreprises nationales et internationales versées dans le domaine des travaux publics, l'architecture, l'assainissement, les nouvelles technologies de l'information et de la communication ou encore dans l'équipement culturel et le mobilier de spectacle, vont dévoiler lors du Sirta-Expo leurs compétences et savoir-faire et tenter de décrocher des marchés. Les trois principaux volets retenus par les organisateurs ont trait notamment à la «réhabilitation des structures existantes et leur renforcement par de nouvelles réalisations, la mise en valeur du patrimoine culturel et la relance de la créativité et de l'activité culturelle». En ce sens, il est projeté la réalisation d'une douzaine de projets dans le secteur des travaux publics. Il s'agit, notamment, de la réhabilitation et la mise en relief des sept ponts historiques de Cirta. Pour ce faire, une enveloppe de plus de 70 milliards de centimes a été dégagée. Aussi, une commission de suivi et d'étude sera prochainement installée pour dresser un état des lieux de la situation de ces ouvrages d'art. Par ailleurs, 248 milliards de centimes ont été consacrés à l'embellissement et la réhabilitation des entrées et sorties de la ville, mais également l'achèvement du projet de raccordement du viaduc Transrhumel à l'autoroute Est- Ouest. En outre, pas moins de 343 façades d'immeubles et caves seront embellies pour donner un visage plus lumineux de la ville. La réhabilitation des ascenseurs ne sera pas en reste, puisque 800 millions de centimes seront consacrés à la réparation de 64 machines. La capitale de l'Est bénéficiera, également, d'un programme conséquent à même de réussir ces festivités. Il est question, entre autres, de la réalisation d'une salle de spectacle de 3 000 places et d'établissements muséaux dont un sera dédié aux arts modernes. Farid Benzaïd EL TARF Sit-in des travailleurs contractuels devant la DTP C'est la consternation, le dépit et la rage qui se lisaient sur les visages des 300 travailleurs contractuels de la DTP (Direction des travaux publics) qui ont organisé, hier, un sit-in de protestation devant le siège de leur direction sis au centre-ville d'El Tarf. Dans une doléance adressée au directeur du secteur et dont nous détenons une copie, les travailleurs protestataires n'y vont pas avec le dos la cuillère pour fustiger la fuite en avant des responsables de la DTP et de l'actuel syndicat quant à la prise en charge de leurs innombrables problèmes socioprofessionnels. Dans la doléance en question, ils revendiquent, entre autres, la notification d'une date précise pour la perception des salaires qui accusent parfois jusqu'à deux mois de retard, l'intégration des travailleurs contractuels activant dans le cadre du social de wilaya, sachant que certains accumulent plus de 25 ans de travail en tant qu'ouvriers temporaires, le bannissement de la ségrégation régionale dans les postes d'emploi, la dissolution de l'actuelle section syndicale et son remplacement par une autre plus sensible et attachée aux besoins sociaux des travailleurs, le renouvellement des combinaisons de travail et particulièrement celles destinées à la période de l'été et enfin l'octroi de crédits conséquents, et ce, sur le même pied d'égalité vis-àvis des autres fonctionnaires de la direction. Interrogés, des travailleurs grévistes ont indiqué, abasourdis, les visages émaciés et les traits tirés, que «le chef de service entretien, N. Mjeldi, après avoir proféré des menaces et des insultes à notre encontre, nous a traités de selâa (de la marchandise) qu'on «pouvait remplacer à tout moment». Nous avons voulu rencontré le directeur mais on nous a signifié qu'il se trouve en mission de travail. La direction a, de fait, fermé toutes les portes du dialogue». Et d'ajouter que «nos droits sociaux sont bafoués, on nous applique un salaire minimum garanti de 9 000 DA sur notre grille de salaires alors que le gouvernement a décidé, depuis belle lurette, d'un SNMG de 15 000 DA. Aussi, nous ne percevons que 300 DA par mois pour ce qui est de la prime sociale, et ce, depuis 1997, alors