Les Guelmis sont réputés pour être de fins connaisseurs d'art et de musique. Le festival de la musique actuelle est l'une des rares manifestations culturelle organisées dans cette cité à proposer un haut niveau de prestations musicales, animées par des professionnels. Les habitants attendent avec impatience le programme de la 8e édition du Festival national de la musique actuelle de Guelma qu'ils considèrent comme la possible promesse d'une bouffée d'oxygène dans cette ville où la «situation musicale» n'est pas au beau fixe. Thaâlbi Samir, directeur de la culture de la wilaya, a été chargé cette année de prendre les commandes de ce festival, devenu prestigieux ces dernières années. Au cours d'une conférence de presse donnée ce week-end à la maison de la culture Abdelmadjid- Chaffai, le nouveau commissaire du festival a révélé le programme complet en dévoilant l'objectif. «Il s'agit de professionnaliser cette manifestation culturelle et d'en faire une tradition dans la ville de Guelma. Un événement pareil doit se préparer plusieurs mois à l'avance. Il faut avouer que cette année le ministère et les autorités locales ont fait des efforts colossaux pour organiser cette édition», a-t-il dit. Abordant les points logistiques de cette année, le directeur du festival a parlé des nouvelles mesures prises dans le souci d'améliorer l'organisation et l'accessibilité. «On a prévu un contrôle rigoureux sur la billetterie, les invitations et les badges. Il s'agit de limiter le désordre et les fuites. Plus un fouillis s'étend, plus il restreint l'espace réservé aux familles et aux officiels, donc on compte remédier à cela», a-t-il précisé. «Les journalistes auront des badges personnalisés pour avoir accès au festival et leur permettre de couvrir cet événement dans les meilleures conditions», a-t-il ajouté. Le premier responsable de la 8e édition du Festival de la musique actuelle de Guelma a dévoilé en détail le programme de cette année. Citons, entre autres, Kader Japoni, Cheb Anouar, Orchestre national de Barbès, Kamel El Galmi, cheb Hassan... «Enfin, c'est avec une très grande émotion que je vous annonce que le regretté cheb Akil était au programme cette année», dira M. Thaâlbi, ayant presque les larmes aux yeux.