Par Maâmar Farah Si j'ai bien compris, Sonatrach, tout petit actionnaire d'un groupe espagnol qui traite souverainement avec tous les pays du monde, aurait dû être vigilante lors d'une transaction entre ledit groupe et Israël. D'abord, quand on prend une participation dans une société étrangère, on ne peut pas l'obliger à suivre une ligne politique quelconque qui se traduirait inévitablement par des pertes de marchés suicidaires au moment où la crise frappe de partout, surtout si l'on n'est pas actionnaire majoritaire ! «Les affaires sont les affaires», dit-on et il n'y a vraiment pas de quoi être effarouché par une banale affaire commerciale impliquant deux sociétés étrangères dont l'une est espagnole et l'autre israélienne ! Quand on ambitionne d'accéder à l'OMC, on doit savoir qu'il ne s'agit plus d'un match de handball contre une équipe israélienne qu'on peut boycotter mais de régles économiques aux antipodes des petites coquetteries politiciennes d'un autre âge. Et d'ailleurs, il serait bon de rappeler que les premiers clients d'Israël sont les... Palestiniens ! [email protected] «Du gaz israélien ? Ah bon ! Ils ont même du gaz... en plus des idées !»