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SPORTS
De l'autonomie, encore et toujours
Publié dans Le Soir d'Algérie le 21 - 05 - 2013


Par Si Mohand Baghdadi
Avec l'affaire FAHB, IHF et MJS, le problème de l'autonomie remonte à la surface.
On se souvient qu'en 2008, le conflit CIO-MJS-COA avait fait couler beaucoup d'encre et versé beaucoup de salive. Cette question avait débuté par un bras de fer entre le ministre de la Jeunesse et des Sports de l'époque et le président du COA, aujourd'hui de retour aux affaires. Au centre de la querelle, l'application du fameux décret 05.405 qui servit à couper bien des têtes rebelles ou indésirables, au sommet des fédérations ou du COA, aux yeux du pouvoir en place au 1er Mai. L'intervention en force du Comité olympique international (CIO) passa par une visite en Algérie, au cours de l'année 2007, du président du CIO, auquel le président de la République, qui le reçut, promit l'abrogation du décret de la discorde. Rien ne se fit et, bien au contraire, le conflit s'amplifia jusqu'au 1er mai 2008, où le président du CIO transmit une lettre à Hachemi Diar, alors ministre de la Jeunesse et des Sports, dans laquelle il précisait les règles du jeu qui, au regard des principes de la charte olympique, devaient régir les relations entre le Mouvement olympique international et les Etats. Il y disait notamment : «Comme vous le savez, le développement du sport passe par la collaboration avec les autorités gouvernementales qui jouent un rôle fondamental à cet égard. C'est la raison pour laquelle le Mouvement olympique souhaite et encourage une collaboration harmonieuse avec les organes gouvernementaux compétents afin de développer des relations de bonne intelligence et des actions complémentaires en faveur du sport et des athlètes. Cependant, cette collaboration doit se faire dans le respect absolu et mutuel de l'autonomie de ces structures et dans le respect de leurs compétences, de leurs prérogatives et de leurs attributions respectives. C'est précisément cet équilibre qui, s'il est respecté, doit permettre de favoriser au mieux, de manière concertée et complémentaire, le développement du sport et de l'olympisme dans chaque pays. Nous avons suivi de près les récents développements au sein du Comité olympique algérien (COA), et nous souhaiterions vous faire part de nos requêtes qui ont pour objectif de garantir l'autonomie du Mouvement olympique en Algérie :
1. Le décret exécutif n°05-405 fixant les modalités d'organisation et de fonctionnement des fédérations sportives algériennes — dont toutes les parties concernées ont reconnu qu'il posait un certain nombre de problèmes – devra être abrogé ou révisé de sorte que ce principe d'autonomie soit en tout point respecté (comme les autorités algériennes s'y étaient engagées lors de ma dernière visite en Algérie), avant le 31 décembre 2009 au plus tard. Si cela est nécessaire, nous nous tenons à votre entière disposition pour vous y aider, en coordination étroite avec l'Association des fédérations internationales des sports olympiques d'été (ASOIF) et les fédérations sportives internationales concernées. Nous rappelons à cette occasion que, d'une manière générale, l'ensemble des dispositions relatives au fonctionnement interne d'une fédération sportive, à son organisation, à la composition de ses organes, aux conditions et modalités d'élections, etc. relèvent normalement de la compétence propre de ces structures et devraient être fixées non pas par décret, mais dans les statuts de chacune des fédérations nationales par décision souveraine de leurs assemblées générales et dans le respect des règlements de chacune des fédérations sportives internationales concernées. Les considérations de cette lettre nous aideront à démêler des rapports fortement controversés entre l'Etat et, de manière générale, le mouvement olympique et sportif, existant dans chaque pays de la planète.
