SKIKDA Beaucoup de nouveautés pour la Fête de la fraise La Fête de la fraise se tiendra du 22 au 24 mai. Contrairement aux années précédentes, cette édition promet quelques nouveautés. La première, et qui est de loin la plus importante, a trait à la distribution des tartes aux fraises et de corbeilles de fraises au FPAH (Foyer pour personnes âgées et handicapées). Cette nouvelle équipe communale compte donc rompre avec les pratiques qui auraient failli s'inscrire dans la durée, à savoir le partage du gâteau entre responsables et quelques initiés, à l'issue de la cérémonie de clôture, consistant en la rafle de tout indice dénotant de la présence de la fraise et même de son odeur. Selon les prévisions, cette année, ce sera au tour des catégories défavorisées de goûter à la fraise. Gageons que des couacs ne viennent pas gripper la machine mise en marche, car, même lors des éditions précédentes, l'annonce de doter le FPAH de fraise était publique, c'est sa mise en œuvre qui faisait défaut. La deuxième nouveauté est relative à la décision de maintenir le prix de la fraise pendant les trois jours de la fête. L'action se traduira par la mise en place de stands destinés à la vente libre jeudi 23 au niveau du stade Cuttoli. Le prix du kilogramme de la fraise sera cédé dans une fourchette qui varie entre 80 et 100 dinars, selon les dires de Kamel Tabbouche, vice-président à l'APC de Skikda, chargé des affaires culturelles, sportives et touristiques. Ainsi, l'APC aura à supporter financièrement le manque à gagner pour les agriculteurs qui en découlera. Les largesses culinaires seront également au menu du programme, il est prévu la distribution gratuite de 3 000 à 3 500 tartes aux fraises au public. Pour cela, des jeunes sillonneront les artères de la ville munis de plateaux bien garnis de tartelettes très appréciées par les Skikdis. En attendant la labellisation, retardée pour des considérations biologiques liées à la nature périssable en un temps très court de la fraise, cette édition verra un nouveau logo, qui aura à mettre en relief, lors de la cérémonie inaugurale, les quatre «civilisations » qui se sont succédé à Skikda jusqu'à l'indépendance. Ainsi, un pan d'Histoire sera valorisé en illustrations, manière de sauvegarder un patrimoine. La 26e édition verra, à l'instar des précédentes, l'organisation de tournois sportifs et culturels. En gros plan, un hommage rendu aux finalistes de la Coupe d'Algérie 1967, la JSMS et l'Entente de Sétif. La meilleure tarte maison marquera aussi l'évènement car c'est la première fois que des candidats de même niveau y concourent. Le montant alloué à la manifestation ne devra pas dépasser les sept millions de dinars, dont 3 millions déboursés par 19 sponsors. L'année prochaine, il sera, si bien sûr les propositions d'un confrère seront prises en considération, fait appel à des ambassadeurs et des associations locales pour s'impliquer bénévolement dans les préparatifs. Zaïd Zoheir BEN-AZZOUZ Vol et extraction de sable au niveau de la plage «Vol et extraction de sable au niveau d'une région côtière sans autorisation, avec refus de se conformer». Tel est le chef d'accusation retenu par le procureur de la République du tribunal d'Azzaba, à l'encontre de quatre personnes, âgées entre 36 et 45 ans, activant dans la commune de Ben-Azzouz, à soixante-dix kilomètres du chef-lieu de la Wilaya. Les faits de cette affaire remontent au 5 mai, lorsque lors d'une patrouille routinière des services de la police, vers une heure, un camion roulant en sens inverse a été intercepté. Soupçonneux, les enquêteurs ont signifié au conducteur de s'arrêter à droite. Ce dernier a refusé d'obtempérer et pris la fuite, laissant son compagnon seul dans le véhicule. L'enquête a permis l'arrestation des deux individus et leur présentation devant le magistrat instructeur. Le conducteur a été placé en détention préventive, alors que son acolyte a fait l'objet d'une citation directe. La deuxième affaire a eu lieu 10 jours plus tard. Cette fois-ci, c'est au niveau de l'entrée ouest de Ben-Azzouz que les policiers ont procédé à l'arrestation d'un deuxième camion à bord duquel se trouvaient le conducteur et son compère. Ils seront placés sous mandat de dépôt pour l'un