que les travailleurs d'autres secteurs en touchent 600 DA. Notre grand malheur réside dans le fait que certains sont contractuels depuis 25 ans sans que l'administration daigne, jusqu'à ce jour, les intégrer définitivement dans leurs postes respectifs. Nous exerçons un travail très pénible. Nous sommes affectés aux tâches les plus dangereuses et éreintantes. Nous interpellons les hautes autorités du pays afin qu'elles prennent nos revendications en charge». Daoud Allam ANNABA Le SG du syndicat du port élu à la tête de la Fédération nationale des ports Le secrétaire général du syndicat de l'Entreprise portuaire de Annaba, Lazhar Adjabi, a été élu, dimanche après-midi, au poste de secrétaire général de la Fédération nationale des ports algériens (FNPA). Cette élection qui s'est déroulée lors de la réunion de la commission exécutive de cette fédération, tenue le même jour à Mostaganem, avait pour but d'organiser le renouvellement du poste de secrétaire général, vacant depuis un certain temps, et du bureau de cette fédération. L'élection à l'unanimité de Lazhar Adjabi à ce poste est motivée par sa longue expérience des travailleurs, mais aussi aux résultats réalisés par ce port, obtenus grâce à une concertation permanente avec la DG, soulignent des employés du port de Annaba. À ce sujet, ils évoquent la permanisation courant 2012, de plus de six cents travailleurs contractuels au sein de ce port, après un accord négocié avec la direction générale. Cette concertation avait, d'autre part, permis à cette entreprise portuaire de réaliser le meilleur résultat national en 2012, en augmentant son chiffre d'affaires et en se dotant de moyens adéquats pour son activité multiple qui couvre une dizaine de wilayas de l'Est et du Sud-Est. Le bureau algériens, est composé de neuf membres dont le secretaire général. Outre le poste de SG du syndicat du port de Annaba, Lazhar Adjabi était également responsable de l'organique au sein de la Fédération nationale. La réunion de Mostaganem, des syndicalistes des ports algériens a, par ailleurs, permis de tracer un programme de travail conséquent concernant les différents départements de cette fédération, notamment ceux de la formation, de l'éducation de l'économie et du social. A noter que les 10 entreprises portuaires du pays emploient quelque 14 000 salariés. A. Bouacha SKIKDA Deuxième suicide en une semaine Deuxième mort par pendaison en l'espace d'une semaine. Les deux suicidés ont le même âge, 38 ans, mais sont de sexes différents. Le premier a déjà fait l'objet d'un article paru dans notre édition du 9 mai 2013. Le deuxième est une femme habitant la commune de Aïn-Charchar, dans la daïra de Azzaba. Elle a été recrutée dans le cadre du filet social au sein d'un établissement scolaire. Les raisons l'ayant poussée au suicide demeurent à éclaircir. L'enquête des services compétents apportera les réponses. Z. Z. MILA Un promoteur immobilier disparaît avec 33 milliards Nous avons appris, de source bien informée, qu'un promoteur immobilier titulaire d'un projet de réalisation de 80 logements participatifs à Redjas (Oued Endja), réduits à 50 par les autorités compétentes pour cause de retard, s'est enfui vers la France après avoir amassé 33 milliards de centimes, somme provenant de la participation de près de 120 bénéficiaires. A. M'haïmoud GUELMA Interpellé à Belkheir, le faussaire sous les verrous Un faussaire et escroc, qui faisait l'objet de trois copies de décision définitive d'emprisonnement, vient d'être arrêté par les éléments de la police de la Sûreté urbaine de la commune de Belkheir à 5 km de Guelma. Son interpellation a eu lieu cette semaine, après une opération policière menée dans un quartier de cette localité, a fait savoir la cellule de communication de la Sûreté de wilaya. L'homme âgé de 58 ans et originaire de la commune de Belkheir serait impliqué dans plusieurs affaires de fabrication et usage de faux de documents administratifs et escroquerie par l'utilisation de chèques sans provision. Le prévenu a été transféré aux autorités judiciaires compétentes.