TIPASA Les vergers sous la menace d'une bactérie Selon des arboriculteurs possédant d'importants vergers dans la wilaya de Tipasa, plusieurs milliers d'arbres fruitiers restent menacés par une redoutable bactérie appelée «feu bactérien». Selon ces arboriculteurs, cette bactérie a déjà fait des ravages dans des vergers de la wilaya de Tipasa. Ce redoutable fléau a déjà contaminé, dans la seule wilaya de Tipasa, plusieurs hectares de poiriers, de pommiers et de néfliers sachant que dans un hectare, il y a en moyenne 1 000 arbres fruitiers. Le poirier Santa Maria, qui est la variété la plus sensible à cette maladie, a été détruit en grande partie par cette bactérie. Cette dernière a fait sa première apparition dans la wilaya de Tipasa en 2010. Elle a infecté plusieurs hectares d'arbres fruitiers dans la zone comprise entre Hattatba et Koléa. Une source contactée à ce sujet estime qu'il y a un relâchement de la vigilance face à ce mal redoutable dû à une faiblesse de réaction de certains arboriculteurs. D'autres arboriculteurs mettent à l'index le manque de moyens phytosanitaires pour combattre ce fléau. En revanche, certains observateurs estiment qu'il y a insuffisance de professionnalisme sachant qu'il a été noté un manque d'empressement des agriculteurs à suivre les conseils prodigués par l'arrêté fixant les conditions et les modalités d'arrachage des arbres contaminés. Mais selon d'autres arboriculteurs, «l'arrachage constitue une forme radicale de lutte contre la propagation de cette bactérie tueuse», tandis que d'autres rejettent carrément cette méthode du moment «qu'il existe des méthodes plus souples de traitement des arbres contaminés, notamment le sectionnement des branches, le curetage de celles qui ne le sont pas et la diminution de l'irrigation des vergers». Pour les arboriculteurs réfractaires à l'arrachage des arbres, ces derniers avancent un chiffre faramineux des pertes qu'ils auront à subir. Des experts en arboriculture définissent «le feu bactérien» comme étant la plus dangereuse maladie bactérienne des arbres fruitiers à pépins que l'Algérie ait connue. La bactérie responsable de l'infection, «Erwinia amylovora», est un parasite réglementé contre lequel la lutte est obligatoire et permanente dans plusieurs pays. Cette maladie, qui a déjà touché 38 pays notamment ceux d'Europe, a incité plusieurs d'entre eux à éditer des documents et plaquettes élaborés dans un contexte d'explosion de la maladie du feu bactérien, à des fins de grande diffusion pour une information de vigilance et de pratiques d'éradication, dans l'intérêt de la filière professionnelle et amateur. Dans nombre de ces pays européens, la réglementation contre «le feu bactérien», qui est une bactérie nuisible et extrêmement dangereuse pour l'arboriculture, a défini de rigoureuses et strictes conditions de contrôle et de circulation des végétaux soumis à un passeport phytosanitaire européen (PPE). Larbi Houari Aïn Defla Lancement de la réalisation d'un complexe de stockage sous froid de 30 000 m3 La wilaya de Aïn Defla produit, bon an mal an, 8 à 9 millions de quintaux de produits maraîchers et ce de par sa vocation principalement agricole et de par ses énormes potentialités, sa surface agricole utile (SAU), ses ressources hydriques réparties dans les différentes régions, l'expérience acquise au fil des années par les hommes et le volume considérable des investissements. Cependant, produire n'est pas tout car il faut aussi stocker, emmagasiner et conserver le surplus produit jusqu'à sa mise en vente et sa consommation en diminuant le plus possible les pertes. Pour ce faire, c'est la conservation sous froid qui est la plus efficace et la plus économique eu égard au climat continental de la région sans saisons intermédiaires. La wilaya de Aïn Defla dispose déjà d'une capacité de stockage sous froid estimée à 320 000 m3 auxquels il faut ajouter des structures (chambres froides) en construction d'une capacité globale évaluée à 80 000 m3. Pour renforcer ses capacités de stockage, le secteur de l'agriculture, et selon les déclarations du chef de l'exécutif et du P/APW, un projet de construction d'un complexe de conservation sous froid est entré dans sa phase active. On indique que le marché a été attribué sous forme de partenariat, entre une société algérienne, Frigomedit-Proda, et une société serbe, la SALSEF. Le complexe sera réalisé au niveau du domaine Kouadri, à quelque quatre kilomètres à l'est de Aïn Defla. Selon nos informations, l'investissement dans le segment du froid a été considérablement ralenti à partir du moment où il n'a plus bénéficié du soutien de l'Etat, soutien auquel on a substitué l'accord de crédits bancaires bonifiés puis exonérés de remboursement durant les trois années qui suivent la mise en exploitation des chambres froides. Par ailleurs, Rachid Benaïssa, lors de la récente visite qu'il vient d'effectuer dans la wilaya, soutient qu'il vaut mieux encourager le rapprochement des entrepôts de conservation sous froid à proximité des zones de consommation au lieu de les concentrer dans une seule