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FFS
L'après-Aït Ahmed a commencé
Publié dans Le Soir d'Algérie le 25 - 05 - 2013

Le 5e congrès du FFS, ouvert jeudi et qui doit se clôturer cet après-midi, était empreint d'une très forte charge émotionnelle. Il ne pouvait en être autrement quand le leader charismatique du parti et figure emblématique du mouvement national a manqué à ce rendez-vous auquel il tenait vraiment, tant il comptait assister au passage de témoin.
Mohamed Kebci - Alger (Le Soir) - Mais Hocine Aït-Ahmed, 87 ans, dont l'absence a été décidée à la dernière minute à ce congrès, pour cause d'un voyage éprouvant au Maroc où il a assisté aux funérailles d'une sœur et d'un cousin, la semaine dernière, était, néanmoins, présent autrement et doublement. A travers, d'abord, une courte vidéo projetée au début des travaux où il exhortait les participants à «veiller au succès de cet important congrès» et s'excusait de ne pas pouvoir y assister pour des «raisons de santé». Ensuite à travers un discours lu en son nom par son fils Jugurtha qu'il a consacré à son départ de la tête du parti qu'il préside depuis sa création en 1963. Départ qu'il justifiera en soutenant que «pour tous, il y a un avant, un pendant et un après. C'est vrai que les moments de passage sont parmi les plus difficiles à vivre mais ils sont aussi parmi les plus passionnants à vivre». Et de signifier que cette décision remonterait à longtemps : «Je me retire de la présidence du parti, j'aurais voulu, j'aurais pu ou dû, ou pas su, le faire plutôt.» Ce dont il dira avoir souvent parlé et discuté avec des amis et des camarades, mais, poursuivra- t-il, «voilà, l'histoire se fait pendant que nous apportons notre modeste contribution à son déroulement ». Le président sortant du FFS s'est, par ailleurs, adressé à tous les Algériens, les invitant à l'union pour, dira-t-il, la construction d'un Etat de droit et de démocratie. Les Algériens «doivent rester unis pour la construction d'un Etat de droit et de démocratie pour pouvoir diverger démocratiquement sur le reste», affirmera-t-il, ressassant que «la lutte du FFS pour la démocratie est une lutte pour la consécration de la liberté et de la souveraineté de l'Algérie à travers des institutions légitimes et un Etat de droit qui en assure le respect, le bon fonctionnement et la pérennité. Ceci n'est pas un détail mais le socle sur lequel le reste pourra être construit». Intervenant, pour sa part, à l'ouverture officielle de ce congrès, le premier secrétaire sortant soutiendra que le FFS est «irréversiblement un parti national». Ali Laskri s'en remettra aux 1 044 délégués dont 216 femmes et 40% de jeunes venus de 40 wilayas du pays, chose qui confirme, selon lui, que «le FFS est irréversiblement un parti national». Et de considérer le FFS comme «la pierre de touche dans tout processus politique et démocratique dans le pays». Le peuple nous entend et nous attend», dira-t-il. A noter que les travaux du congrès se sont poursuivis hier sous la direction d'un bureau composé de neuf membres et chapeauté par Mohand- Amokrane Chérifi, parmi les proches d'Aït-Ahmed, avec, en plénière, la lecture des projets de résolutions politiques et socio-économiques. Au même moment, des congressistes inscrits dans l'atelier des statuts se penchaient sur l'organigramme à donner au parti. Notamment avec l'option d'une direction collégiale de 5 membres avec candidature sur des listes fermées. Une option défendue bec et ongles par la direction sortante avec la bénédiction d'Aït-Ahmed mais qui susciterait de sérieuses résistances parmi la base. Mais le principe du présidium étant quasiment acquis, c'est sa composante qui suscite bien des convoitises avec un quintette, à une variante près, donné déjà partant. On parle depuis des semaines, de Mohand Amokrane Chérifi, expert international et ex-ministre du Commerce, du Dr Rachid Halet, député et membre du comité d'éthique du parti, d'Ali Laskri, le premier secrétaire national sortant, de Karim Baloul, député, secrétaire national chargé des relations internationales et chef de cabinet du président dont il est le neveu et, enfin, de Salima Ghezali, journaliste et conseillère d'Aït-Ahmed. Si la candidature des quatre premiers peut être «avalée» par les congressistes, celle de Salima Ghezali est mal perçue par la base tant la concernée n'est pas encartée. Et pour contrecarrer cet écueil, on a prévu dans les statuts que les candidatures à la présidence collégiale se doivent d'être sur listes fermées, à entériner ou à rejeter en totalité. Et si ces candidatures relèvent de simples supputations tant les concernés se gardent de réserver cela à l'ultime moment, soit aujourd'hui, il en est une qui est certaine. C'est celle de l'ancien premier secrétaire et conseiller du premier secrétaire sortant, Ahmed Djeddaï, qui se dit partant pour être membre de cette présidence collégiale dont les pourfendeurs craignent la paralysie du fait d'une éventuelle mésentente entre ses éléments. Les porteurs de l'idée du présidium prévoient qu'en cas de défection de deux de ses membres, un congrès extraordinaire soit alors automatiquement convoqué.

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