C'est parti pour la 8e édition du Festival national de la musique actuelle à Guelma. Le credo des organisateurs : «Ancrer ce festival à Guelma afin d'en faire un évènement musical majeur de la promotion culturelle de proximité». Une organisation qui a tenu à tordre le cou à une rumeur : les choses vont mal dans l'organisation de cette édition. Pari réussi pour les organisateurs puisque l'ambiance est au beau fixe à l'ouverture du festival. Ce n'était pas donc le cas. Le véritable coup d'envoi a été donné par le célèbre chanteur Kamel El Galmi, qui a enchanté le public pendant plus d'une heure par ses chansons style chaoui, ayant remporté le plus grand succès populaire, en laissant s'exprimer de fortes capacités vocales. Cette soirée a été également l'occasion pour les Guelmis d'admirer les jeunes musiciens du groupe Djmawi Africa qui ont montré l'étendue de leur talent, et leur enthousiasme communicatif qui était incontestablement perceptible, en mêlant différents genres musicaux (chaâbi, andalou, rock, reggae, gnawi...). La prestation des musiciens lors de la soirée d'ouverture de la première journée de cet évènement culturel a donc connu un franc succès. Une fois de plus, le Festival de la musique actuelle de Guelma a fait parler de lui, et ce, malgré le changement radical dans la composante du commissariat du festival. Les pouvoirs publics n'ont pas lésiné sur les efforts pour soutenir cette manifestation culturelle de la ville du 8 Mai 1945 et qui se poursuit désormais jusqu'au 6 juillet. «Le ministère de la Culture et le wali de Guelma ont la ferme volonté d'aider le commissariat du festival pour réussir la prochaine édition, l'année prochaine», a déclaré le commissaire de la 8e édition du Festival de la musique actuelle de Guelma».