Oran : Affaire BCIA 2 Le verdict reporté à mercredi prochain Hier, la présidente du pôle pénal d'Oran qui devait rendre son verdict dans l'affaire dite de la BCIA 2, a annoncé son report à mercredi prochain. La raison de ce report est l'absence des accusés et de plusieurs avocats de la défense au prétoire Pour rappel, dans cette affaire 63 personnes sont poursuivies dont un des fondateurs de la BCIA Kharoubi Ahmed et son fils Kharoubi Mohamed (tous deux en fuite), pour blanchiment d'argent, détournement et dilapidation de deniers publics. Le tribunal criminel d'Oran avait déjà traité en 2007 cette affaire, où la Banque extérieure d'Algérie (BEA) déplorait une perte estimée à 13,2 milliards de dinars. Le représentant du ministère public a requis, lors du procès qui avait eu lieu le mois de mai dernier, des peines allant de 6 à 10 ans de réclusion criminelle assorties d'amendes de 2 et 3 millions de dinars, à l'encontre des prévenus. Il avait été également requis la confiscation des biens de certains mis en cause dont des habitations, des locaux commerciaux et des terres agricoles. Amel Bentolba Hold-up au bureau de poste de Misserghine La commune de Misserghine a été le théâtre, avant-hier soir, d'un hold-up digne des productions hollywoodiennes. Une bande de voleurs, munis d'armes blanches, a pénétré dans le bureau de poste de haï Rabah, pour dérober près de 2 millions de dinars (200 millions de centimes). En s'introduisant à l'intérieur du bureau de poste, ils sont tombés sur le receveur qui occupe, dans cette enceinte administrative, un logement de fonction. La bande de cambrioleurs n'a pas hésité à l'agresser, lui occasionnant quelques blessures. Le receveur a ainsi été «sommé» d'ouvrir le coffre-fort du bureau de poste, le menaçant de le «taillader» davantage. Au final, la bande de voleurs a pris la fuite avec près de 200 millions de centimes. La nouvelle de ce hold-up s'est répandue telle une traînée de poudre dans la commune de Misserghine, et les habitants ont accouru pour porter assistance à la victime, qui était à la fois meurtrie et traumatisée. A noter qu'une plainte a été déposée auprès du commissariat de Misserghine, et les services de la gendarmerie n'ont pas tardé à déclencher une enquête. On saura par la suite que six individus ont été arrêtés. A. B. SIDI BEL-ABBÈS En visite à Oued Sebaâ, le wali surpris par des manifestants exigeant le départ du P/APC Dans la journée de lundi dernier, le wali de Sidi Bel-Abbès, qui s'est rendu à Oued Sebaâ pour une visite des chantiers, a été surpris par une centaine de manifestants en colère qui exigeaient le départ du maire qui a toujours été contesté par une partie de la population. Très remontés, les manifestants ont fait part au wali de leur contestation du P/APC de la localité, réélu pour un troisième mandat. «Il ne rentrera pas dans le siège de la mairie, ont scandé les protestataires. Le wali et les autorités qui l'accompagnaient ont tenté de raisonner les manifestants, mais en vain. Ces derniers n'en démordaient pas. Pour rappel, entre le président de l'APC contesté et les manifestants, il y a un contentieux remontant à novembre 2012, date des élections municipales, lorsqu'il a été de nouveau élu maire pour un troisième mandat. Ce qui a poussé les contestataires à crier à la triche et à la fraude. Pour manifester à l'époque leur mécontentement, ils ont empêché son installation qui finalement s'est faite au siège de la wilaya puisque l'APC a été fermée par les protestataires qui ont installé aux abords de l'institution des tentes pour marquer leur présence. La contestation a été si vive que le frère du P/APC s'est retrouvé au milieu du problème et a dû user de son fusil pour faire fuir les belligérants. Il a été condamné à quatre mois de prison. Depuis, le torchon brûle entre le maire et ces citoyens, et la localité ne cesse de vivre des mouvements de contestation qui la paralysent à chaque fois. A.M. Deux cas de rage à El-Hoceïba et Lamtar Deux cas de rage ont été enregistrés dernièrement à El-Hoceïba et Lamtar par les services vétérinaires de Sidi Bel-Abbès. Le premier cas s'est déclaré