Sport moderne et autonomie
L'histoire du sport moderne est indissociable de celle du libéralisme économique. Comme chacun le sait, le libéralisme a toujours eu en horreur l'Etat – sous toutes ses formes, notamment celle de l'Etat providence — et de ses intrusions intempestives dans tous les secteurs d'activité d'une nation. A sa naissance, le sport moderne fut porté sur les fonds baptismaux par l'Angleterre à l'industrie triomphante, puis par la verve nationaliste, éducative et pédagogique, d'un baron soucieux de réhabiliter le muscle de la jeunesse française, en perdition après les défaites de 1870 et la guerre 14.18. Ce sport-là était jaloux de sa liberté, et ses parrains firent tout pour la préserver. C'est ce qui fit que le mouvement olympique, dès sa naissance, prit ses distances par rapport aux Etats, leurs politiques et leurs guerres dévastatrices, pour plus de profit et moins d'humanité. Plus tard, après que des millions d'êtres humains aient été sacrifiés pour le triomphe du capital, s'instaura la guerre froide, guerre de la prééminence des systèmes idéologiques et politiques. A partir de la Seconde Guerre mondiale, le mouvement prit de l'ampleur avec l'entrée en lice des Etats nouvellement indépendants. Que l'on se souvienne de la victoire de l'Ethiopien Abbebe Bikila au marathon des Jeux olympiques de Rome, en 1960 ; les premiers JO à bénéficier du retentissement télévisuel. L'Afrique, avec plus de 50 Etats, pesait désormais très lourd dans les balances électorales. Cette «tiers-hégémonie» permit au panafricanisme de s'exprimer, parfois avec panache, notamment au sein de l'IAAF (Fédération internationale d'athlétisme amateur). Le marquis d'Exeter y régnait en maître, grâce au système de vote profondément inégalitaire ; les pays occidentaux bénéficiaient de huit voix par pays, au détriment des autres nations qui n'en avaient qu'une seule. C'est la mobilisation du nombre qui mit fin à cette inégalité systémique, remplacée par le principe : un pays, une voix, devenu le mot d'ordre par excellence, des pays non alignés qui avaient le vent en poupe à l'époque.
Le capital et la rente olympique
L'entrée du monde dans l'ère néo-libérale entraînera l'accroissement des ressources, grâce aux droits de retransmission des JO et du sponsoring. En conséquence, l'augmentation de la rente olympique entraînera une diminution de la dépendance du mouvement vis-à-vis des Etats, dont les économies sont désormais dominées par les multinationales, parrainant le CIO au niveau du programme Top Ten, et les marchés financiers. Une analyse de la lettre du 1er mai 2008 (voir ci-dessus), adressée par le président du CIO au ministre de la Jeunesse et des Sports d'Algérie, permet de comprendre les termes d'un problème n'ayant cessé de perturber les relations entre le CIO, les fédérations internationales et les Etats nationaux, chacun étant jaloux de ses prérogatives et, partant, de ses intérêts.
Contribution des Etats au développement sportif
Comme l'a souligné Jacques Rogge dans la lettre sus-citée, les Etats contribuent, tant à la promotion et au développement tant des activités physiques et sportives fondamentales, de la détection et du perfectionnement des jeunes talents sportifs, que du sport de très haut niveau. Ils forment les cadres chargés de l'entraînement et de la préparation des champions ; pour ne pas dire de leur production. Dans ce but, ils édifient complexes et installations sportives scolaires, universitaires et de proximité. Ils versent aux fédérations nationales et autres clubs et organismes sportifs des subventions conséquentes pour leur fonctionnement et la préparation des athlètes qui vont concourir sous leurs couleurs. Cet ensemble d'efforts investis et de mobilisation de ressources scientifiques, technologiques et financières contribue incontestablement à la production d'athlètes de haut niveau dont les performances et les records nourrissent le spectacle sportif et la rente olympique. Ainsi, tous les quatre ans, ce sont les pays organisateurs qui vont apprêter la fête olympique. Durant une ou plusieurs olympiades, les athlètes vont suer sang et eau pour être fins prêts le jour J et, éventuellement, être couronnés des lauriers de la gloire. Une étude détaillée des ressources de toutes natures investies de part et d'autre démontrerait à l'évidence un déséquilibre certain, mais il serait à l'avantage du Mouvement olympique et de sa besace rentière.
