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Syrie
Le sort des enfants au cœur d'une visite à Damas d'une envoyée de l'ONU
Publié dans Le Soir d'Algérie le 17 - 07 - 2013

La représentante de l'ONU pour les enfants et les conflits armés, arrivée lundi en Syrie, poursuivait hier sa visite alors que des raids d'une violence extrême ont fait 29 morts, dont six enfants, dans la région d'Idleb (nord-ouest), à nouveau frappée lundi.
D'autre part, les Etats-Unis ont pris la tête lundi d'un groupe de pays occidentaux exigeant des sanctions renforcées des Nations Unies contre l'Iran, qui fournit des armes à la Syrie et à son allié libanais du Hezbollah.
La région d'Idleb, frontalière de la Turquie, dans une zone échappant au contrôle du régime, a été de nouveau touchée lundi par des bombardements aériens qui ont fait sept morts, dont deux enfants.
L'envoyée de l'ONU Leila Zerrougui doit passer trois jours en Syrie, où plus de 100 000 personnes ont été tuées depuis le déclenchement, en mars 2011, d'une révolte populaire devenue insurrection armée face à la répression menée par le régime de Bachar al-Assad.
Elle doit rencontrer des membres du gouvernement, des représentants des Nations Unies et des ONG partenaires, dans le cadre d'une tournée qui la conduira en Jordanie, en Irak, en Turquie et au Liban, pour évaluer la détresse des enfants syriens touchés par le conflit.
Les combats et les bombardements ont coûté la vie à 15 000 enfants depuis le début des violences, selon un responsable de la Chaîne de l'espoir, une ONG spécialisée dans les soins aux enfants démunis.
En juin, le bureau de Mme Zerrougui avait annoncé avoir reçu «des rapports vérifiés sur le fait que des enfants syriens sont tués ou blessés dans des bombardements aveugles, sont la cible de tireurs embusqués ou sont utilisés comme boucliers humains».
Le rapport dénonçait aussi le fait que des groupes armés utilisent des garçons de 10 ans comme combattants ou porteurs, et assurait que le régime de Damas avait commis des abus sexuels sur de jeunes garçons pour obtenir des informations ou leur tirer une confession forcée.
Lundi, deux enfants de deux et quatre ans ont encore péri dans des raids aériens sur le village de Tall Mardikh, dans la région d'Idleb, qui ont fait au total sept morts dont deux femmes, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
La veille, en fin de journée, 29 personnes, dont six enfants, avaient déjà été tuées dans des bombardements d'une extrême violence dans cette région tenue en grande partie par les rebelles.
Le village de Maghara avait été le plus touché, avec 13 personnes tuées, selon l'OSDH, qui s'appuie sur un large réseau de militants, médecins et militaires à travers le pays.
Des vidéos de l'attaque de Maghara, mises en ligne par des militants, montrent des images de destruction et de morts. Un militant y dénonce «un massacre» tandis que des habitants tentent de secourir des proches ensevelis sous les décombres.
Des villageois déposent dans un camion un vieillard couvert de poussière et le ventre ouvert, et d'autres tentent d'éteindre des incendies avec des seaux d'eau.
A Damas, trois civils et 15 rebelles ont par ailleurs été tués dimanche dans l'offensive de l'armée à Qaboun, un quartier de l'est de la capitale, où des centaines de familles étaient bloquées, selon l'OSDH.
«L'armée a souligné que les opérations à Qaboun ouvraient la voie au nettoyage du quartier des hommes armés, qui ont perdu la plupart de leurs positions», a affirmé lundi le quotidien al-Watan, proche du régime, en allusion aux rebelles.
Dans un communiqué, la Coalition de l'opposition syrienne a appelé l'ONU et la Ligue arabe à agir pour permettre «l'ouverture de corridors humanitaires afin d'évacuer les femmes, les enfants et les blessés de Qaboun».
Dans le même temps, dans le nord du Liban voisin, 30 blessés syriens ont été expulsés «par la force» d'un hôpital, ont affirmé des militants, qui ont indiqué que 80% d'entre eux souffraient de graves fractures.
Les blessés ont attendu sur un trottoir pendant près de deux heures avant que des ambulances de la Croix-Rouge ne les emmènent vers un autre hôpital.
Selon un employé de l'établissement, un défaut de paiement était à l'origine de l'incident.
Par ailleurs, l'université syrienne d'Alep a retiré le doctorat honoris causa qu'elle avait décerné en 2009 au Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan en raison de son soutien aux rebelles syriens et de la «répression» des manifestants turcs, selon les médias officiels.
L'agence officielle Sana a annoncé que le doctorat de M. Erdogan lui était retiré à cause des «complots qu'il a tramés contre le peuple syrien» et en raison de la violence «arbitraire» utilisée contre des manifestants en Turquie.
Le doyen de l'université d'Alep, Khodeir Orfaly, cité par Sana, a décrit cette décision comme «un message de solidarité au peuple amical de Turquie, qui rejette la politique hostile d'Erdogan».
Les relations entre la Syrie et la Turquie, anciens alliés qui ont une longue frontière en commun, se sont détériorées depuis le début, en mars 2011, du soulèvement contre le régime du président Bachar Al-Assad.


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