En attendant la mise en service des deux stations d'�puration des eaux us�es, ces fluides toxiques � plus d'un titre continuent de menacer non seulement la nappe phr�atique mais �galement la sant� des habitants. En effet, plusieurs op�rations de fon�age, de forages de puits se sont sold�es par le pompage d'une eau impropre � la consommation, avons-nous appris de source digne de foi. Soulignons que la nappe phr�atique de la ville des eaux est compos�e de la nappe de Chott-Chergui (Sa�da, Tiaret, Na�ma, Bayadh) et comme prime accord�e par la volont� divine un aquif�re d'un plateau d'eau min�rale. Cependant, les rejets industriels et domestiques polluent malheureusement cette nappe phr�atique, d�j� surexploit�e. Notons que toutes les eaux us�es se d�versent dans l'oued de Sa�da offrant une image lamentable. Pis encore, ce oued tant c�l�bre par le flux de ses eaux us�es au vu et au su de tout le monde, pollue �galement les eaux du barrage de Ouizert (W. de Mascara). Cela dit, ces eaux us�es menacent aussi les eaux de surface qui sont utilis�es pour l'irrigation des cultures mara�ch�res � telle enseigne qu'il est l�gitime de se demander si le consommateur est immunis� contre les MTH et les intoxications alimentaires. Ceci dit, la formule du syst�me de traitement des eaux us�es par lagunage rustique et peu co�teuse, selon ses initiateurs, aurait prouv� ses limites, selon d'autres sources cr�dibles. Contact� avant-hier, le directeur des ressources en eau dans la wilaya de Sa�da nous a promis la r�novation des �quipements des deux seules stations d'�puration des eaux us�es de Rebahia et A�n- El-Hadjar, respectivement distantes du chef-lieu de la wilaya de 5 et 7 km. Notons que celles de Rebahia est d'une capacit� de 9400 m3, extensible jusqu'� 30.000 m3. Quant � celle de A�n-El-Hadjar, sa capacit� est de 2500 m3 ou 3200 m3 au maximum. Ainsi, 160 milliards de centimes est le co�t de la r�habilitation de ces deux stations. N�anmoins, les avis d'appels ont �t� infructueux et ont �t� prorog�s. Mais en attendant leur mise en exploitation, la disponibilit� en eau ; pas forc�ment potable pour les consommateurs, est inf�rieure � la moyenne nationale ; soit 230 m3/habitant. Donc la raret� et la qualit� de l'eau sont des d�fis majeurs � relever.