PROJET DU METRO D'ORAN Des avis d'appels d'offres en 2014 Le tramway d'Oran étant lancé et fonctionnel avec un certain engouement de la part des Oranais, il est donc temps de concrétiser et de faire avancer le dossier du projet du métro d'Oran. Après celui d'Alger, qui a suscité des années durant, railleries et scepticisme, à Oran, on veut faire en sorte que la gestion du projet soit différente. Alors que les études de sols sont en voie d'achèvement, les avis d'appels d'offres internationaux sont prévus pour le second semestre 2014, pour la réalisation des travaux, a-t-on annoncé. La configuration du futur métro d'Oran se déclinera sur pas moins de 17 km avec 20 stations, pour un tracé qui devrait relier le stade Bouakeul à l'ouest de la ville jusqu'à l'extrême partie Est, Belgaïd. Le métro passera par certains points stratégiques du centre-ville, comme le siège de la wilaya et la gare ferroviaire. Pour une estimation de 32 000 passagers à transporter dans sa phase d'exploitation, le métro d'Oran verra des connexions avec le tracé du tramway, pour un maillage de la ville par ces deux modes de transport moderne qui devraient bouleverser ce secteur dans la capitale de l'Ouest. Mais voilà, avant-même que les choses ne se concrétisent, que déjà des couacs apparaissent dans la conduite du projet qui relève de l'Entreprise du métro d'Alger (EMA). En effet, alors que le bureau d'études espagnol Sener, a été retenu pour la réalisation des études géologiques et topographiques, il a sous-traité avec un bureau d'études privé algérien, BTG, qui a récemment fait parler de lui. Et pour cause, une vingtaine des employés de ce bureau d'études ont vécu ces dernières semaines un conflit avec leur employeur, car après avoir travaillé pendant des mois, ils sont restés sans salaires, trois mois durant. Et en réclamant leur dû, ils ont été purement et simplement renvoyés. Ce n'est que ces jours derniers que le conflit a connu un dénouement. «Nous nous sommes rendus au siège de BTG et nous avons trouvé les locaux fermés tout simplement», nous expliquent les ex-employés de ce bureau d'études. Après que la presse se soit emparée de leur affaire, la vingtaine de jeunes, entre architectes, topographes et techniciens, ont été payés mais se retrouvent au chômage. La gestion des RH reste, en effet, encore le parent pauvre, y compris pour des projets vitaux et structurants. Fayçal M. AIN-TEMOUCHENT Les habitants dénoncent la précarité du cadre de vie de leur cité Dans une lettre adressée aux autorités locales, les membres de l'association Hosn El-Jiwar (le bon voisinage) de la cité des 772 logements, sise à la cité Meziane-Mohamed de la ville de Aïn-Témouchent, interpellent les autorités locales sur la précarité du cadre de vie de leur cité. Les habitants disent dans leur lettre que des odeurs nauséabondes provenant des caves non entretenues se dégagent à longueur de journée, attirant moustiques et autres insectes, ce qui contraint les habitants à fermer leurs appartements pour éviter ces incommodités à l'intérieur de leurs habitations, malgré la chaleur qui sévit dans leurs maisons. Il y a aussi la détérioration de l'éclairage public avec ce que cela encourt comme multiples risques. Les mauvaises herbes qui poussent dans les ruelles provoquant des désagréments à la santé des habitants et celle de leurs enfants. Enfin, les citoyens s'adressent aux responsables de l'OPGI de la wilaya de Aïn-Témouchent, leur demandant de lancer des opérations de vidange des eaux usées au niveau des caves de leurs immeubles. Ces eaux risquent en effet d'engendrer des maladies à transmission hydrique, particulièrement durant la saison des grandes chaleurs. Des opérations de dératisation et démoustication par les services d'hygiène sont également souhaitées par les habitants de cette cité qui lancent à travers cette lettre, un appel aux différents responsables de la ville pour l'amélioration du cadre de vie. S. B. TLEMCEN La grève continue à l'ETUT Le torchon brûle entre les travailleurs et la direction de l'Etablissement de transport urbain de Tlemcen (ETUT). Les travailleurs ont entamé un arrêt de travail, depuis 25 jours et aucune solution n'a été trouvée à ce conflit qui pénalise en premier lieu, les usagers. La compagnie dispose de 30 bus qui se trouvent immobilisés. Selon un responsable syndical, les promesses n'ont pas été tenues, il semble que la grille des salaires appliquée aux travailleurs des transports à Oran et Annaba, n'est pas mise en application à Tlemcen. Une délégation ministérielle s'est rendue a Tlemcen pour mettre fin à ce conflit, mais, depuis, aucun signe d'apaisement ne se profile à l'horizon. Au contraire, la direction de l'entreprise a déposé une plainte contre le syndicat, ce qui n'est pas fait pour apaiser la situation qui