chez un âne qui présentait tous les symptômes de la maladie de la rage lorsqu'il s'est attaqué à une personne dans la localité d'El Hoceïba. La confirmation clinique de la rage était évidente chez la bête qui a été abattue et son cadavre a fait l'objet d'un enfouïssement. Quant à la personne agressée, elle a été prise en charge par le service sanitaire. Le deuxième cas s'est déclaré chez un chien errant qui s'est attaqué à un enfant dans la localité de Lamtar. Le chien a connu le même sort que l'âne alors que l'enfant a été acheminé vers le centre de santé. D'aucuns déplorent le gel du décret de l'abattage des chiens errants, principaux vecteurs de la maladie de la rage qui peut frapper dans n'importe quelle agglomération et mettant ainsi en danger la vie des populations. A.M. UNE RENCONTRE D'EVALUATION DU FESTIVAL DU CHEVAL À TIARET Une manifestation réussie, malgré les légères carences «Le manque d'embellissement de la ville, l'absence quasi totale de la couverture médiatique par les médias lourds notamment et l'indifférence de certains responsables ont été les points faibles du Festival national du cheval qu'a abrité Tiaret du 6 au 8 juin dernier», a tenu à souligner avec objectivité le wali de Tiaret, à l'issue d'une séance conviviale consacrée avant-hier à l'évaluation de cette manifestation, en présence de tous les organisateurs. En effet, tout en reconnaissant la réussite totale de cette édition par rapport aux précédentes, que ce soit pour la fantasia, le défilé des cavaliers, l'affluence, la mobilisation des habitants du quartier Essalam ou le jubilé organisé en l'honneur de Zaoui et Oulbachir, deux anciens joueurs de la JSM Tiaret, le premier responsable de la wilaya, après avoir vivement remercié le comité d'organisation, devait exhorter l'assistance à tirer les enseignements à l'effet de combler les failles en prévision des prochains rendez-vous. Les intervenants, qui se sont relayés pour faire part de leurs impressions, étaient pratiquement tous unanimes quant au succès incontestable de ce festival qui a rencontré un écho très favorable aussi bien chez la population locale que chez les invités venus d'autres wilayas. De son côté, le P/APC, dont les tâches ont été remises en cause, s'est engagé à faire de Tiaret l'une des meilleures villes d'Algérie plus particulièrement en matière de propreté, malgré le manque de moyens, dira-t-il. Une déclaration qui lui a valu des applaudissements. A noter que cette grande manifestation a permis aux familles tiareties de s'oxygéner et de laisser éclater leur joie, en assistant massivement aux différentes activités et en se dirigeant pour la première fois à l'Opow Kaïd-Ahmed, transformé pour la circonstance en un véritable lieu de détente et de liesse. Mourad Benameur Trois dealers écroués La Sûreté urbaine de Sidi Bel-Abbès est parvenue, dernièrement, à arrêter trois individus accusés de vente de kif et de psychotropes en plein centre-ville. C'est suite à des informations qui lui sont parvenues faisant état de trafic de stupéfiants par les trois individus que la police a surveillé discrètement ces derniers avant de les arrêter. Sur l'un d'eux, elle retrouvera deux sachets de cocaïne alors que la perquisition du domicile d'un autre a permis la découverte de 1 356 comprimés de psychotropes et près d'un kilogramme de kif traité. Le troisième individu retrouvé en leur compagnie est accusé de complicité. Déférés devant le procureur de la République de Sidi Bel-Abbès, les trois mis en cause ont été écroués. A.M. 83,19% de taux de réussite à l'examen d'entrée en 1re année moyenne Sidi Bel-Abbès a enregistré 83,19% de taux de réussite à l'examen d'entrée en première moyenne session mai 2013. Ces résultats sont en hausse par rapport à l'année 2012. L'élève Bekhoucha Fatima-Zohra de l'école Benali-Bekhaled, a obtenu la moyenne de 10/10. 1 658 élèves recalés vont subir de nouveau les épreuves de la deuxième session qui aura lieu le 25 juin prochain. L'on nous indique que quatre candidats handicapés méritant tous les encouragements pour avoir réussi haut la main leur examen d'entrée en première année moyenne.