La contribution immatérielle du Mouvement
Mais qu'offre donc le Mouvement pour être si couru et recherché par les Etats et quel est donc cet équilibre dont parle Jacques Rogge dans sa lettre du 1er mai 2008. Ce qu'offre le CIO tient beaucoup plus de l'immatériel que du matériel, excepté la solidarité olympique. A cet égard, on pourrait comparer le CIO au Vatican. Le CIO serait le Vatican de l'olympisme et du sport. Il offre la grâce d'une victoire, son retentissement et sa consécration médiatiques qui compte, même s'ils sont éphémères, et, par-dessus tout, une forme de reconnaissance et d'absolution, que seul le Vatican était en mesure de dispenser. Toutefois, le Vatican du sport et de l'olympisme n'est pas exempt de déviations et de dérives, puisque le 7 avril 1923, Pierre de Coubertin étalera ses craintes et prédira les malheurs qui s'abattront sur l'olympisme : «... Le succès renferme en soi les germes de sa propre décadence, et le sport n'échappe pas à cette loi. En dehors de la vénalité, les germes de cette décadence sont l'esprit de caste qui s'oppose à la diffusion démocratique du sport et l'entoure d'un appareil de luxe ; la politique qui tend à s'emparer de lui ; la vanité outrecuidante des champions entretenue par une certaine presse qui, épaulée par les industries dont elle sert les intérêts, a été entraînée dans les voies d'un mercantilisme grandissant et qui transforme les vedettes sportives en cabotins : l'idolâtrie du sport devenue idée fixe et bouleversante, au profit de la moins importante, la hiérarchie des valeurs : le chauvinisme qui, peu soucieux de l'intérêt véritable des champions et de leur avenir, les conduit au surmenage, à la tricherie, au dopage. Enfin, les mouvements passionnels de certaines foules faisant descendre des tribunes jusqu'aux terrains l'instinct de la brutalité et le désir de vaincre à tout prix. Qui porte la responsabilité de ces divers facteurs de corruption ? L'athlète ? Je continue de le tenir pour un grand calomnié et à rendre les parents, les maîtres, les politiciens, la presse et les dirigeants de fédérations responsables de ses chutes, non sans admirer que celles-ci ne soient pas plus nombreuses encore.» In Marie Thérèse Equeym, Pierre de Coubertin, L'épopée olympique, Calman Levy, 1966, pp.273-274. Le 17 avril 1927, jour de l'inauguration du monument commémoratif du rétablissement des Jeux olympiques, Pierre de Coubertin disait : «... Nous n'avons pas travaillé mes amis et moi à vous rendre les Jeux olympiques pour en faire un objet de musée et de cinéma ni pour que des intérêts mercantiles et électoraux s'en emparent. Nous avons voulu, rénovant une institution vingt-cinq fois séculaire, que vous puissiez redevenir des adeptes de la religion du sport telle que les grands ancêtres l'avaient conçue.» Le mot religion est lancé et le pape de l'olympisme, entrevoyant les dérives commerciales et politiques, et met en garde contre elles.