risque de prendre une autre tournure. Les travailleurs sont, semble-t-il, menacés de licenciement. Ce qui est même déplorable, c'est qu'au niveau local, personne n'est intervenu à ce jour, pour concilier les deux parties en conflit, alors qu'il s'agit d'un secteur stratégique qui touche directement tous les autres secteurs de développement. M. Zenasni MOSTAGANEM Le faux officier supérieur de l'armée sous les verrous Les services de sécurité de la police de la 3e Sûreté urbaine ont arrêté à la fin de la semaine dernière, un dangereux escroc. Ce dernier aurait usurpé le rôle d'un officier supérieur de l'Armée nationale populaire, en vue d'escroquer de pauvres victimes. Exploitant une plainte déposée par une couturière auprès de la police, à l'encontre de cet escroc, qui il lui avait soutiré un téléviseur plasma de dernière génération et un démodulateur contre la dispense de son fils du service national. Mais depuis, ce bluffeur se faufila dans nature et la dame ne l'a plus revu rôder autour de son atelier. Cet imposteur est un quadragénaire répondant aux initiales de K. H. D. Il a été identifié et interpellé par police et a fait l'objet d'une fouille de son domicile, à suite d'un mandat de perquisition ordonné par le procureur de la République. Surpris, les policiers ne s'attendaient pas à découvrir une vraie caverne d'Ali Baba par lot important d'équipements électroménagers provenant, sans doute, de ses escroqueries. Mis sous mandat de dépôt, le faux officier risquera d'entendre le jour de son procès un verdict qui ne sera pas d'une grande clémence. A. B. ILS SEVISSAIENT LES VISAGES ENCAGOULES Cinq voleurs de cheptel neutralisés à Sougueur Agissant sur informations, les services de la police judiciaire de Sougueur relevant de la Sûreté de la wilaya de Tiaret ont réussi, en début de semaine, à mettre la main sur un groupe de malfaiteurs spécialisé dans le vol de cheptel. Utilisant un véhicule de marque Renault 18, ces derniers au nombre de cinq et âgés entre 26 ans et 28 ans agissent le visage encagoulé et comptent à leur actif plusieurs forfaits du genre avant leur arrestation en flagrant délit sur la route menant à la commune d'Aïn Bouchekif. Profitant de l'état défectueux de la route, obligeant les camions à ralentir, Les malfrats ne trouvent aucune gène à intercepter leurs victimes avant de les délester de leur bétail sous la menace d'armes blanches. L'opération de neutralisation des cinq mis en cause s'est soldée par la récupération de trois cagoules, des armes blanches et des boules métalliques que les malfaiteurs lançaient en direction des camions. Présentés devant le procureur de la République, les cinq membres du réseau ont été placés sous mandat de dépôt. Mourad Benameur SIDI BEL-ABBÈS Démantèlement d'un réseau international de voleurs de véhicules La Sûreté urbaine de Sidi Bel-Abbès a réussi à démanteler un important réseau international de voleurs de véhicules. Selon des sources sécuritaires, ce réseau, soit volait des véhicules, soit achetait des véhicules à l'étranger et les faisait entrer illégalement sur le territoire national. Une fois en Algérie, des documents officiels (fausses cartes grises) des véhicules en question ont été établis, avec la complicité de certains fonctionnaires de daïras dont les noms n'ont pas été révélés, avant d'être vendus. Ainsi la police a encore quelque 140 dossiers de véhicules dont 40 ont été récupérés pour être traités. Selon des sources sécuritaires, les éléments de ce réseau avaient même volé des véhicules gagés de l'ANSEJ à leurs propriétaires. Les plaques de leur immatriculation ont été changées et les véhicules vendus. La sûreté affirme avoir démantelé tout le réseau et arrêté tous ses membres qui font, actuellement, l'objet d'un interrogatoire pour tenter de retrouver le reste des véhicules volés. A. M. La gendarmerie enquête sur la passation des marchés de reboisement de 1 400 ha Depuis quelques jours, la gendarmerie de Sidi Bel- Abbès enquête au sujet de la passation de plusieurs marchés pour le reboisement de 1 400 ha de la Conservation des forêts. Ce sont des lettres anonymes, adressées à ces mêmes services de sécurité, qui sont à l'origine du déclenchement de cette enquête. La gendarmerie procède à des investigations nous ont confié nos sources, concernant le respect des procédures et l'authenticité des documents versés au dossier pour la passation de ces marchés de reboisement, initiée depuis 2011. Selon ces mêmes sources, l'enquête suit actuellement son cours, et certains cadres et responsables de la Conservation des forêts ont été entendus par les enquêteurs, alors que d'autres le seront incessamment pour tenter de vérifier, si effectivement, les marchés ont été confiés aux entreprises dans le respect des procédures régissant leur passation.