Même si le nombre de retraits de permis de conduire et d'amendes forfaitaires continue d'augmenter, la direction de la sécurité publique de la DGSN (Direction générale de la Sûreté nationale) dément, cependant, l'existence du système de quota. Rym Nasri - Alger (Le Soir) - «Les policiers ne sont pas obligés de finir leur carnet de contraventions», a précisé, hier, le directeur de la sécurité publique, Naïli Aïssa, lors du Forum de la semaine de la circulation routière arabe, tenu à Alger. «Nous ne sommes pas des comptables », poursuit-il. Toutefois, les opérations de retrait de permis de conduire se poursuivent et sont même en hausse, sans aucun lien direct avec un quelconque système de quota, laisse-t-on entendre. Durant le premier trimestre 2013, les services de police ont enregistré 50 535 cas de retrait de permis de conduire contre 32 405 cas durant la même période de l'année 2012, soit une hausse de 55,94%. Idem pour le nombre d'amendes forfaitaires qui est passé de 180 444 à 228 213, soit une augmentation de 26,47%. Le bilan démontre également que les immobilisations ont atteint 16 580, soit une hausse de 29,04%. Durant la même période, les délits routiers ont enregistré 17 398 cas, soit 10,98%. Par contre, les mises en fourrière ont régressé de 316 cas, soit une baisse de 6,61%. S'agissant du permis de conduire à points, le directeur de la sécurité publique a assuré que ses services sont «prêts» pour son exécution. «Nous avons été formés à l'application de ce programme qui vise à limiter les infractions et les accidents de la circulation », a-t-il dit. Par ailleurs, l'intervenant a indiqué que les services de la Sûreté nationale œuvrent à mettre en place des voies pour cyclistes ainsi qu'à l'aménagement urbain et des réseaux routiers. «Nous travaillons également à consacrer des espaces réservés pour le stationnement des personnes handicapées. Les textes de loi qui régissent ces domaines existent et nous œuvrons pour leur concrétisation sur le terrain», a-t-il encore déclaré.