région. Cependant, du côté des responsables du secteur, il faut prendre en considération que le plus gros de la production agricole des différentes filières (pomme de terre, légumes divers et fruits) arrive en début d'été, c'est-à-dire la production doit résister aux grandes chaleurs faute de quoi les pertes pourraient être énormes. Karim O. L'Escobar de Béjaïa finit en prison Les enquêteurs de la police judiciaire de la Sûreté de wilaya de Béjaïa ont réussi dans la journée du 15 juillet un véritable coup de filet dans les milieux de la drogue. Agissant sur la base d'une série d'informations, la police a neutralisé dans son opération la totalité du réseau activant principalement sur l'axe Seddouk-Takerietz-Béjaïa-Ville. Pas moins de sept dealers, selon un communiqué de la cellule de communication de la Sûreté de wilaya, tous connus sur la scène locale pour la commercialisation et le trafic de produits stupéfiants, dont les cerveaux du groupe S. F. 49 ans, dit «Escobar», originaire de la localité de Takerietz et son acolyte A. Y. 30 ans, dit «Youyou» natif du chef-lieu de wilaya, ont été interpellés en flagrant délit de trafic. La police judiciaire aurait procédé à un minutieux travail d'infiltration du groupe en récoltant le maximum de renseignements sur les agissements de la bande, avant de mettre en place une souricière au moment d'écouler une importante quantité de résine de cannabis, à Z. K. 40 ans, un autre élément du gang en question qui était à bord d'une voiture de location et qui réside au quartier d'Ihaddaden au centre-ville de Béjaïa. Les enquêteurs dans leur assaut et après perquisition de certains domiciles des trafiquants, ont récupéré environ 5 kg de drogue et une somme de 42 900,00 DA et des armes blanches. Le réseau, selon nos informations, est alimenté en stupéfiants à partir du Maroc. Au total, 7 individus ont été interpellés lors de cette opération et ont tous été placés en mandat de dépôt par les instances judiciaires près le tribunal de Béjaïa en date du 23 juillet, en attendant leur jugement devant la juridiction compétente. Kamel Gaci Les bourreaux des retraités arrêtés Un dangereux groupe de quatre individus a été mis hors d'état de nuire dans l'après-midi du mardi 23 juillet par les éléments de la Gendarmerie nationale de Béjaïa au moment où cette bande venait juste d'agresser à l'arme blanche un septuagénaire dans un quartier de la ville. La gendarmerie a découvert dans le coffre de leur voiture, quatre longs couteaux de boucher et plusieurs objets volés. Ces malfrats, dont deux sont natifs de la wilaya de Sétif et les deux autres de Béjaïa, agissaient en plein jour à bord d'un véhicule de location de marque Renault Symbol. Leurs proies étaient principalement des personnes âgées, qu'ils accostaient dans des endroits isolés de la ville, soit pour leur demander des renseignements, soit pour leur proposer de l'aide, avant de les passer à tabac sous la menace de couteaux et ensuite les délester de tout objet en leur possession. Aussitôt l'information de leur interpellation a été diffusée, cinq victimes au total, issues d'Amizour, de Barbacha et du chef-lieu de Béjaïa, se sont présentées à la brigade de la gendarmerie pour d'abord confondre leurs agresseurs et ensuite déposer plainte à leur encontre. Les quatre mis en cause ont été aussitôt écroué à la maison d'arrêt de Béjaïa, après leur présentation devant les instances judiciaires près le tribunal de la capitale des Hammadites. K. G. M'sila Plusieurs groupes de voleurs arrêtés Les éléments de la Gendarmerie nationale ont réussi à démanteler, au cours de cette semaine, plusieurs gangs spécialisés dans le vol des biens de citoyens sous la menace et l'usage d'armes blanches. Avant hier, trois repris de justice ont été arrêtés lors d'une course-poursuite au douar «El Merabaâ», relevant de la daïra de Magra où les trois malfaiteurs à bord d'un véhicule de marque Partner ont volé la somme de dix-huit millions de centimes après avoir brisé la vitre de la voiture stationnée devant une mosquée au moment de la prière, et prendre la fuite. Le travail de proximité des services de sécurité avec le citoyen a donné effectivement son fruit par un éveil de l'esprit de cet infortuné et lancé un appel de détresse au groupement de la gendarmerie en composant le numéro vert. La patrouille mobile qui faisait la ronde dans les parrages a pu coincer le véhicule des voleurs et arrêter l'un d'eux, quant aux deux autres, ils ont pris la fuite à pieds à travers les champs ; et là une course-poursuite a été lancée par des citoyens appuyés par les éléments de la gendarmerie qui ont pu arrêter les trois malfaiteurs et récupérer la somme volée.Comme on a pu arrêter dans une autre opération deux voleurs d'une voiture de marque Mercedes et récupéré la somme de 70 millions de centimes,volés dans la daïra de Ouled Derradj». Cinq autres individus dont deux mineurs qui ont volé de l'école primaire Cherif-Bibi, 4 ordinateurs, 2 imprimantes, 19 cartes mémoires et 12 disques durs. Les éléments des gangs ont été présentés et écroués sur ordre du parquet du tribunal de Magra.