Deux opérateurs de téléphonie mobile ont retiré, jeudi dernier, les cahiers des charges relatifs à l'attribution de trois licences d'établissement et d'exploitation de réseaux publics de télécommunications mobiles de troisième génération (3G) et de fourniture de services au public. Il s'agit de l'opérateur public, Algérie Télécom-Mobilis, le premier à effectuer, très tôt jeudi, ce retrait au siège de l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT). Un autre opérateur de téléphonie mobile, Wataniya Algérie Télécoms (Nedjma-Ooredoo) a également effectué ce retrait par la suite. Contactés, ces deux opérateurs ont indiqué avoir procédé à cette formalité tandis que l'autre compétiteur potentiel, Orascom Télécom Algérie (OTA-Djezzy) n'a pas voulu faire de commentaires. Ainsi, deux, voire trois opérateurs ont donc donné le là concrètement au processus d'attribution de trois licences de téléphonie mobile 3G, levant ainsi la confusion apparue. Notons que les candidats auront à examiner les dispositions des cahiers des charges, fixant notamment les modalités financières et techniques, notamment, celles liées au déploiement de la 3G, en vue de formuler des offres techniques et financières dont le dépôt devrait intervenir d'ici quelques semaines. Les attributaires des licences devant être connus antérieurement, la mise en service commerciale de la 3G est attendue dès le 1er décembre 2013. Rappelons que le 1er août dernier, l'ARPT avait lancé un appel d'offres pour la vente de trois licences. Un lancement qui est intervenu après au moins deux ans d'atermoiements et de tergiversations, essentiellement gouvernementales et liées semble-t-il tant au sort incertain de l'opérateur de téléphonie mobile Djezzy dont la cession à l'Etat algérien n'est pas encore tranchée, du moins officiellement, qu'à d'autres considérants et considérations objectives et subjectives. Ainsi, le bip semble avoir tinté, au moins légèrement, pour la 3G.