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L’indispensable recyclage des managers
Conclusions d’un expert au symposium d’El-Oued
Publié dans Liberté le 14 - 03 - 2004

Le troisième symposium international d’El- oued, organisé les 11 et 12 mars, sous le thème de “L’entreprise algérienne face au changement : de la méthode à la mise en œuvre�, a dressé un véritable diagnostic des contraintes qui, aujourd’hui, empêchent l’entreprise algérienne de se mettre à niveau.
Au-delà de l’environnement économique contraignant, les participants, notamment les économistes et les universitaires, ont insisté sur le niveau des managers algériens publics et privés. “À quelques exceptions près, ils doivent tous retourner à l’école apprendre le management�, soutient un économiste. Frédérique Szabo, expert à la Banque mondiale, a mis en exergue “le manque de formation des cadres, managers et chefs d’entreprise aux mécanismes de l’économie de marché�.
Le type d’organisation adoptée par les entreprises algériennes, en majorité de type familial, est considéré comme étant “un handicap et un frein au changement�. Or, affirme-t-on, la mondialisation et les bouleversements qu’elle induit dans les règles de la compétitivité, le développement des nouvelles technologies de l’information, l’uniformisation des marchés interpellent doublement l’entreprise algérienne. Elle doit faire face à ces transformations et, en même temps, opérer des mutations essentielles dans les méthodes et pratiques de gestion qui se sont beaucoup sclérosées.
Avec l’ouverture progressive de l’économie algérienne et l’intensification de la concurrence, seules les entreprises qui ont de réelles capacités d’innovation pourront résister et se développer. L’innovation, explique-t-on, ne concerne nécessairement pas les produits ou les services offerts.
En réalité, elle concerne davantage les innovations managériales. En d’autres termes, selon les participants à ce troisième symposium, il s’agit pour les entreprises de développer à travers l’innovation leurs aptitudes à mettre en œuvre et à réussir les changements pour rester compétitives.
Malheureusement, les notions comme le renforcement de la culture d’entreprise, l’appropriation par les salariés du besoin de changement, les actions destinées à consolider la communication interne sont complètement ignorées par les managers algériens.
S’il est facile d’acheter une nouvelle machine (pourvu qu’on ait les fonds nécessaires), il est bien plus difficile et long de changer les mentalités et l’organisation du travail. Et c’est au responsable de l’entreprise d’abord de ressentir ce besoin de changement et de le transmettre aux employés. Seuls les leaders qui ont une vison claire, un courage et la ténacité sont capables de réussir. Et pour avoir ces qualités, il faut être outillés. D’où l’importance de la formation en management.
De ce point de vue, les grandes écoles de management en Algérie se comptent sur les doigts d’une seule main. Il n’existerait que deux, nous dit-on. Dans le cas des entreprises publiques, le problème est beaucoup plus profond. Sa dépendance au politique fait qu’elle soit confinée dans un immobilisme qui, à terme, lui sera fatale. Déjà , dans plusieurs secteurs, ses parts de marché se réduisent comme une peau de chagrin, d’année en année.
La conviction de la majorité des économistes, universitaires et opérateurs économiques est que l’économie algérienne reste soumise à une certaine gestion aux relents dirigistes et monopolistiques, à une inadéquation entre la réalité des courants d’échanges et un cadre législatif et réglementaire inefficient.
M. R.


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