BLIDA 25 millions de centimes en fausses monnaies saisis Les éléments de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya de Blida viennent de mettre la main sur une bande de malfaiteurs spécialisés dans la contrefaçon monétaire et le vol de cachets administratifs et bancaires en vue de commettre de faux billets pour arnaquer les citoyens. Une somme de 25 millions de centimes en fausse monnaie a été saisie en plus de la récupération de dizaines de cachets. L'arrestation des deux principaux accusés a eu lieu suite à des plaintes de citoyens des communes de Blida et Chiffa qui les ont dénoncés pour leur avoir délivré des décisions de logements falsifiées. Les malfaiteurs se faisaient passer pour des personnes très introduites dans l'administration locale et capables d'intercéder en leur faveur pour l'acquisition de logements ou des prêts bancaires contre une commission. C'est lors d'une perquisition effectuée au domicile de l'un des accusés que l'argent et les cachets ont été retrouvés. On notera que l'enquête se poursuit toujours en vue d'appréhender toutes les personnes impliquées dans cette affaire surtout que les deux principaux auteurs arrêtés ont avoué aux éléments de la Sûreté qu'ils ont escroqué 25 victimes pour un montant global de trois milliards de centimes. M. B. Les bénéficiaires des 290 logements LSP assiègent la direction de l'OPGI Les bénéficiaires des 290 logements LSP de la cité Driouche, dans la commune de Bouarfa, à 6 kilomètres à l'ouest de Blida, ont assiégé, jeudi dernier, la direction de l'OPGI de Blida pour exiger des responsables la remise des clés de leurs appartements. Les protestataires sont montés au créneau après que leur patience eut atteint ses limites, surtout que ce projet date depuis 2005, nous disent des bénéficiaires qui ont laissé apparaître beaucoup d'inquiétude. Ces derniers ajoutent qu'ils se sont acquittés des obligations financières exigées mais jusqu'à la date de leur mouvement de protestation, ils n'ont pas encore reçu les clés. Les responsables leur avaient promis, pourtant, qu'ils les recevraient au mois de mai dernier, une fois l'électricité et le gaz raccordés. Toutefois, les promesses n'ont pas été tenues et c'est ce qui a poussé ces derniers à tenir un sit-in, sachant que les délais de réalisation de ce projet étaient de 24 mois. Des questions ont été posées sur le retard accusé. M. B. ALGER Ouverture demain des 7es Journées de la communication publicitaire La publicité saura-t-elle faire imposer sa pub ? C'est à cette question que tenteront de répondre dès demain et ce durant 48h, les 7es Journées euromaghrébines de la communication publicitaire qui débuteront à la salle de conférences Hassiba-Ben-Bouali de l'EGT-Centre Al-Hamma sous le patronage du ministre de la Communication. Pour les organisateurs RH. International Communication, cette nouvelle édition va une fois de plus rappeler la nécessité de mettre fin à une anarchie qui caractérise son évolution et ce, en absence de loi de la pub et d'un cadre réglementaire qui veillerait sur sa régulation tant au niveau de la radio, télévision que de la presse écrite et que les précédentes journées avaient dénoncé l'environnement dans lequel évolue la publicité. Il est temps, disait un ex-ministre de la Communication, de «songer non seulement à un encadrement juridique de l'activité mais également à des règles d'éthique et de déontologie», l'assainissement avait-il reconnu, du secteur «figure dans les préoccupations des hautes instances, en témoigne l'inscription de la loi sur la pub...» Demain, on saura un peu plus à l'ouverture des travaux, il sera annoncé l'état d'avancement de cette loi et ses conséquences positives sur l'organisation de cette branche de la communication. Enfin, il faut savoir qu'un travail dans ce sens est en train d'être mené au niveau du ministère pour assurer un souffle nouveau à la communication publicitaire. Quinze conférences sont prévues au programme, des thèmes qui semblent coller à la réalité de notre terrain où activaient déjà en 2007-2008 plus de 3 000 opérateurs privés dans le domaine de la publicité dont plus de 1 215 personnes morales et 1 067 personnes physiques. C'est, en somme, une autre opportunité pour tous pour apporter les correctifs indispensables.