Le temps des dérives et des reconnaissances
Cela ne l'empêchera pas, neuf années après ce message, de donner l'aman à l'organisation des JO à Berlin. Richard D. Mandell décrira ces jeux comme «un festival savamment orchestré et une manifestation propagandiste qu'Adolf Hitler a utilisé pour étendre son empire sur le peuple allemand et pour afficher la culture nazie à la face du monde». Mais ce fut aussi l'occasion pour un Jesse Owens, triomphant à trois reprises, de démontrer à Hitler — déconfit au point de ne pas serrer la main du vainqueur — que les lois du sport n'ont rien à voir avec la supériorité auto-proclamée de l'homme aryen. Les JO furent aussi l'occasion, après la Seconde Guerre mondiale, de voir l'entrée des pays du camp socialiste, notamment de l'URSS en 1952, dans la course olympique, pour rattraper les Américains. Comme ils donnèrent à la RDA, celle de lutter pour sa reconnaissance, en défendant, bec et ongles, le maintien des hymnes et des emblèmes, à une époque où soufflait le vent d'une réforme visant leur suppression, pour être en règle avec la charte olympique qui proclame en son article 6 : «Les Jeux olympiques sont des compétitions entre athlètes, en épreuves individuelles ou par équipes et non entre pays. Ils réunissent les athlètes sélectionnés par leurs CNO respectifs, dont les inscriptions ont été acceptées par le CIO. Les athlètes concourent sous la direction technique des FI concernées.» Les JO permirent également la fulgurante ascension de l'athlétisme et des athlètes africains ainsi que la reconnaissance de leur pays, même si les victoires sportives n'étaient qu'un cache-sexe quant au reste du développement. Ils furent utilisés comme caisse à résonance de la question palestinienne en 1972 à Berlin, trente-six ans après le JO de l'ère nazie, dans la même ville.
Equilibre et autonomie : des concepts et une histoire
Bien d'autres événements et prises de position démontrent qu'il y a loin de la coupe aux lèvres, et qu'entre les déclarations et les faits, la distance est grande à combler. Les concepts d'équilibre ou d'autonomie sont-ils interdépendants. L'équilibre n'est-ce pas la recherche constante d'une autonomie, aussitôt remise en cause ; et l'autonomie n'est-ce pas la recherche d'un équilibre, toujours plus ou mois compromis sur la balance des intérêts des uns et des autres. Ils peuvent donc subir, ici ou là, quelques distorsions susceptibles de justifier l'injustifiable, rente olympique oblige. Comme dans cette affaire de la FAHB et de l'IHF où l'on se sert de l'olympisme et de son sacro saint principe d'autonomie pour écraser l'adversaire. L'autonomie se nie à partir du moment où elle s'étatise, où apparaissent en elle, les codes, appareils, règles et procédures, constitutives de la force coercitive des Etats. L'autonome luttant contre les travers de l'Etat risque de verser dans le même travers, à partir du moment où elle se donne les moyens de sanctionner et de punir. C'est à partir de ce moment-là que l'histoire des luttes pour l'autonome aura servi au travers de compromis et de «collaborations», non pas à servir la liberté, mais à inventer, en son sein, d'autres formes de coercition, ce que d'aucuns appellent «respect absolu et mutuel de l'autonomie de ces structures et dans le respect de leurs compétences, de leurs prérogatives et de leurs attributions respectives». Lettre du 1er mai 2008 au ministre de la Jeunesse et des Sports d'Algérie.
L'ONU du sport
C'est à partir de ce moment-là que se constitue une force au-dessus de celle des Etats, puisque constituée par celle de tous les CNO et FIS organisés à travers le monde. Le Vatican du sport et de l'olympisme devient alors une sorte d'ONU de l'Olympisme. Peut-être est-ce pour cela que le président du CIO, dans l'ordre protocolaire, est reçu comme un chef d'Etat. Peut-être est-ce pour cela que le président de l'IHF ignore la FAHB et s'adresse directement au président du COA, pratiquement pour lui dicter une ligne de conduite tendant à éliminer un président régulièrement élu par une assemblée générale, reconnue par le ministère algérien de la Jeunesse et des Sports. Mais tout se passe comme si le MJS n'existait pas, ou plus, pour mener le président de la FAHB à l'abattoir, lui qui ne voulait pas être «le mouton de l'Aïd». Lui qui, au cours, d'une séance solennelle, présidée par le Premier ministre de la République algérienne démocratique et populaire, a reçu sa feuille de reconnaissance de la main d'un membre du gouvernement actuel. Geste légitimant ainsi son élection à la tête de la FAHB. Qu'est-ce donc à dire : le Mouvement olympique, y compris sa composante algérienne, ne reconnaîtrait plus l'autorité d'un gouvernement national, et qu'au lieu d'une personne, c'est tout l'Etat algérien que l'on immole ?


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