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AMENDEMENT DE L'ARTICLE 87 BIS DU CODE DU TRAVAIL
Un glissement vers l'esclavagisme, selon l'économiste Belhimer
Publié dans Le Soir d'Algérie le 27 - 07 - 2013

Lors des débats qui ont suivi la conférence qu'il a animée ce jeudi en soirée au siège de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme, sur le thème des droits économiques en Algérie, l'économiste Ammar Belhimer a mis en garde contre l'amendement de l'article 87 bis du code du travail.
M. Belhimer a estimé que la démarche du gouvernement est motivée par un souci de vendre l'image du pays aux capitaux étrangers. Il s'agit, selon ses dires, de faire sauter l'ultime verrou contre la paupérisation de larges couches sociales. Une opération que le ministre du Travail commercialise comme étant un acquis. «Lorsque Louh va à la tripartite, c'est pour abroger le SNMG. Il ne faut pas se faire d'illusions. Cela signifie aller vers l'esclavage. Enlever des barrières dans une situation où le monde syndical est à genou, la combativité syndicale est à genou et où les pouvoirs publics ferment le champ devant des syndicats agréés et les empêchent de se réunir, où est l'acquis ?», s'est-il interrogé. S'il est d'accord avec certains économistes du Conseil national économique et social (Cnes) quant au danger de l'abrogation de cet article, leurs analyses sont diamétralement opposées. Mustapha Mekidèche, à titre d'exemple, évoque la pression financière que vont subir les finances publiques et le déficit budgétaire – assez important déjà –, qui va se creuser davantage. Or, Ammar Belhimer se positionne du côté des classes ouvrières. «A mon avis, l'amendement de l'article 87, bis consacrera, comme en France, le passage du CDI au CDD. On a évité la généralisation du CDI et on a généralisé le CDD. Ça participe de la précarisation des conditions du travail dans notre pays, d'autant plus que le phénomène est associé à une tendance dangereuse à laquelle appelle de manière ferme le Fonds monétaire international (FMI), en l'occurrence l'abandon des négociations collectives de branches», a-t-il expliqué. L'article en question (87 bis du code du travail 11-90, modifié et complété en 1997) stipule que «le SNMG comprend le salaire de base, les indemnités et les primes de toutes natures, à l'exclusion des indemnités versées au titre du remboursement de frais engagés par les travailleurs ». Il prive une partie importante des fonctionnaires du bénéfice de la hausse du SNMG et son abrogation éviterait, pour reprendre Tayeb Louh, «un rapprochement de salaire entre les travailleurs dont les qualifications et l'ancienneté diffèrent ». Un leurre selon Ammar Belhimer : «Le FMI dit OK aux négociations avec des syndicats, mais dans les entreprises. C'est-à-dire avec des syndicats maison, des syndicats bidon et des syndicats en position de faiblesse. Il faut arrêter avec les conventions collectives issues de la Seconde Guerre mondiale. Donc, cela induit une renégociation des pactes économiques et sociaux, retour à l'entreprise, emprisonnement des travailleurs et abrogation de tous les acquis sociaux. En réalité, ce n'est que ça le but visé.»

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