Djezzy est toujours leader dans le secteur de la téléphonie mobile en Algérie avec une part de marché stable, se situant à hauteur de 55 %. L'entreprise, qui est toujours l'objet de négociations entre les Russes de Vimpelcom et le gouvernement algérien, continue de réaliser de belles performances économiques avec une progression sensible des principaux indicateurs. Le groupe Vimpelcom a publié, hier, les résultats de l'exercice du premier trimestre 2013 avec beaucoup d'optimisme sur la position de Djezzy sur le marché algérien. Outre le maintien du cap de la fidélisation des clients, l'opérateur continue à drainer de nouveaux abonnés. Ainsi, Djezzy a réussi le pari de gagner quelque 300 mille nouveaux clients par rapport à l'exercice précédent, représentant une progression de l'ordre de 1%. En dépit du fait que l'ARPT a limité les nouvelles promotions, Djezzy se maintient tout de même sur le seuil de 18 millions d'abonnés. En termes de finance, le chiffre d'affaires de Djezzy est resté stable avec 34 milliards de dinars réalisés au cours du premier trimestre 2013, un léger recul de l'EBITDA (résultat avant charges financières, les impôts, les taxes et les amortissements), en raison d'une «hausse des coûts informatiques et des coûts administratifs plus élevés», explique-t-on dans le document du bilan trimestriel de Vimpelcom. Avec ces chiffres, Djezzy se retrouve à la tête des contribuables du secteur des télécoms en Algérie et demeure le modèle le plus performant en termes de gestion. Toutefois, les investissements de Djezzy sont toujours faibles avec seulement 9 millions de dollars, représentant une faible marge CAPEX de 2% par rapport au chiffre d'affaires. Même si le groupe Vimpelcom ne le dit pas ouvertement, on constate que les restrictions de la Banque d'Algérie continuent de peser sur les opérations de Djezzy. D'ailleurs, cette même Banque centrale a réduit les marges des opérateurs étrangers au même titre que Djezzy, en procédant à une dévaluation continue du dinar. Notre monnaie se situe en 2013 dans une parité trimestrielle moyenne de 78.65 par rapport au dollar, alors qu'elle se trouvait au premier trimestre 2012 dans une moyenne de 75,13. Au total, le dinar a perdu 4,5 % de sa valeur.