et citation directe pour l'autre. Z. Z. ECHANGE D'EXPERIENCES ENTRE COLLECTIVITES LOCALES Forte délégation oranaise à Annaba Une délégation de la ville d'Oran, conduite par le directeur de la réglementation et des affaires générales (DRAG) est depuis lundi soir, dans les murs de la ville de Annaba. La délégation est composée de deux directeurs de l'exécutif de cette wilaya, du président de l'Assemblée populaire communale d'El Bahia ainsi que d'une élue de l'Assemblée populaire de wilaya, du directeur des centres de l'établissement technique d'enfouissement et des directeurs des Etablissements «Oran la verte» et «Oran propreté ». La visite qui intervient en réponse à une invitation du président de l'APC de Annaba dont une délégation avait déjà séjourné à Oran il ya quelques semaines rentre dans le cadre d'échange d'expériences et de coopération entre villes algériennes dans la gestion du quotidien de leurs habitants. Il s'agit là d'une nouvelle expérience qui a été instaurée entre collectivités locales nationales. «Cette nouvelle façon d'entraide entre communes algériennes nous permettra d'échanger nos points de vue et nos expériences dans des domaines que nous considérons prioritaires tel que l'environnement pour la prise en charge des préoccupations des citoyens ainsi que sur les opportunités de coopération voire de partenariat fécond dans l'intérêt des deux villes et de leurs populations», nous dira le maire de Annaba, Farid Merabet. Le séjour de la délégation oranaise dans la ville du jujube lui permettra de visiter des infrastructures en fonction et les grands chantiers pour la réalisation d'équipements socioéconomiques, culturels et sportifs. Elle aura également à apprécier l'histoire plusieurs fois millénaire de l'antique Bouna, notamment les ruines romaines d'Hippone, la basilique Saint Augustin et la mosquée Abou Marouane. Comme elle se rendra sur la corniche et au village touristique de Seraïdi perché à 700 mètres d'altitude de la ville de Annaba. Son séjour prendra fin jeudi prochain, après quatre jours d'intenses activités à Annaba. A. Bouacha OULED ASKER (JIJEL) La maternité de la discorde Les habitants de la commune montagneuse d'Ouled Asker reviennent à la charge pour protester contre la dégradation de leur cadre de vie qu'ils jugent déplorable. Dimanche dernier, ils ont paralysé leur commune en fermant leur mairie et baissé les rideaux de leurs commerces pour interpeller le premier responsable de la wilaya sur un certain nombre de revendications touchant à leur vécu quotidien. Ladite commune dont la population est estimée à 15 000 habitants a été totalement paralysée par ce mouvement de protestation. Ils ont contesté fortement le transfert du siège social de l'Etablissement public de santé de proximité vers une autre commune par l'actuel directeur de cet établissement. Joint par téléphone, l'un des meneurs de ce mouvement de protestation affirment que les citoyens frondeurs réclament haut et fort le retour du siège social dudit établissement au chef-lieu de la commune d'Ouled Asker, conformément à l'arrêté de sa création et l'ouverture de la maternité rurale au niveau de leur région. Notre interlocuteur reproche aussi au directeur de ladite structure de procéder au transfert de l'équipement médical de la maternité rurale de leur commune vers la polyclinique d'El Kennar dont il est originaire, et l'affectation des deux accoucheuses vers l'hôpital de Taher. Ce qui contraint les femmes enceintes de parcourir une trentaine de kilomètres pour accoucher à l'hôpital de Taher avec tous les risques encourus. Les protestataires interpellent le wali pour prendre les mesures qui s'imposent afin de solutionner ce problème qui risque de dégénérer. D'autre part et selon certaines indiscrétions, on chuchote çà et là que l'un des «conseillers» du directeur de la santé et de la population de la wilaya aurait déjà «choisi» la commune d'El Kennar pour l'ouverture d'une maternité rurale pour des considérations politiciennes et régionalistes en faisant abstraction des critères et exigences de la carte de santé qui tient compte du paramètre population dont la commune d'El Kennar vient curieusement en troisième position après celles de l'émir Abdelkader et Chekfa.